Une initiative diplomatique sous contrôle israélien
Les relations entre Israël et le Liban sont entrées dans une phase critique où la pression diplomatique s’intensifie, notamment sous l’impulsion des États-Unis et de la France. Selon Al Quds (13 mars 2025), Israël cherche à imposer une normalisation progressive des relations avec le Liban sous couvert de négociations sur le cessez-le-feu et la gestion des frontières. Cette dynamique s’inscrit dans la continuité des Accords d’Abraham, bien que le Liban n’ait jamais reconnu officiellement l’État israélien ni accepté d’engager un dialogue direct avant cette initiative.
Al Akhbar (13 mars 2025) met en lumière le rôle central de l’émissaire américaine Morgan Ortagus, qui tente de convaincre Beyrouth d’entrer dans un processus diplomatique structuré en formant trois groupes de travail. Ces groupes sont chargés de négocier la gestion des frontières, la libération des prisonniers libanais en Israël et l’application du cessez-le-feu. Toutefois, ces discussions se déroulent dans un cadre largement dominé par les exigences israéliennes, ce qui laisse peu de marge de manœuvre aux représentants libanais.
L’occupation israélienne de cinq points stratégiques au sud du Liban
Le journal Ad Diyar (13 mars 2025) précise que les discussions sur les cinq positions stratégiques occupées par Israël au sud du Liban sont l’un des points les plus sensibles du dialogue. Israël refuse toujours d’évacuer Ras al-Naqoura, Mays al-Jabal, Marun al-Ras, les hauteurs d’Al-Adaysseh et une partie de la vallée du Wazzani, avançant des justifications sécuritaires liées à la présence du Hezbollah dans ces zones. De son côté, le gouvernement libanais insiste sur un retrait total et immédiat, avec l’appui du Conseil de sécurité de l’ONU, qui demande à Tel-Aviv de respecter ses engagements internationaux.
Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025) explique qu’Israël cherche avant tout à obtenir un engagement clair du Liban contre le Hezbollah en échange de concessions sur la question des frontières. Ce chantage diplomatique place Beyrouth dans une situation délicate, tiraillé entre les pressions internationales et les résistances internes, notamment celles du Hezbollah.
Le Hezbollah face aux pressions de normalisation
La position du Hezbollah est sans équivoque, selon Al Joumhouriyat (13 mars 2025). Le parti chiite rejette toute forme de dialogue avec Israël, estimant que ces négociations ne sont qu’une tentative déguisée de normalisation et un moyen pour Tel-Aviv de légitimer sa présence militaire au Liban. Le Hezbollah a renforcé sa présence dans le sud, multipliant les patrouilles et augmentant la surveillance dans les zones contestées.
Les tensions internes entre le Hezbollah et les institutions de l’État libanais se sont également accrues. Certains responsables politiques accusent le groupe d’affaiblir les efforts diplomatiques et de maintenir le pays sous tension permanente. Toutefois, dans le sud et la Bekaa, le Hezbollah conserve un large soutien populaire, en grande partie grâce à sa capacité à assurer une protection militaire contre Israël.
L’impact des négociations sur les réfugiés palestiniens au Liban
Le conflit israélo-libanais affecte aussi les 400 000 réfugiés palestiniens présents sur le territoire libanais, répartis dans des camps comme Ain al-Hilweh, Burj al-Barajneh et Rashidieh.
Depuis les derniers affrontements, la situation humanitaire des réfugiés s’est considérablement détériorée. L’accès aux soins médicaux est limité, les infrastructures sont détruites et l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, alerte sur une pénurie alimentaire et un accès à l’eau potable réduit.
Par ailleurs, les tensions entre factions palestiniennes et forces de sécurité libanaises se sont intensifiées. Des rumeurs de collaboration entre certains groupes armés palestiniens et des opposants au Hezbollah ont conduit à un renforcement du contrôle sécuritaire dans les camps, accentuant le sentiment de marginalisation de ces populations.
Israël et sa stratégie de pression sur le Liban
Israël considère ces négociations comme un moyen de garantir sa sécurité à long terme tout en consolidant sa position dans la région. Le Premier ministre Benjamín Netanyahu a déclaré que ces discussions s’inscrivent dans un cadre plus large de stabilisation du Moyen-Orient, faisant écho aux Accords d’Abraham.
