“En révélant à quel point notre gouvernement nous espionne, nous écoute et lit nos échanges les plus intimes, que nous soyons américains ou étrangers, alliés ou ennemis déclarés, Edward Snowden nous a rendu un service sans équivalent à l’aune de l’histoire récente. Même Daniel Ellsberg, qui avait rendu publics des documents dérobés au Pentagone en 1971, n’avait pas autant mis en lumière la malfaisance et la propension au mensonge de notre gouvernement.” Russell Banks.

Aujourd’hui la donne de la gouvernance est dans le collimateur des méfiances et des critiques. La violence militaire reflète faussement les impuissances démocratiques des Etats à détecter, l’émergence des conflits, à structurer la prévention des dégradations, à rétablir par tous les moyens les éléments favorables au dialogue, à faire correspondre la raison du droit au respect des diversités religieuses et culturelles et à remettre en question la légitimité de tout pouvoir abusif.

Les conséquences négatives des exclusions sociales en Europe, la crainte de leurs fréquences avec la venue des nouveaux migrants et le risque élevé des tendances extrémistes suffisent-ils pour convenir à l’intensité des frappes militaires au Moyen Orient?! Elles sont menées et orchestrées entre de grandes puissances pour canaliser, repositionner et amoindrir de différentes façons des bandes multiples et adverses de mercenaires et de criminels. L’objectif de la “bienveillance” se réduit à transformer le quotidien de la planète en une course de rééquilibrages complexes sans la perspective de construire son rétablissement. Les moyens utilisés ne se limitent pas seulement aux multiples formes d’agressions afin de démarquer les avancées géopolitiques, mais à la suspension des nombreuses consciences libres qui cherchent à protéger des valeurs humaines claires, non assujetties aux intérêts conjoncturels et bâties sur la diplomatie des meilleures dispositions au long souffle.

Néanmoins, elle se planifie à la maturation des conflits. La lutte dite constante pour la Paix se réduit à freiner différemment des envahisseurs “fous” mais armés, redoutables  et dramatiquement incontournables. C’est sur ce même terrain des nouvelles “normes” dites “civilisées” que s’installe une marginalisation du rôle des individus, en particulier ceux qui défendent les modes de pensées et les actions pragmatiques de conciliations. Les démocraties signent-elles aujourd’hui, le prix d’une défaite prochaine? Serait-elle celle qui génèrera les prochains exterminateurs du droit de vivre et de coexister? Non, la raison d’Etat ne peut réellement exister par la voix des gouvernements et des parlements qui autorisent la priorité des actions autoritaires et brutales au lieu de celles qui engendrent la Paix!! Des présidents de grandes nations peuvent-ils être encore reconnus pour leurs compétences quand ils génèrent les terribles causes des symptômes à “éliminer”dans le monde !?

Joe Acoury.

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