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L’effondrement des services publics au Liban – Un système à l’agonie
#SOCIETE: La crise économique au Liban paralyse les services publics essentiels. Plus de 60 % des hôpitaux fonctionnent à capacité réduite, faute de médicaments et d’équipements. L’éducation est en crise, avec des frais de scolarité inaccessibles et des écoles publiques en ruine. Le gouvernement, impuissant face à la corruption et au manque de fonds, échoue à enrayer cet effondrement. Les aides internationales restent insuffisantes, laissant la population démunie face à une catastrophe sanitaire et éducative grandissante.
Édito : 4500 soldats de plus au Liban, ou comment grossir une armée sans...
#EDITO: Le gouvernement libanais a décidé d’enrôler 4500 soldats supplémentaires, malgré une crise économique sans précédent et des caisses vides. Mais comment équiper ces recrues alors que les rations, sans viande, sont payées par des pays étrangers et le matériel, souvent d’occasion, vient de dons internationaux ? Face aux menaces, une petite armée bien équipée serait plus efficace qu’un effectif accru mais sous-financé, transformant les Forces armées libanaises en une force de police symbolique.
Conférence arabe au Caire : 53 milliards pour Gaza, Israël dit non
Gaza: Le 4 mars 2025, la conférence arabe au Caire a adopté un plan égyptien de 53 milliards de dollars sur cinq ans pour reconstruire Gaza, rejetant tout déplacement forcé des 2,3 millions d’habitants. Israël a dénoncé ce projet, le jugeant "inacceptable". L’Autorité palestinienne pilotera la reconstruction, avec 400 000 logements, un port et un aéroport d’ici 2030. Les travaux débutent en avril, malgré le blocus israélien.
Le Liban en négociation avec OPEC FID pour une initiative de soutien économique
Le Liban négocie avec l’OPEC FID une initiative de soutien économique pour financer des infrastructures, soutenir les PME et renforcer le secteur financier. Alors que le pays fait face à une crise économique prolongée, ces financements pourraient être une alternative au FMI. Toutefois, l’ampleur et les conditions de l’intervention restent à définir. L’issue de ces négociations sera déterminante pour la relance économique et l’accès aux capitaux internationaux.
Les L/Cs pour les importations en baisse de 54 % en 2024
es L/Cs pour les importations ont chuté de 54 % en 2024, illustrant la crise de financement qui touche le commerce extérieur libanais. La Banque du Liban a réévalué le taux de change à 89 500 LP/USD, renchérissant les importations. La baisse des L/Cs impacte aussi les exportations, menaçant l’équilibre de la balance commerciale. Des solutions existent, mais nécessitent une stabilité monétaire et une confiance retrouvée dans le secteur bancaire.
Israël maintient ses troupes dans le sud du Liban malgré la date limite de...
Israël a annoncé le maintien de ses troupes dans le sud du Liban à cinq points stratégiques, au-delà de la date limite de retrait fixée dans l'accord de cessez-le-feu. La décision intervient en raison des violations potentielles de la trêve par le Hezbollah. Le pays insiste sur la nécessité de garantir la sécurité des communautés israéliennes et de dissuader toute menace, notamment celle soutenue par l'Iran, tout en exigeant le respect total des termes de l'accord de paix.
Les Nations unies allouent 56 millions de dollars à l’éducation au Liban en 2024...
La crise économique au Liban met en péril le secteur éducatif. Les Nations unies ont débloqué 56,1 millions de dollars en 2024 pour soutenir 500 000 élèves et enseignants, mais cela ne couvre que 49 % des besoins. Le manque de financement entraîne des fermetures d’écoles et une hausse des abandons scolaires. Sans un soutien accru de la communauté internationale, l’éducation libanaise risque un effondrement total.
Edito: Les banques zombies, Peau de Chagrin et la signature fatale
Les banques libanaises, transformées en institutions zombies, survivent artificiellement grâce à des circulaires, pendant que l’État s’effondre. Nawaf Salam tente une restructuration juste, mais fait face au sabotage du secteur bancaire, qui refuse d’assumer ses pertes. Cinq ans après la crise, l’aide internationale reste bloquée sans réforme crédible.