Tel-Aviv cherche à obtenir des engagements libanais stricts en matière de sécurité, tout en continuant à exercer des pressions via des survols de drones et des incursions militaires ponctuelles. Ces provocations israéliennes compliquent les efforts diplomatiques et maintiennent un climat de tension élevé.
Politique locale : Tensions internes et luttes de pouvoir face aux négociations avec Israël
Une scène politique libanaise fracturée par les négociations avec Israël
Les discussions entre le Liban et Israël, encadrées par les États-Unis et la France, provoquent des tensions majeures au sein de la classe politique libanaise. Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), le gouvernement est divisé entre ceux qui considèrent que ces négociations sont une opportunité de stabilisation et ceux qui les perçoivent comme un piège diplomatique visant à légitimer la présence israélienne.
Le président Joseph Aoun, qui tente d’adopter une ligne équilibrée, est sous pression à la fois de la communauté internationale, qui souhaite des avancées rapides, et des forces internes, notamment le Hezbollah, qui rejette toute concession.
Le Parlement libanais, dirigé par Nabih Berri, est également en proie à de vives tensions. Alors que certaines factions modérées appellent à une approche pragmatique dans les discussions, d’autres groupes parlementaires critiquent fermement la participation du Liban à ces négociations, estimant qu’elles rendent possible une normalisation forcée.
Les rapports de force entre les institutions libanaises
La division politique au Liban ne se limite pas à la question israélienne. Les tensions entre l’exécutif et le Parlement se sont intensifiées ces derniers mois, notamment en raison de la paralysie institutionnelle et des différends sur les réformes économiques et judiciaires.
Le Premier ministre Nawaf Salam est confronté à un blocage de plusieurs lois essentielles, notamment celles concernant les réformes du secteur bancaire, la lutte contre la corruption et la gestion du déficit public.
Ces tensions internes affaiblissent la position du Liban dans les négociations internationales, où l’absence d’un consensus interne ralentit toute avancée diplomatique.
Le Hezbollah, qui maintient une influence majeure sur la politique libanaise, s’oppose à toute légitimation des discussions avec Israël et critique le rôle de la France et des États-Unis, accusés de forcer la main au gouvernement libanais.
Les risques d’une instabilité politique prolongée
L’incertitude autour des discussions avec Israël et les conflits internes fragilisent davantage les institutions libanaises. Al Liwa’ (13 mars 2025) met en avant le fait que la persistance des divisions politiques risque d’accentuer la paralysie gouvernementale et d’exacerber les tensions entre les différentes factions.
Le risque d’un effondrement institutionnel n’est pas exclu, d’autant plus que les défis économiques, sécuritaires et sociaux s’accumulent. Le Liban se trouve dans une période critique, où les choix politiques actuels auront des répercussions majeures sur l’avenir du pays.
Diplomatie : Pressions internationales et repositionnement du Liban sur la scène mondiale
Un Liban sous surveillance diplomatique
Le Liban est actuellement sous une forte pression diplomatique, en raison des enjeux régionaux et de sa crise économique. Les États-Unis et la France jouent un rôle clé dans l’orientation de la politique extérieure libanaise, notamment en matière de réformes économiques et sécuritaires. Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), Natasha Franceschi, adjointe au secrétaire d’État américain pour le Moyen-Orient, a réitéré l’engagement des États-Unis à soutenir la stabilité du Liban, en insistant sur l’importance des réformes financières et de la lutte contre la corruptionelle, continue d’exercer une pression discrète sur Beyrouth, selon Al Joumhouriyat (13 mars 2025). Paris conditionne son soutien économique et politique à l’avancée des réformes demandées par le FMI et l’Union européenne, ce qui place le gouvernement libanais dans une position délicate .
Les relatioestion du cessez-le-feu
L’un des sujets les plus sensibles sur le plan diplomatique concerne les relations du Liban avec Israël et l’application du cessez-le-feu. Al Sharq (13 mars 2025) rapporte que les États-Unis et la France cherchent un équilibre fragile entre les exigences libanaises et les impératifs sécuritaires israéliens .
