Oh, l’Europe ! Ce continent romantique qui fantasme une défense commune digne d’un film de super-héros, avec des tanks rutilants, des avions qui déchirent le ciel, et une armée tellement impressionnante que même les méchants y réfléchiraient à deux fois. Sauf que, soyons sérieux, l’Europe de la Défense, c’est plutôt un sketch de comédie : ça fait beaucoup de bruit, ça gesticule dans tous les sens, mais au final, ça ne va nulle part. Et comble du gag : nos jouets militaires préférés, gentiment fournis par nos amis américains, risquent de rester en mode « stand-by » le jour où on aura vraiment besoin d’eux. Codes de blocage, dépendance chronique, et un Donald Trump qui papote avec Moscou pendant qu’on compte les moutons – bienvenue dans le grand cirque de la souveraineté européenne !
L’Oncle Sam, le marionnettiste aux doigts crochus
Commençons par l’évidence, celle qui pique un peu : l’Europe est accro aux armes américaines. Pourquoi se casser la tête à fabriquer nos propres gadgets quand on peut commander direct chez Boeing ou Lockheed Martin ? Les Allemands ont leurs F-35 tout neufs, les Danois aussi, et les Britanniques paradent avec leurs missiles nucléaires Trident, made in USA avec amour. Ça claque dans les défilés, ça impressionne dans les réunions de l’OTAN, et ça donne l’illusion qu’on est une puissance militaire respectable. Sauf que – roulement de tambour – ces merveilles technologiques viennent avec une petite surprise : des codes de verrouillage.
Oui, vous avez bien lu. Nos joujoux high-tech ont une télécommande, et elle est entre les mains de l’Oncle Sam. Imaginez le tableau : une horde ennemie fonce sur Hambourg, les généraux allemands hurlent « F-35, en l’air ! », et là, rien. Que dalle. Juste un petit bip et un message : « Accès refusé. Veuillez contacter votre administrateur à Washington ». À Copenhague, les Danois regardent leurs avions comme des sapins de Noël sans guirlandes, et à Londres, les missiles nucléaires restent au garage parce que quelqu’un, quelque part, a oublié de cocher la case « autorisation » sur un formulaire yankee. C’est hilarant, non ? Enfin, si on aime rire jaune.
Une puissance militaire qui n’en est pas une
Et là, on touche au cœur du problème : cette dépendance remet carrément en cause la puissance militaire européenne actuelle. On se pavane avec nos équipements rutilants, on bombe le torse en disant qu’on peut rivaliser avec les grands, mais au fond, on n’est qu’un tigre de papier. Sans les codes, sans les mises à jour logicielles, nos F-35 ne sont que des sculptures modernes, et nos missiles Trident, des décorations hors de prix. Alors, la prochaine fois qu’un général européen fanfaronne sur notre « puissance de feu », rappelez-lui gentiment que cette puissance dépend d’un coup de fil à la Maison-Blanche. Et priez pour qu’ils décrochent.
La France, le village gaulois qui résiste encore et toujours
Au milieu de ce fiasco, il y a la France. Oui, la France, ce pays qui énerve tout le monde avec son coq prétentieux, ses fromages qui puent, et sa manie de vouloir faire cavalier seul. Eh bien, pour une fois, on peut dire merci à cette obsession gauloise pour l’indépendance. Pendant que les autres Européens jouent aux apprenants sorciers avec des gadgets américains, la France, elle, a ses Rafale, ses missiles nucléaires, et une défense qui ne demande pas la permission à un sénateur du Texas pour fonctionner. Par Toutatis, on dirait presque le village d’Astérix, entouré d’envahisseurs mous du genou !
