Le Président de la commission parlementaire de la santé, le député Assem Araji a appelé la population à respecter les mesures de distanciation face au coronavirus en raison de la propagation rapide du variat Omicron dans dans d’autres pays. “Il y a une grande possibilité qu’elle se propage au Liban comme d’autres pays qui ont pris des mesures d’envergure comme les États Unis ou en Europe”, note le parlementaire.

Selon Assem Araji, 80% des lits covid seraient déjà actuellement occupées. S’il s’agit donc d’augmenter le nombre de lits disponibles, la crise économique, la dégradation de la parité entre la livre libanaise et le dollar, ainsi que l’émigration d’un certain nombre de membres du personnel hospitalier rendent difficiles la situation.

Cette situation pourrait d’autant plus se dégrader que le secteur médical ne pourrait pas être en mesure de faire face à une nouvelle épidémie majeure de la covid 19 après les fêtes de fin d’année, “si le citoyen ne se conforme pas et les ministères et départements concernés n’appliquent pas les mesures et mesures préventives, et si les citoyens échouent ou s’abstiennent de se faire vacciner”.

Côté secteur médical, les hôpitaux aussi sonnent la sonnette d’alarme, avec une mise en garde contre une catastrophe sanitaire inévitable d’ici quelques jours, constatant que le nombre d’infections au coronavirus augmente de manière significative, et avec lui le besoin d’hospitalisation, notamment dans les services de soins intensifs. Ils indiquent avoir dû fermer des départements COVID en raison de difficultés financières et du manque de ressources humaines nécessaires. Ces difficultés financières induisent également des pénuries d’oxygène, des réactifs de laboratoire, des médicaments et des fournitures médicales nécessaires compte tenu des demandes des fournisseurs à être payés en dollars frais.

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