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Ombre et chaos : l’économie informelle, dernier souffle du Liban
L’économie informelle, accentuée par le gel de 70 milliards USD dans un système financier en ruines, soutient le Liban avec 5,7 milliards USD de remises diaspora en 2025 (40-50 % du PIB). Générateurs légalisés mais hors TVA et marchés noirs prospèrent dans cette ombre dollarisée, menacée par la liste noire du GAFI. Sans confiance ni taxes, cette survie bloque toute relance, laissant un pays au potentiel immense dans un chaos hors contrôle.
Pas de réforme fondamentale du secteur financier, pas de confiance des investisseurs
#ECO: Le Parlement libanais, paralysé, retarde les réformes et le budget 2025, menaçant les finances publiques. La confiance des investisseurs reste faible, et le secteur bancaire, sans fonds locaux pour se recapitaliser, stagne. Les fonds étrangers refusent d’intervenir sans garanties et avec les acteurs actuels, limitant l’accès aux dépôts et freinant la croissance. Cette incertitude institutionnelle aggrave une crise économique déjà profonde dans un pays en quête de stabilité.
FOCUSLIBAN: La situation monétaire au Liban se dégrade
#ECO: Le 24 mars 2025, le FMI revient à Beyrouth, où la livre libanaise s’échange à 92 000 pour un dollar, les réserves de la Banque du Liban tombent à 7,9 milliards, et 82 % des Libanais sont pauvres. Les réformes – banques, secteur public, budget – exigées pour débloquer 3 milliards d’aide stagnent. La dollarisation atteint 78 % des transactions, et l’économie s’effondre. Sans volonté politique, le pays de Nawaf Salam reste au bord du précipice.
Plan de restructuration bancaire : L’influence de l’ABL sur le draft law de Baabda...
#RESTRUCTURATION: Le draft law de Baabda, influencé par l’ABL, propose un « bail-in », une recapitalisation publique, des fusions, et un remboursement sur 10 ans via des obligations pour les dépôts de moins de 100 000 dollars.
La composition du gouvernement Nawaf Salam
Après une longue attente et un processus de négociation difficile, le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a enfin dévoilé la composition du nouveau gouvernement depuis le palais de Baabda. Cette annonce marque une étape cruciale dans la stabilisation politique et la relance des réformes tant attendues. Le gouvernement comprend une équipe diversifiée de ministres, dont la mission est d’apporter des solutions adaptées aux défis du pays. Les attentes sont élevées, notamment sur les réformes économiques et la lutte contre la corruption.