Israël souhaite intégrer des conditionsur la surveillance des frontières et la présence militaire du Hezbollah, tandis que Beyrouth insiste sur un retrait israélien complet des territoires occupés et le respect des termes du cessez-le-feu du 27 novembre 2024 .
**Le repositionnement du Liban au sein du monde artrangère libanaise tente également de rééquilibrer ses relations avec les pays arabes, après des tensions récentes avec certains États du Golfe. L’Arabie saoudite, qui avait réduit son soutien financier au Liban, envisage une reprise progressive de ses investissements, mais sous certaines conditions strictes, notamment une réduction de l’influence iranienne et du Hezbollah .
Par ailleurs, **l’Égypte et l’Algérie renforcent leurs liens économiques avecparticulier sur des projets énergétiques et commerciaux .
Un pays pris en étau entre puissances régionales et occidentales
Le Liban se troosition délicate**, où il doit naviguer entre les pressions des puissances occidentales et les attentes des pays arabes. Selon Ad Diyar (13 mars 2025), le risque de voir le Liban entraîné dans un processus de normalisation indirecte avec Israël sous prétexte de discussions économiques et sécuritaires est bien réel .
D’un côté, les pressions internationales poussent le Liban à accepter un cadre de négociation avec Israël*l’opposition interne, notamment le Hezbollah, rejette catégoriquement cette dynamique .
L’avenir de la politique étrangère libanaise dépendra de la capacité de Beyrouth à préserver sa souveraineté tout en obtnomique nécessaire à sa survie .
Politique internationale : Conflits mondiaux et tensions diplomatiques en 2025
Un climat géopolitique sous haute tension
L’année 2025 est marquée par une multiplication des conflits et des tensions diplomatiques, impactant directement la stabilité régionale et mondiale. Selon Al Joumhouriyat (13 mars 2025), plusieurs crises majeures façonnent actuellement la scène internationale, notamment les affrontements en Ukraine, la montée des tensions en mer de Chine méridionale, et les conflits en Afrique subsaharienne.
Les relations entre les grandes puissances mondiales sont au plus bas, avec une rivalité croissante entre les États-Unis, la Chine et la Russie. Washington maintient une politique de sanctions strictes contre Moscou, tandis que Pékin tente de renforcer son influence économique et militaire.
L’Ukraine et la Russie : une guerre sans fin ?
Le conflit en Ukraine, débuté en 2022, continue d’impacter la stabilité de l’Europe et des marchés énergétiques mondiaux. Selon Al Liwa’ (13 mars 2025), les forces ukrainiennes et russes restent engagées dans des affrontements violents sur plusieurs fronts, avec une recrudescence des attaques de drones et des bombardements.
Les sanctions économiques imposées à la Russie ont conduit à une détérioration de ses relations avec l’Occident, mais Moscou semble s’appuyer sur ses alliances avec la Chine, l’Iran et d’autres pays émergents pour contourner ces restrictions.
La mer de Chine méridionale : une zone de tensions croissantes
En Asie, la situation reste tendue en mer de Chine méridionale, où Pékin intensifie sa militarisation des îles contestées. Selon Al Akhbar (13 mars 2025), les États-Unis ont récemment renforcé leur présence militaire dans la région, déclenchant des protestations chinoises et des manœuvres navales agressives.
Les tensions entre la Chine, Taïwan et les alliés américains inquiètent la communauté internationale, notamment en raison des risques de confrontation directe dans la région.
L’Afrique entre instabilité et interventions militaires
L’Afrique reste un terrain de conflits multiples, avec des guerres civiles persistantes au Soudan, en Éthiopie et en République centrafricaine. Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025) met en avant les difficultés rencontrées par les missions de maintien de la paix de l’ONU, qui peinent à stabiliser ces régions.
Par ailleurs, la présence militaire russe en Afrique via le groupe Wagner continue de susciter des inquiétudes, alors que plusieurs États africains cherchent à diversifier leurs partenariats en s’éloignant des puissances occidentales.
