Les taux d’occupation des hôtels au Liban seraient en chute libre durant les 8 premiers mois de l’année, indiquent les auteurs d’une étude effectuée par Ernst & Young.
Ainsi, le taux d’occupation n’atteindrait que 13% des chambres disponibles contre 72% lors de la période correspondante de 2019 et serait accompagné d’une contraction importante du prix moyen des chambres ou encore des retour sur investissement.
Cette baisse a été induite par la crise économique que traverse le Liban mais également par les contraintes aux déplacements induits par l’épidémie du coronavirus COVID-19, par les manifestations contre les autorités et par l’explosion du port de Beyrouth.
Point noir régional, Beyrouth figure au dernier rang des villes et des capitales figurant dans l’étude.
Le prix moyen des chambres est également à la baisse, avec un prix moyen de 159 USD contre 205 USD la nuit, une année plus tôt.
Cette étude intervient également alors que plusieurs hôtels ont annoncé devoir fermer leurs portes cette année. Il s’agit notamment de l’hôtel Bristol à Beyrouth Ouest ou de l’Hotel Alexandre à Ashrafieh. Les responsables des établissements évoquent tous 2 les difficultés financières auxquels ils sont confrontés.