Le ministre de la santé publique, Dr. Firas Abiad, a tenté d’expliquer l’arrêt des subventions concernant certains médicaments importés dont des alternatives sont produites localement.

Il estime ainsi que les économies réalisées serviront à financer l’achat de médicaments oncologiques supplémnetaires lors d’une conférence de presse en présence de la directrice du département de l’inspection pharmaceutique, Dr Colette Raidi, et la vice-présidente du syndicat des usines pharmaceutiques du Liban, Berta Abou Zeid.

Ainsi, l’industrie pharmaceutique locale devrait obtenir des subventions supplémentaires en contrepartie de l’arrêt du financement des médicaments importés dont il existe une alternative locale. “Le soutien à la médecine locale va monter à environ six millions de dollars, après qu’il était de deux millions de dollars par mois”, note Firas Abiad avec pour objectif à terme, une autosuffisance.

Aussi, une partie de la production domestique pourrait être à son tour exportée afin de ramener des devises étrangères supplémentaires.

Parallèlement, des efforts se poursuivent en vue d’obtenir des quantités supplémentaires de médicaments anticancéreux alors que le budget 2022 serait “modeste”, selon les termes du ministres alors qu’il atteignait 140 millions de dollars au titre de l’exercice précédent.

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