Le Moyen-Orient : entre accords diplomatiques et risques de guerre
Au Moyen-Orient, les dynamiques diplomatiques évoluent, mais les tensions persistent. L’Iran et l’Arabie saoudite ont récemment repris leurs discussions sur la coopération économique et sécuritaire, mais des divergences subsistent sur la question du Yémen et du programme nucléaire iranien.
La guerre en Syrie entre dans une phase d’incertitude, avec une implication toujours forte de la Russie, de la Turquie et de l’Iran. Al 3arabi Al Jadid (13 mars 2025) rapporte que les efforts de reconstruction peinent à aboutir en raison de l’instabilité politique et des sanctions internationales.
Justice : Affaires en cours, corruption et lutte contre l’impunité au Liban
Des réformes judiciaires en suspens
Le système judiciaire libanais est en pleine tourmente, avec des réformes cruciales bloquées par des luttes politiques et des résistances internes. Selon Ad Diyar (13 mars 2025), l’indépendance de la justice reste l’un des principaux défis du pays, alors que les magistrats font face à des pressions politiques et économiques qui entravent leur travail.
Le projet de réforme du secteur judiciaire, qui vise à instaurer une Cour financière spécialisée et à restructurer le système de surveillance bancaire, est actuellement bloqué au Parlement, en raison de l’opposition de certains députés proches des grandes institutions bancaires.
Le gouvernement de Nawaf Salam a annoncé vouloir relancer ces réformes afin de répondre aux exigences du FMI et des bailleurs de fonds internationaux, mais le processus reste incertain.
Les grandes affaires judiciaires en cours
Plusieurs affaires de corruption et de détournement de fonds publics sont actuellement examinées par la justice libanaise. Selon Nahar (13 mars 2025), une enquête est en cours sur le détournement de plusieurs millions de dollars destinés aux infrastructures publiques.
Parmi les dossiers les plus sensibles :
- Une affaire impliquant des hauts responsables du secteur bancaire, accusés d’avoir transféré d’importantes sommes à l’étranger avant l’effondrement financier de 2019.
- Une enquête sur des marchés publics frauduleux, où des entreprises proches de certains partis politiques auraient bénéficié de contrats irréguliers.
- Un dossier concernant l’évasion fiscale de plusieurs grandes fortunes libanaises, qui auraient utilisé des montages financiers complexes pour échapper à l’impôt.
Les tensions autour de l’indépendance du pouvoir judiciaire
L’une des principales revendications des réformateurs est de garantir une réelle indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir politique et financier. Cependant, les ingérences restent nombreuses, notamment dans les affaires impliquant des personnalités influentes.
Des juges ont dénoncé des tentatives de pression et certains dossiers sensibles ont été suspendus sans explication officielle. Le Conseil supérieur de la magistrature peine à imposer des mesures contre les magistrats soupçonnés de conflits d’intérêts, ce qui affaiblit encore davantage la crédibilité du système judiciaire.
L’impact des pressions internationales sur la lutte contre la corruption
Face à ces blocages internes, la communauté internationale met la pression sur Beyrouth pour avancer sur la lutte contre la corruption. Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), le FMI et l’Union européenne conditionnent une partie de leurs aides à des avancées concrètes sur ces réformes.
Des organisations comme Transparency International et Human Rights Watch exhortent également le Liban à accélérer les enquêtes et à juger les responsables impliqués dans la faillite économique du pays.
Vers une refonte du système judiciaire ?
Le débat sur la réforme judiciaire est loin d’être clos. Pour certains experts, le Liban doit impérativement renforcer son cadre légal pour éviter que les affaires de corruption ne soient enterrées sous la pression des élites.
Cependant, sans une volonté politique claire et une mobilisation citoyenne forte, il est peu probable que ces réformes aboutissent à court terme. L’avenir du système judiciaire libanais dépendra en grande partie de la capacité du gouvernement à résister aux pressions des groupes influents et à imposer une justice véritablement indépendante.
Société : Crise sociale, exode des jeunes et situation des réfugiés au Liban
Un pays en crise sociale profonde
Le Liban est confronté à une détérioration alarmante des conditions de vie, marquée par une montée de la pauvreté et un exode massif des jeunes. Selon Al Liwa’ (13 mars 2025), la crise économique et la dévaluation de la livre libanaise ont considérablement aggravé la précarité, rendant l’accès aux services de base de plus en plus difficile pour la population.
