Le Bureau de la lutte contre les stupéfiants déjoue une tentative de contrebande de 16 000 comprimés de drogue cachés dans des boîtes alimentaires
Le Bureau de la lutte contre les stupéfiants des Forces de sécurité intérieure libanaises a annoncé avoir déjoué une importante opération de contrebande de drogue, lors de laquelle environ 16 000 comprimés de Captagon ont été découverts, dissimulés dans des boîtes de produits alimentaires, et destinés à être exportés à Dubaï via l’aéroport international de Beyrouth.
Les détails de l’opération
Selon le communiqué publié par la direction générale des Forces de sécurité intérieure, cette opération s’inscrit dans le cadre d’un suivi minutieux visant à poursuivre et arrêter les individus impliqués dans les réseaux de trafic de drogue. Dans le cadre d’un plan plus large mis en place par la police judiciaire pour combattre la propagation des stupéfiants sur l’ensemble du territoire libanais, des informations ont été recueillies concernant une tentative de contrebande de drogue par une organisation criminelle.
Les enquêteurs du Bureau de la lutte contre les stupéfiants ont découvert que cette organisation préparait une opération de trafic, cachant des substances illicites dans des boîtes de produits alimentaires destinées à être expédiées à Dubaï via l’aéroport de Beyrouth.
Une opération minutieuse
Grâce à des enquêtes approfondies et une surveillance rigoureuse, les autorités ont réussi à localiser l’endroit où le colis devait être livré, sur la route menant à l’aéroport. Lors d’une opération bien planifiée, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de deux individus :
- A. N. D. (né en 1990, de nationalité libanaise).
- M. H. (né en 1988, de nationalité libanaise).
Les forces de sécurité ont saisi en leur possession une quantité de boîtes alimentaires contenant environ 3 kg de comprimés de Captagon, soit un total de 16 000 pilules, dissimulées avec un savoir-faire notable. Ces drogues étaient prêtes à être exportées.
Un combat continu contre le trafic de drogue
Cette arrestation s’inscrit dans la lutte continue contre le trafic de drogue au Liban, un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années, en raison des difficultés économiques et de la faiblesse des institutions de l’État. Le Captagon, un stimulant de type amphétamine, est devenu l’une des drogues les plus populaires dans la région, avec des réseaux de trafiquants qui utilisent le Liban comme plaque tournante pour l’exportation vers les pays du Golfe.
L’opération a été menée sous la supervision des autorités judiciaires compétentes, et une enquête est en cours pour arrêter les autres membres impliqués dans cette tentative de contrebande.
Contexte actuel et enjeux sécuritaires
Le Liban est depuis longtemps confronté à des réseaux de trafiquants de drogue, qui profitent de la situation socio-économique instable du pays pour intensifier leurs activités. Le Captagon, notamment, est souvent produit dans la région et transite par le Liban avant d’être exporté vers d’autres marchés, principalement dans les pays du Golfe.
Ces réseaux criminels représentent une menace non seulement pour la sécurité intérieure, mais également pour les relations diplomatiques avec des pays voisins, qui accusent souvent le Liban d’être un point de départ pour le trafic de stupéfiants. Les autorités libanaises, malgré des ressources limitées, continuent de mener des opérations similaires pour contenir cette menace croissante.
Les Forces de sécurité intérieure réaffirment leur détermination à poursuivre cette lutte et à démanteler ces réseaux, même si les défis restent considérables dans un contexte économique et politique difficile.