Tag: Parlement libanais
Le vote des expatriés au cœur d’une controverse électorale majeure
À l’approche des législatives de 2026, le débat sur l’application des articles prévoyant des sièges pour la diaspora libanaise ravive les tensions politiques. Le vote des expatriés divise les partis entre défenseurs d’une réforme inclusive et opposants craignant un déséquilibre communautaire. Problèmes logistiques, questions de représentativité et risque institutionnel rendent incertaine la mise en œuvre de la loi électorale n°44, adoptée mais jamais appliquée dans sa totalité.
Budget bloqué, Parlement déserté : l’État en panne
Le Liban s’enlise dans une crise institutionnelle : faute de quorum, le Parlement a de nouveau annulé la session sur le budget amendé. Boycott, opacité financière et blocage des réformes plongent le pays dans une impasse. Alors que le FMI attend des signaux clairs pour débloquer ses aides, l’inaction législative met en péril les équilibres économiques. Une léthargie parlementaire aux conséquences budgétaires lourdes.
Nabih Berri dénonce une agression : la souveraineté libanaise en ligne de mire
Dans un contexte de silence institutionnel, Nabih Berri a condamné les frappes israéliennes sur Beyrouth dans la nuit du 5 au 6 juin, qualifiant l’attaque d’agression contre la souveraineté du Liban. Par sa déclaration, il tente de restaurer un minimum d’autorité institutionnelle et de réaffirmer le rôle du Parlement face à l’impunité perçue des puissances étrangères. Une initiative à forte portée symbolique dans un État en crise.
Fractures au Parlement : Nawaf Salam confronté à la colère des députés sur les...
Le Parlement libanais connaît une intensification des critiques contre Nawaf Salam, accusé d’absence de vision stratégique. Al Akhbar (02/06/2025) rapporte des tensions sur la Banque du Liban, les allocations budgétaires et les retraites. Les lignes de fracture se multiplient, certains députés évoquant un manque de transparence et de justice sociale. Le budget 2025 cristallise les oppositions dans un contexte de rigueur imposée par les négociations avec le FMI et de perte de légitimité du pouvoir exécutif.
Budget 2025 : austérité sans vision et fracture politique au Parlement
Le projet de budget 2025 libanais repose sur une hausse des impôts indirects sans stratégie de croissance. Le Parlement débat d’un texte accusé de reconduire l’austérité, sans réforme de l’administration ni redéploiement des dépenses vers les services essentiels. L’investissement public reste historiquement bas, et aucun plan ne traite la dette de la CNSS ou les pertes de la Banque du Liban. Les marges budgétaires sont limitées, faute d’accords internationaux ou de financements extérieurs.
Les armes du Hezbollah dans le viseur : sanctions, pressions et silences d’État
Le Hezbollah est à nouveau ciblé par des sanctions américaines visant un député chiite. Entre pressions diplomatiques, silence du gouvernement libanais et tensions internes, le pays s’enfonce dans une ambiguïté stratégique. Le débat sur les armes de l’organisation reste verrouillé, tandis que les partenaires occidentaux réclament des garanties de souveraineté. Le Liban, pris entre fidélités internes et contraintes géopolitiques, peine à définir une position claire sans menacer son équilibre fragile.
Parlement libanais : entre promesses de réforme et blocages structurels, une démocratie en péril
#DEMOCRATIE ? Face à une crise systémique, le Parlement libanais promet depuis des années des réformes structurelles sans jamais parvenir à les concrétiser. Entre promesses politiques sans lendemain et blocages institutionnels profonds, l'organe législatif se révèle incapable de répondre aux attentes d'une population épuisée. Cette inertie chronique menace directement l'équilibre démocratique du Liban et alimente la défiance envers des institutions jugées inefficaces et déconnectées des réalités sociales.
Revue de presse du 25/04/25: tensions électorales à Beyrouth, loi sur la confidentialité bancaire et guerre à Gaza
La revue de presse du 25 avril 2025 couvre une actualité libanaise dense, entre tensions politiques liées aux élections municipales, adoption symbolique de réformes comme la levée du secret bancaire, et plans de relance touristique. Le climat judiciaire reste marqué par des blocages persistants, tandis que la diplomatie libanaise se montre absente face aux enjeux régionaux. Dans un contexte économique toujours fragile, la saison estivale devient un test décisif pour l’État et ses institutions.
Réforme du secret bancaire : un texte voté, mais quelle mise en œuvre ?
Le Parlement libanais a adopté une réforme majeure sur la levée du secret bancaire, attendue par les bailleurs internationaux. Si ce vote marque un geste politique fort, les doutes persistent quant à son application réelle. L’absence de mécanismes de contrôle clairs et les résistances institutionnelles risquent de vider la réforme de sa substance. Le défi pour le Liban est désormais de transformer une promesse législative en action judiciaire concrète.
Infographie: Secret bancaire au Liban, Quels changements ?
Avec l’abrogation du secret bancaire, le Liban opère une réforme de structure exigée par ses créanciers. Le texte, voté le 24 avril 2025, consacre l’accès sans filtre judiciaire aux données bancaires par les autorités de contrôle. Ce geste vise à rétablir la confiance dans le système financier, en proie à une crise sans précédent. Reste à savoir si cette transparence nouvelle produira un véritable effet dissuasif sur les pratiques de détournement et d’évasion.
Fin du secret bancaire au Liban : la réforme de rupture votée par le...
Le Liban tourne la page d’un système complice : le Parlement a mis fin au secret bancaire, pilier de la corruption systémique depuis 1956. Fisc, juges et organes de contrôle auront désormais un accès direct aux comptes bancaires. Cette réforme imposée par le FMI expose une élite qui s’était protégée derrière la confidentialité bancaire. Un bouleversement nécessaire pour un État en faillite, miné par l’impunité politique et la déliquescence de ses institutions financières.
Infographie: Fin du secret bancaire au Liban, qui peux accéder à quoi ?
Le Parlement libanais a voté le 24 avril 2025 la fin du secret bancaire, abrogeant définitivement la loi de 1956. Ce tournant historique permet à plusieurs autorités – judiciaires, fiscales, et de contrôle – d’accéder aux données bancaires sans filtre judiciaire. Réclamée par le FMI, cette réforme vise à renforcer la transparence et à lutter contre la corruption systémique qui gangrène le pays. L’accès élargi aux comptes bancaires bouleverse l’architecture de la confidentialité financière au Liban.
Joseph Aoun face au Hezbollah : le pari risqué de la souveraineté
#ANALYSE: Joseph Aoun mène une offensive institutionnelle mesurée pour rétablir le monopole de la violence au Liban, en misant sur l’armée comme pilier de la souveraineté. Son approche, prudente mais affirmée, cherche à contenir l’influence du Hezbollah sans provoquer de rupture politique. Entre réformes bloquées, pression diplomatique et attentes populaires, sa présidence s’inscrit dans un équilibre instable où chaque geste est scruté à la loupe, et chaque réforme un test de crédibilité.
Blocage du projet de loi bancaire : acteurs, enjeux et conséquences pour le système...
#BLOCAGE: Le projet de loi bancaire libanais, crucial pour sortir de la crise, reste bloqué par une alliance de banquiers et de responsables politiques. Alors que les réserves s’épuisent et que les déposants manifestent, les réformes attendues sur la restructuration, le secret bancaire et la gouvernance sont paralysées. Ce blocage met en péril les négociations avec le FMI et accroît l’effondrement social. La réforme du système bancaire est devenue une urgence de survie nationale.