En cette Journée mondiale du bonheur, le Liban se retrouve à un carrefour. Classé 123ème pays le plus heureux du monde l’année dernière, le pays est encore marqué par une crise économique et sociale profonde. Pourtant, une lueur d’espoir subsiste, portée par la résilience du peuple libanais et sa volonté de reconstruire un avenir meilleur.
Le bonheur, un défi en temps de crise
Le Liban a connu une année 2024 particulièrement difficile. La crise économique a entraîné une hyperinflation, une pauvreté croissante et une dégradation des services publics. La pandémie de COVID-19 et l’explosion du port de Beyrouth en 2020 ont aggravé la situation, laissant de nombreuses familles endeuillées et traumatisées.
Des lueurs d’espoir dans la tempête
Malgré les épreuves, le peuple libanais n’a pas perdu espoir. La solidarité et l’entraide se manifestent dans de nombreux domaines. Des initiatives locales et internationales contribuent à soulager les plus démunis et à reconstruire les infrastructures endommagées.
Cependant, il est regrettable de constater que les inégalités sociales ont de nouveau pris une tournure plus sévère. Cela se manifeste dans de nombreux aspects de notre société, tels que l’accès à l’éducation, la santé, le logement et l’emploi. Les personnes issues de milieux défavorisés sont souvent confrontées à des obstacles plus importants dans ces domaines, ce qui accentue encore davantage les disparités existantes. Cette situation est préoccupante et ne peut être ignorée.
D’autre part, la notion de bonheur est souvent mal comprise ou mal interprétée. Il est important de comprendre que le bonheur ne signifie pas nécessairement participer à des fêtes ou à des événements sociaux à toute heure du jour ou de la nuit. En réalité, le bonheur est plus profond et plus significatif que cela. Il ne se limite pas à des moments de plaisir éphémère ou de satisfaction immédiate.
Le véritable bonheur réside dans le partage de ce sentiment avec les autres. Cela peut impliquer de passer du temps avec la famille ou les amis, de se livrer à des activités qui nous passionnent, ou simplement de profiter de moments de tranquillité et de contemplation. Le bonheur est une expérience personnelle qui prend une valeur ajoutée lorsqu’elle est partagée. Il ne s’agit pas seulement de ce que nous ressentons, mais aussi de ce que nous apportons aux autres.
La jeunesse, moteur du changement
La jeunesse libanaise est particulièrement active dans la recherche de solutions. De nombreux jeunes s’engagent dans des initiatives associatives, culturelles et entrepreneuriales pour faire face à la crise et proposer des alternatives positives.
Un long chemin vers le bonheur
Le chemin vers le bonheur au Liban sera long et semé d’embûches. La reconstruction du pays passe par des réformes économiques et sociales profondes, ainsi que par la lutte contre la corruption et l’impunité.
En cette Journée mondiale du bonheur, il est important de célébrer la résilience du peuple libanais et de réaffirmer notre engagement à soutenir ses efforts pour un avenir meilleur.