Scandaleuse, la réunion la semaine dernière de toutes les personnalités de rite Orthodoxe a l’appel du Métropolite de Beyrouth ; suscitée par la réaffectation du Mohafez de la capitale.

Honteuse, la déclaration du Vice-Président de l’Assemblée Nationale a l’issue de ce rassemblement auquel ont pris part les membres, même supposés laïcs, de tout l’échiquier politique local. 

Révoltant que peu de voix de ceux qui se rangent sous la bannière du soulèvement du 17 Octobre, se soient fait entendre pour fustiger le grand bond en arrière d’une communauté qui se targue d’être, aux dires de Mr Ferzli, la moins sectaire et la plus progressiste.  

Aussi, Il ne s’est pas trouvé un ou une notable pour, décence oblige, recommander que cette expression sectaire puisse être traitée en coulisse ; ceci quant à la forme.

Il ne s’est pas trouvé un ou une notable pour souligner le danger de pareille intervention sectaire qui sape les bases de l’émergence d’une attitude citoyenne, prônée a l’unisson par tous les présents et les groupes ou institutions dont ils sont membres ; ceci quant au fond.

Illustrations d’un double langage pervers, qui va sacraliser le rôle et le pouvoir des communautés dans la gestion de notre service public pourtant promis à de grandes réformes et responsabilités. 

Il est triste que les ‘’Grecs Orthodoxes’’ veulent s’y rallier, au lieu d’être les initiateurs du changement. 

Un commentaire?