Le premier ministre désigné Najib Mikati a rencontré, en marge du sommet de la COP27 actuellement organisé par l’ONU à Sharm el-Sheikh avec la directrice générale du Fonds Monétaire International, Kristalina Georgieva. Il aurait ainsi abordé avec elle les différentes étapes effectuées par le Liban en vue de débloquer l’aide internationale au bénéfice d’un pays des cèdres touché par une importante crise économique, l’une des pires dans le monde depuis la moitié du XIXème siècle.

Cette information intervient alors que les commissions interparlementaires se sont à nouveau réunies pour discuter d’un projet de loi instaurant un contrôle informel des capitaux, un texte polémique, décrié par les associations de déposants et par certaines sources proches d’institutions financières internationales comme n’ayant que le titre mais offrant au final, une immunité aux banques et à leurs actionnaires donc Najib Mikati lui-même, notamment en instaurant une différence entre dollar avant novembre 2019, date de l’instauration d’un contrôle informel des banques par une décision de l’Association des Banques du Liban et non les autorités de tutelle et les dollars arrivés après cette date dits dollars frais.

Des sources également proches d’institutions internationales notent qu’il ne s’agit pas de la première tentative des parlementaires du dit parti des banques de changer l’esprit des projets de loi, comme par exemple lors de l’adoption d’un projet dissolvant les agences exclûtes.

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