Recevant le dirigeant religieux de la communauté druze, le Cheikh Sami Abi al-Muna, le Président de la République a réitéré son appel au dialogue national, qui concerne “tous les Libanais et “ne vise pas à réaliser un intérêt partisan ou personnel”.

Le général Michel Aoun a également déploré les réserves formulées par certains hommes politiques comme l’ancien premier ministre Saad Hariri qui a indiqué qu’il ne participera pas aux réunions, même si son allié Walid Joumblatt a confirmé sa présence

Le programme de cette conférence de dialogue repose sur trois points clés de discorde au Liban, et nous ne cherchons pas à les résoudre avant les élections, mais au moins à pacifier le débat à leur sujet, a poursuivi le chef de l’état, allusion à la crise politique actuelle suite à la paralysie du cabinet Mikati III en raison du boycott des ministres du mouvement Amal et du Hezbollah qui exigent le dessaisissement du juge Tarek Bitar en charge de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth alors que des décisions critiques doivent être adoptées par le conseil des ministres dans le cadre des réformes nécessaires au déblocage de l’aide de la communauté internationale face à la crise économique.

Le pays est pour tout le monde, note le président Aoun, poursuivant en estimant que “le développement et la prospérité sont aussi pour tout le monde” également.

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