Le Rafale, c’est un peu la potion magique de l’aviation : il vole comme un aigle, il cogne comme Obélix, et surtout, il n’a pas besoin d’un mot de passe romain – pardon, américain – pour décoller. Les missiles nucléaires français ? Pareil. Pas de cadenas numérique, pas de « désolé, réessayez demain ». Si Paris décide de faire tomber une enclume sur l’ennemi, elle tombera, et gare à ceux qui sont dessous ! Bon, d’accord, les AWACS français viennent un peu des États-Unis, mais disons que c’est comme un sanglier mal cuit dans le banquet : ça passe, à condition de ne pas trop y penser.
Cocorico, mais sans potion magique pour tout le monde
Cela dit, ne crions pas « Ils sont fous ces Romains ! » trop vite. La France a beau jouer les héros solitaires, elle n’est pas Astérix avec une gourde inépuisable de potion magique. Ses Rafale et ses sous-marins nucléaires, c’est du lourd, mais ça ne suffit pas à protéger toute la Gaule européenne si les F-35 allemands restent cloués au sol comme des menhirs mal taillés, et si les Trident britanniques jouent les belles au bois dormant dans leurs silos. Même les Gaulois les plus fiers ont leurs limites : une défense autonome, c’est bien joli, mais face à une menace massive – disons, une légion entière de barbares modernes –, ça risque de faire aussi court qu’un combat entre Idéfix et un centurion.
Imaginez la scène : les envahisseurs débarquent, les voisins appellent à l’aide, et la France envoie ses Rafale en hurlant « Par Belenos, on va leur montrer ! ». Sauf que, pendant ce temps, les F-35 teutons restent au hangar, les Danois pleurent sur leurs jouets cassés, et les Britanniques regardent leurs missiles en se demandant où est passé le manuel d’utilisation. Résultat ? Le village gaulois tient bon, mais le reste de l’Europe ressemble à une plaine après le passage des sangliers d’Obélix : un sacré bazar. Bref, la France est un îlot de résistance dans un océan de dépendance, mais un îlot, même avec des druides malins, ne fait pas une forteresse. Il faudrait un banquet géant et une bonne dose de potion pour tout le monde – et encore, ça ne réglerait pas tout.
Au fait, Merci De Gaulle !!
L’Europe, un colosse aux pieds d’argile numérique
Revenons à l’échelle européenne, parce que c’est là que le spectacle devient franchement savoureux. Depuis des lustres, on nous bassine avec l’Europe de la Défense : des discours grandiloquents, des sommets à n’en plus finir, des projets qui brillent sur papier glacé. Et pour quel résultat ? Une armée qui risque de rester paralysée faute de clés numériques. C’est presque émouvant, cette capacité à rêver d’un destin glorieux tout en trébuchant sur les détails les plus basiques.
Prenons l’OTAN, ce club select où l’Europe joue les seconds rôles. On adore se blottir sous l’aile protectrice des États-Unis, mais le hic, c’est que cette aile est un peu capricieuse. Pourquoi les Américains nous laisseraient-ils jouer avec leurs jouets si ça ne sert pas leurs intérêts ? Ils ont tout à gagner à nous garder sous perfusion : ça fait tourner leurs usines, ça renforce leur emprise, et ça leur permet de nous tenir en laisse quand ça les arrange. Pendant ce temps, on signe des chèques, on dit merci, et on se retrouve avec une défense qui n’en est pas une. Chapeau, les gars !
Trump, Poutine, et nous au milieu
Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que Donald Trump remet une couche de sel sur la plaie. Pendant qu’on tergiverse à Bruxelles, le voilà qui pactise avec Moscou, discutant tranquillement non seulement de l’Ukraine, mais aussi de la Finlande et des pays baltes. Oui, vous avez bien entendu : les pays baltes, ces petits bouts d’Europe qui comptent sur l’OTAN – et donc sur les États-Unis – pour ne pas finir sous le tapis rouge du Kremlin. Imaginez Trump et Poutine autour d’un burger et d’une vodka, traçant des lignes sur une carte comme deux gamins qui jouent à Risk : « Toi, tu prends Kyiv, mais aussi Helsinki, et les Baltes ». Trois pour le prix d’un. Pendant ce temps, nous, on regarde nos F-35 inutiles et on se demande si on a bien fait de mettre tous nos œufs dans le panier américain.