Le secteur de la santé est également en grande difficulté, avec des hôpitaux en sous-effectif et une explosion du coût des médicaments, forçant de nombreuses familles à se tourner vers des associations caritatives pour leurs soins.
L’exode massif des jeunes Libanais
L’une des conséquences les plus dramatiques de cette crise est l’exode massif des jeunes diplômés libanais, qui cherchent des opportunités ailleurs, notamment en Europe et dans les pays du Golfe. Ad Diyar (13 mars 2025)rapporte que plus de 40 % des jeunes qualifiés ont quitté le pays ces deux dernières années, un phénomène qui menace l’avenir économique et social du Liban.
Les secteurs des nouvelles technologies et de la finance sont particulièrement touchés par cette fuite des talents, avec de nombreuses entreprises contraintes de réduire leurs effectifs ou de fermer.
Les réfugiés syriens : un dossier brûlant
La question des réfugiés syriens reste un enjeu majeur, exacerbant les tensions internes et mettant à rude épreuve les capacités d’accueil du pays. Al Joumhouriyat (13 mars 2025) signale que les camps de réfugiés dans la Békaa et le nord du Liban sont surpeuplés, et que les aides internationales ne suffisent plus à couvrir les besoins essentiels.
Une nouvelle vague de réfugiés en provenance de Syrie a également été signalée en raison des violences dans certaines régions syriennes, aggravant la situation des infrastructures déjà saturées.
Les tensions communautaires et les risques de violence sociale
La détérioration du niveau de vie et la présence massive de réfugiés créent des tensions communautaires de plus en plus fortes. Ad Diyar (13 mars 2025) rapporte que des incidents violents entre Libanais et réfugiés syriens ont été enregistrés dans certaines localités, où des groupes politiques exploitent la situation pour alimenter les discours nationalistes et xénophobes.
Ces tensions sont exacerbées par la crise du logement, les propriétaires privilégiant souvent les loyers payés en dollars par des organisations internationales pour héberger les réfugiés, au détriment des familles libanaises précaires.
Quelles solutions pour la crise sociale ?
Le gouvernement tente de mettre en place des politiques sociales et économiques pour contenir cette crise, mais les moyens financiers manquent. Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), l’Union européenne a récemment proposé une aide de 500 millions de dollars pour financer des programmes de soutien aux populations vulnérables, mais ces fonds sont conditionnés à des réformes institutionnelles que le Liban peine à appliquer.
Sans réformes structurelles rapides et un soutien accru des partenaires internationaux, la situation sociale du Liban risque de se dégrader encore davantage, menaçant la stabilité du pays.
Culture : Vie artistique et culturelle au Liban, événements et publications
Un secteur culturel fragilisé mais résilient
Malgré une crise économique persistante, le secteur culturel libanais tente de se maintenir à flot grâce à des initiatives locales et un soutien accru de la diaspora. Selon Al Joumhouriyat (13 mars 2025), plusieurs institutions culturelles et mécènes ont investi dans des programmes de préservation du patrimoine artistique et littéraire, afin d’éviter un effondrement total du secteurt, les éditeurs et les organisateurs d’événements culturels font face à d’importantes contraintes financières, notamment en raison de la dévaluation de la livre libanaise et de la baisse du pouvoir d’achat .
Littératus pour les écrivains et éditeurs
Les maisons d’édition libanaises sont confrontées à une crise profonde, avec une augmentation des coûts d’impression et une diminution des ventes locales. Al Bina’ (13 mars 2025) rapporte que certains éditeurs se tournent vers le numérique et l’autoédition pour compenser les pertes .
Cependant, le marché du livre libanaisgrâce à la diaspora**, qui soutient les publications locales et la traduction d’œuvres vers des marchés internationaux .
**Les arts visuels et les expositions en mutatiotemporain libanais continue d’exister malgré la crise. Al Akhbar (13 mars 2025) mentionne plusieurs expositions récentes organisées à Beyrouth, notamment autour des thèmes de la mémoire collective et de la crise économique .
