Les banques libanaises sont toujours soumises à d’intenses pressions alors que le gouvernement pourrait annoncer qu’il ne paiera pas la totalité de sa dette. Ainsi, les liquidités et les profits du secteur bancaire pourraient s’effondrer, note Fitch Solutions.

Fitch Solutions s’attend à la poursuite de la contraction des activités de prêt des banques libanaises, estimant par ailleurs que l’épidémie liée du coronavirus COVID19 accentue cette perspective.

Par ailleurs, le contrôle des capitaux unilatéralement instauré en novembre dernier par l’Association des Banques du Liban qui limite le cash inflow et encore la contraction du PIB vont également impactés les dépôts bancaires et limiter les dépôts.

Le volume des prêts devrait également diminuer de 11.4% en 2020, démontrant que le secteur continue à souffrir, même en dépit de la baisse des taux des prêts en raison de l’instabilité politique, d’une demande interne faible et de la crise économique.

Les banques libanaises feraient également face à d’importantes pertes de revenu avec la déclaration d’un état de défaut de paiement sur les obligations internationales.