S’exprimant devant le Comité directeur national pour la mise en œuvre du plan national pour la mise en œuvre de la résolution 1325 des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, le premier ministre Najib Mikati a estimé que les ministres continuent à oeuvrer en dépit de l’absence du conseil des ministres. Le premier ministre souligne cependant que la convocation du conseil des ministres nécessite un minimum d’entente pour éviter que la situation ne puisse empirer.

Il faisait ainsi allusion à la paralysie qui touche son gouvernement après que les ministres du mouvement Amal et du Hezbollah aient menacé de démissionner après que l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil ait fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre de l’enquête pourtant sur l’explosion du port de Beyrouth.

Ce n’est plus le bon moment pour l’obstruction, l’arrogance ou l’imposition de conditions et de contre-conditions, alors que les niveaux d’effondrement nécessitent des efforts concertés pour y remédier.”

Najib Mikati

Najib Mikati a appelé à ce que les partis politiques renoncent à utiliser son gouvernement comme lieu de réglements de compte politiques, soulignat qu’il est essentiel de mettre en oeuvre les mesures pour sauver le Liban, mesures dont l’adoption est requise par le conseil des ministres.

Nous avons beaucoup de travail à faire, et essentiellement pour terminer les mesures de sauvetage requises, par des décisions prises collectivement par le Conseil des ministres, en plus des décisions administratives urgentes pour faire fonctionner l’administration, même au minimum.

Najib Mikati

Par ailleurs, le premier ministre a réaffirmé sa détermination à mettre en oeuvre toutes les obligations internationales du Liban et à son adhésion à la légitimité internationale ainsi qu’aux pays arabes.

Le Liban, qui adhère à la liberté d’expression et de parole, ne sera pas une plate-forme pour insulter un pays arabe ou s’ingérer dans ses affaires.

Najib Mikati

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