Les artistes cherchent de nouvelles formes d’expression, exploraque et les installations immersives**, afin de toucher un public plus large malgré les restrictions budgétaires .
Événements culturels confirmés et agenda des prochaines semaines
D’aprèsadid (13 mars 2025)**, plusieurs événements marquants sont à venir :
- Une exposition sur l’histoire du cinéma libanais au Centre culturel de Beyrouth .
- Un cycle de conférences sur la littérature contemporaine organisé par l’Université Saint-Josephésie et de spoken word**, réunissant des artistes de la région, prévu à Tripoli .
Sport : Performances des athlètes libanais et événements sportifs récents
Le Liban brille dans les compétitions internationales
Le sport libanais continue de se démarquer sur la scène internationale malgré les défis économiques et infrastructurels du pays. Selon Ad Diyar (13 mars 2025), plusieurs athlètes libanais ont réussi à se qualifier pour les phases finales des Jeux mondiaux d’hiver de l’Olympiade spéciale 2025, qui se déroulent actuellement à Turin, en Italie.
Les performances remarquables de Badr Eddine Abbas et Selhab Joumana ont marqué cette édition, notamment dans les épreuves de course sur neige où ils ont obtenu des chronos encourageants. Cette participation met en lumière le potentiel des athlètes libanais dans les sports d’hiver, malgré le manque de soutien institutionnel.
Le basket-ball libanais en pleine expansion
Le basket-ball reste l’un des sports les plus populaires au Liban, avec des performances notables des clubs locaux et une reconnaissance croissante à l’international. Al Liwa’ (13 mars 2025) rapporte que le championnat national connaît une compétition acharnée, notamment entre les clubs majeurs comme Al Riyadi et Homenetmen.
Par ailleurs, la NBA Academy a annoncé un nouveau camp d’entraînement pour jeunes talents libanais, prévu du 22 au 26 avril 2025 sur les terrains de Champs Sports Club à Hazmieh. Cet événement vise à repérer de futurs talents pour intégrer les circuits professionnels.
Les infrastructures sportives en rénovation
Après des années de négligence, le gouvernement libanais a annoncé des efforts pour restaurer certaines infrastructures sportives. Al Akhbar (13 mars 2025) indique que la réouverture de la Cité sportive Camille Chamoun à Beyrouth est prévue pour le mois prochain, après une longue période d’inactivité due aux dégâts causés par l’explosion du port en 2020 et à des retards administratifs.
Ce projet de rénovation pourrait offrir une impulsion significative au sport libanais, en permettant l’organisation d’événements sportifs internationaux et en offrant aux athlètes des conditions d’entraînement plus adaptées.
Le ski, un sport en pleine renaissance au Liban
Le Liban, connu pour ses stations de ski dans les montagnes du Mont Liban, voit un regain d’intérêt pour les sports de neige. Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025) met en avant le Mzaar Ski Resort, qui reste l’un des plus importants centres de sports d’hiver du Moyen-Orient.
Les compétitions locales attirent de plus en plus de jeunes athlètes, et certains skieurs libanais commencent à se distinguer dans les championnats régionaux, bien que le soutien financier reste insuffisant pour rivaliser avec les grandes nations du ski.
Technologie : Innovations, cybersécurité et transformation numérique au Liban
Un secteur technologique en quête de développement
Le Liban cherche à moderniser son infrastructure numérique et à encourager l’innovation, malgré les défis économiques et politiques. Selon Nahar (13 mars 2025), le pays est confronté à un dilemme entre retard technologique et opportunités offertes par le numérique, notamment dans le domaine des cryptomonnaies et des paiements en ligne.
L’adoption des nouvelles technologies reste limitée par le manque d’investissements, mais des initiatives locales tentent d’accélérer la transformation numérique, avec l’appui de la diaspora et de certains acteurs du secteur privé.
Les cryptomonnaies et la régulation bancaire
L’essor des cryptomonnaies au Liban suscite un vif débat entre opportunité économique et risques financiers. Nahar (13 mars 2025) indique que de nombreux Libanais se tournent vers les monnaies numériques comme alternative à un système bancaire en crise, malgré les mises en garde de la Banque du Liban contre les dangers liés à la volatilité des cryptomonnaies et l’absence de régulation.