Si Trump commence à négocier avec Poutine sur notre dos, qu’est-ce qui nous garantit que les accords de défense avec les États-Unis tiendront ? Rien, absolument rien. Le bonhomme n’est pas exactement connu pour sa fidélité aux traités – demandez aux Ukrainiens ce qu’ils en pensent. Et pendant qu’il joue les cow-boys avec son pote Vladimir, les Finlandais et les Baltes croisent les doigts pour que l’OTAN ne devienne pas juste un souvenir nostalgique. Alors oui, nos armes sont peut-être bloquées par des codes, mais le vrai danger, c’est que les États-Unis pourraient carrément nous laisser tomber, avec un petit tweet en guise d’adieu : « Europe, you’re on your own. Sad ! ».
La solution : des usines, de l’argent, et un bon coup de balai
Alors, que faire face à ce naufrage ? Parce qu’on ne va pas rester là à rigoler pendant que le bateau coule. Première étape, et elle est non négociable : il faut des industries locales, indépendantes des États-Unis. Fini les emplettes chez l’Oncle Sam, fini les armes avec des menottes électroniques. On veut des usines européennes qui fabriquent des avions, des tanks, des missiles – bref, tout ce qu’il faut pour ne plus dépendre d’un coup de fil à Washington. Oui, ça va coûter cher, oui, ça va prendre du temps, mais franchement, on n’a plus le choix.
Deuxième étape : il faut dépenser, et pas qu’un peu. La défense européenne doit être pérennisée face aux nouvelles menaces – drones, cyberattaques, guerres hybrides – et ça ne se fera pas avec des bouts de ficelle. Il faut revoir tout le dispositif, mettre des milliards sur la table, et surtout, repenser les accords bilatéraux qui nous lient aux États-Unis. Parce que si Trump discute avec Poutine de nos frontières pendant qu’on dort, ces accords ne valent plus grand-chose. Il est temps de sortir du cocon de l’OTAN et de voler de nos propres ailes – ou au moins d’apprendre à marcher sans béquilles.
Un défi titanesque, une volonté microscopique
Mais soyons réalistes : tout ça, c’est plus facile à dire qu’à faire. Construire une industrie militaire autonome, ça demande des décennies, des consensus improbables, et une volonté politique qu’on n’a jamais vue en Europe. Entre les Allemands qui veulent économiser, les Italiens qui veulent improviser, et les Français qui veulent tout contrôler, on risque de finir avec un projet bancal, moitié rêve, moitié cauchemar. Et pendant ce temps, les menaces s’accumulent, Trump joue les cow-boys, et nos armées restent des colosses aux pieds d’argile. Bravo les européens!
Rire pour ne pas hurler
Alors, où va-t-on avec tout ça ? Probablement nulle part, comme d’habitude. L’Europe va continuer à tergiverser, à acheter américain par paresse, et à se lamenter quand les choses tourneront mal. Les Allemands garderont leurs F-35 comme des souvenirs inutiles, les Britanniques feront semblant que leurs Trident fonctionnent, et la France jouera les Don Quichotte jusqu’à ce que le vent tourne. C’est absurde, c’est rageant, mais c’est tellement nous. Sauf si, par sursaut d’honneur, les choses changent finalement. Croisons les doigts !!
En attendant, rions un peu. Rions de cette dépendance qui nous ridiculise, rions de ces armes bloquées par un mot de passe oublié, rions de nos dirigeants qui signent des contrats sans voir les pièges. Parce que l’humour, au moins, ne risque pas d’être verrouillé par un code américain. Alors, levons nos verres à l’Europe de la Défense, ce projet magnifique qui ne décolle pas, et espérons qu’un jour, peut-être, on apprendra à se défendre tout seuls. Ou pas.