De graves incidents ont actuellement lieu dans le quartier de Hamra à Beyrouth où les Forces de Sécurité Intérieure (FSI) ont fait usage de la force.

Les personnes qui feraient usage de la violence contre les Forces de Sécurité entonneraient le slogan “shiah ghobeyri …” et seraient identifiés comme des membres du Mouvement Amal, indiquent plusieurs témoignages diffusés par les chaines de télévision. Certains d’entre eux se seraient pris également aux manifestants et aux forces de sécurité intérieure.

Pour l’heure, le bilan fait état de 30 personnes soignées sur places et 20 blessés transportés vers les hôpitaux de la région.

Des membres des FSI ont ainsi été vus réagir avec violence, notamment avec des gaz lacrymogènes et à coup de matraques face à des individus, qui de leurs parts répliquaient par des feux d’artifices et de cailloux.

Devant une caméra de la télévision Al Jadeed, un membre des forces de l’ordre a été aperçu presque étranglant un manifestant, provoquant l’intervention du journaliste sur place afin de l’en empêcher.

Les forces de sécurité appellent, par un communiqué, au retrait des manifestants pacifiques afin d’intervenir contre les personnes les plus violentes.

Par ailleurs, plusieurs établissements financiers de cette rue commerçante ont été visés par des manifestants, avec des devantures forcées.

Pour rappel, les banques libanaises sont accusées par les manifestants d’être en partie responsables de la crise économique que traverse actuellement le Liban. L’Association des Banques du Liban (ABL) avait décidé, début novembre, de mettre en place un contrôle des capitaux, interdisant le transfert de fonds à l’étranger et limitant les retraits en devises, aggravant la précarité des emplois, les autres secteurs d’activité étant déjà fortement impactés par la crise du dollar.

1 COMMENTAIRE

  1. Transfert de fonds du Liban vers un ailleurs meilleur ça ne fait pas rentrer de fonds dans le pays, les banques étrangères sont réticentes aux virements vers certaines même refusent par manque de confiance, depuis longtemps, ne croyant plus dans la solvabilité de ces établissements libanais

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