Certaines plateformes de trading se développent, facilitant l’accès aux investissements numériques, mais leur légalité reste ambiguë en raison du cadre réglementaire flou. Le gouvernement envisage de mettre en place une régulation, mais aucune décision officielle n’a encore été prise.
La cybersécurité, un enjeu stratégique
Avec l’essor du numérique, les cyberattaques deviennent une menace croissante pour les entreprises et les institutions publiques. Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), le Liban a connu une hausse des tentatives de piratage et de fraude en ligne, ciblant notamment les banques et les plateformes de commerce électronique.
Les experts en cybersécurité alertent sur le manque de protections adéquates et l’absence d’un cadre juridique clair pour lutter contre ces menaces. Certaines entreprises commencent à investir dans des solutions de sécurité numérique, mais les infrastructures restent insuffisantes pour faire face à des cyberattaques sophistiquées.
L’innovation et les startups en difficulté
Le Liban a historiquement été un terreau fertile pour les startups technologiques, mais la crise économique ralentit leur développement. D’après Ad Diyar (13 mars 2025), les startups peinent à obtenir des financements, notamment en raison du manque de confiance des investisseurs étrangers et de l’instabilité du marché local.
Certaines initiatives cherchent à soutenir l’écosystème technologique, notamment par des incubateurs et des collaborations avec des universités, mais ces efforts restent insuffisants face aux défis structurels du pays.
People : Actualités des personnalités libanaises et de la diaspora
Célébrités et influenceurs libanais en lumière
Les personnalités libanaises, qu’elles soient dans le domaine artistique, médiatique ou politique, continuent d’attirer l’attention du public et des médias. Selon Nahar (13 mars 2025), l’International Advertising Association (IAA) a récemment rendu hommage à 15 figures emblématiques de la publicité et des médias libanais, lors d’un événement prestigieux organisé au Casino du Liban.
Parmi les lauréats, on retrouve Jean-Pierre Sikias, Joseph Ghsoub et Rami Tarad, qui ont marqué le paysage publicitaire au Liban et au Moyen-Orient. Cette reconnaissance souligne l’impact de la diaspora libanaise dans le monde des affaires et de la communication.
La scène musicale et cinématographique en effervescence
Le monde de la musique libanaise continue de se renouveler, avec de nouveaux artistes se faisant une place sur la scène régionale. Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025) met en avant la réussite de l’acteur et chanteur Jad Rahbani, qui s’est illustré dans plusieurs productions dramatiques et musicales récentes, confirmant son statut d’étoile montante du divertissement libanais.
En parallèle, le cinéma libanais connaît un nouvel essor, avec la sortie de plusieurs films en compétition dans des festivals internationaux. Les réalisateurs libanais cherchent à raconter des histoires ancrées dans la réalité sociale du pays, tout en visant une reconnaissance mondiale.
Les figures de la diaspora libanaise à l’honneur
La diaspora libanaise continue de jouer un rôle clé dans la promotion de la culture libanaise à l’étranger. Nahar (13 mars 2025) rapporte que Michel Issa, un Libanais expatrié aux États-Unis, a été récemment nommé ambassadeur du Liban à Washington, un signe de la forte présence des talents libanais sur la scène diplomatique.
En parallèle, plusieurs Libanais de la diaspora ont été distingués dans des secteurs aussi variés que la finance, la haute technologie et la gastronomie, renforçant ainsi l’image d’un Liban dynamique et influent sur la scène mondiale.
Polémiques et controverses médiatiques
Les personnalités publiques libanaises ne sont pas à l’abri des polémiques. Al Akhbar (13 mars 2025) rapporte plusieurs controverses récentes concernant des influenceurs et figures médiatiques impliqués dans des débats politiques sensibles, notamment sur la question de la normalisation des relations avec Israël.
Ces débats mettent en évidence les tensions qui traversent la société libanaise, où les opinions divergentes sur les grandes questions nationales créent souvent des affrontements médiatiques virulents.