Tag: détournement de fonds Liban
CNSS : soupçons de détournement massif et dérives politico-financières
Un audit interne révèle des paiements fictifs à la Caisse nationale de sécurité sociale, impliquant des agents et des prestataires médicaux. Le préjudice estimé atteint 19 milliards de livres libanaises. L’affaire, transmise au parquet financier, n’a pas encore débouché sur des mises en examen. La direction de la CNSS a sollicité une aide de la Banque mondiale pour revoir ses procédures. L’institution est accusée d’être infiltrée par des logiques politiques, minant toute réforme durable.
Banque du Liban : l’enquête sur les détournements de fonds s’intensifie au sommet de...
#JUSTICE ET BDL: L'enquête sur les détournements massifs à la Banque du Liban, impliquant notamment Riad Salamé, est devenue un test central pour la justice libanaise. La communauté internationale, en particulier le FMI et les bailleurs occidentaux, conditionne désormais toute aide substantielle à des avancées concrètes dans ce dossier emblématique. L'issue de cette affaire déterminera non seulement l'accès aux financements vitaux pour le Liban, mais aussi la crédibilité de son engagement dans la lutte contre la corruption systémique.
Les dessous du scandale : comment des ex-cadres de la Banque du Liban ont...
Une enquête révèle des fraudes massives à la Banque du Liban, où des ex-cadres auraient imposé des commissions secrètes sur les transactions en devises étrangères, aggravant la crise de liquidités. Alors que les réserves monétaires s’effondrent, des centaines de millions de dollars auraient été détournés vers des comptes offshore, plongeant les banques et l’économie dans le chaos. Malgré les preuves accablantes, aucune poursuite judiciaire majeure n’a été engagée, alimentant la colère populaire.
Scandale au sommet : comment des milliards de dollars ont été volés au Liban
Les investigations montrent que les banques suisses et luxembourgeoises ont été les principales destinations des capitaux détournés, une pratique qui s’est intensifiée au cours des dernières années. Grâce à des failles dans la réglementation, des fonds publics libanais ont été convertis en dollars et transférés discrètement vers ces établissements, souvent via des intermédiaires basés aux Émirats arabes unis ou à Chypre.Dans ce schéma, Joseph Elias Habib est accusé d’avoir mis en place un réseau de sociétés écrans, enregistrées dans des juridictions à fiscalité réduite comme les îles Vierges britanniques et le Panama, qui servaient à masquer l’origine des fonds et à faciliter leur blanchiment. Ces sociétés, qui n’avaient aucune activité économique réelle, étaient utilisées pour dissimuler des flux financiers illégaux, à travers des montages impliquant des contrats fictifs et des investissements simulés.L’utilisation de sociétés offshore a permis d’éloigner l’argent des autorités de surveillance libanaises, rendant très difficile la traçabilité des fonds. Cette pratique, bien connue dans les affaires de corruption à grande échelle, a été largement utilisée par les élites politiques et économiques libanaises pour protéger leurs fortunes personnelles au détriment de l’économie nationale.La complicité des banques libanaises et l’effondrement du système financier
Les enquêtes suggèrent également une implication de plusieurs hauts cadres du secteur bancaire libanais, qui auraient validé ces transactions douteuses en dépit des alertes émises par les organismes de contrôle financier. Ces cadres, proches de certains responsables politiques, auraient facilité la sortie massive de devises étrangères avant l’effondrement du système bancaire, mettant le pays à genoux en privant la Banque du Liban de ses réserves de dollars.L’absence de régulation efficace a permis à certains individus de retirer d’énormes sommes d’argent en toute impunité, alors que la majorité des Libanais subissait des restrictions sévères sur leurs propres dépôts bancaires. Tandis que des millions de citoyens étaient incapables d’accéder à leurs économies, des personnalités influentes profitaient de leur position privilégiée pour sécuriser leurs richesses à l’étranger.Les conséquences de ces pratiques ont été catastrophiques pour l’économie libanaise. La fuite massive de capitaux a contribué à l’effondrement du taux de change de la livre libanaise, provoquant une inflation galopante et une crise sociale sans précédent.L’impunité et l’absence de poursuites judiciaires
Malgré la gravité de ces affaires, aucune action judiciaire significative n’a été entreprise à ce jour contre les responsables présumés de ces détournements. Le système judiciaire, affaibli par des ingérences politiques et un manque de moyens, peine à engager des poursuites contre des figures influentes.Certains juges ont tenté d’ouvrir des dossiers d’instruction, mais ils ont rapidement fait face à des pressions politiques et à des blocages institutionnels. Plusieurs magistrats ont même été menacés ou démis de leurs fonctions après avoir tenté d’enquêter sur ces affaires.Le manque de volonté politique pour lutter contre la corruption endémique alimente un sentiment de frustration et d’injustice parmi la population, déjà accablée par la crise économique et l’effondrement des services publics.Les conséquences internationales et les pressions extérieures
Face à ces scandales, les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds étrangers ont exprimé leur inquiétude et leur frustration. La communauté internationale a conditionné toute aide financière au Liban à la mise en place de réformes structurelles et d’une lutte effective contre la corruption.Des pays comme la France et les États-Unis ont menacé de sanctionner les personnalités impliquées dans des détournements de fonds, en gelant leurs avoirs à l’étranger et en restreignant leurs déplacements. Cependant, ces mesures restent insuffisantes pour garantir un véritable changement, tant que le système judiciaire libanais ne sera pas en mesure d’engager des poursuites indépendantes et efficaces.Quel avenir pour la lutte contre la corruption au Liban ?
Alors que les enquêtes continuent de dévoiler l’ampleur des détournements, l’opinion publique attend des mesures concrètes et des actions judiciaires. L’impunité dont bénéficient les responsables de ces crimes financiers constitue un obstacle majeur à la reconstruction du pays, car sans justice, aucune confiance ne pourra être restaurée dans les institutions libanaises.La pression de la société civile et des organisations internationales pourrait forcer les autorités à agir, mais sans une véritable volonté politique, ces scandales risquent de s’ajouter à une longue liste d’affaires de corruption non résolues.
Affaire de corruption : des ministres et des juges dans le collimateur
Un vaste scandale de corruption secoue le Liban, impliquant Amin Salam et Ali Hamié dans des affaires de détournements de fonds et d’appels d’offres truqués. Alors que des juges sont également sous enquête, les résistances politiques freinent les poursuites. L’Union européenne et le FMI conditionnent leur aide à une transparence accrue, mais la justice libanaise est sous pression. Cette affaire représente un test décisif pour l’avenir du pays et la lutte contre l’impunité.
Autorités de contrôle ou écran de fumée ? L’inaction coupable face au pillage du...
Le Liban fait face à une crise financière aggravée par le blanchiment d’argent et les détournements de fonds. Les institutions de contrôle, censées réguler le secteur bancaire, se révèlent inefficaces face aux pratiques frauduleuses des banques et des élites politiques. Plus de 70 milliards de dollars auraient été détournés, exacerbant la crise de liquidité et la perte de confiance des Libanais dans leurs institutions. Sans réforme structurelle, ces pratiques risquent de perdurer.