La priorité ne relève pas uniquement d’une nouvelle réorganisation ou d’une composition plus représentative mais d’engagements rétablis dans un groupe de travail.

Quand le sens du mot concertation se confond au regard hautain, à la remontrance et aux prévalences multiples pour des parts à démarquer, le dialogue se perd d’avance.

Les exigences unilatérales des uns et les  susceptibilités de bien d’autres ne peuvent correspondre à des pages tournées pour servir la nation et donc le citoyen. L’essentiel d’un accord consiste non seulement à s’accorder pour un temps indéfini mais à travailler main dans la main pour ne promouvoir que des ententes fructueuses et durables. 

Cependant, les concordances semblent aujourd’hui davantage réglées aux hautes susceptibilités de certains mentors. Ainsi, le libanais résolument déçu de ses propres dirigeants essaie de miser sur lui-même en attendant d’introduire de futurs ministres, certes peu connus, inhabituels mais effectifs.  

Que reste-t-il donc des accords conclus pour tourner définitivement la page des guerres civiles et des douleurs terribles subies par les gens ? Le libanais a t-il payé tant de lourds frais pour ne devenir que la victime du laisser faire, des erreurs, des corruptions ou le martyr d’un cauchemar obligé ?! 

Qui, à part nos responsables peut prémunir le citoyen, non seulement des escalades haineuses entre des “partenaires” mais aussi des crises politiques conséquentes, larvées ou chroniques. Elles compliquent encore plus et chaque jour les réponses du pouvoir aux conditions insoutenables du libanais?!

Est-ce cela notre banalité suffocante où les citoyens demeurent des otages à des projets bien formulés mais souvent avortés ou inaccomplis au prix d’accords circonstanciels ou douteux?

Il semble bien que oui, que c’est bien le cas chez nous, et sur tant de scènes, y compris celles des médias qui veulent prévaloir des talk-shows novateurs. Là où des personnages restent collés à des justificatifs ou à des agressivités gratuites. Ceux-ci font étrangement basculer le dialogue dans la sphère des égos pressés.. 

Néanmoins, un individu peut perdre son élan de vie sans le savoir quand il consacre la majeur partie de son temps et de son énergie à questionner pour comprendre au lieu d’agir pour  apprendre. Ceci dit, il nous suffit d’observer le temps consacré par certains hauts responsables à répandre des réponses belliqueuses pour constater les illégitimes absences! 

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