Le cadastre a mis en garde contre un possible effondrement de bâtiments endommagés par l’explosion de grande ampleur qui a ravagé le port de Beyrouth et les quartiers alentours. Certains pourraient même s’effondrer, estime l’administration libanaise.

Pour rappel, le dernier bilan – toujours provisoire – fait état de 113 morts et de plus de 100 disparus. 4000 personnes seraient également blessées.

Le cadastre appelle donc les autorités compétentes à mener une enquête précise sur le terrain et à indiquer la gravité de la situation actuelle. Sur 16000 bâtiments endommagés, 260 immeubles menaceraient de s’effondrer, notant par ailleurs que 25% des immeubles de la capitale sont âgés de plus de 50 ans. Cependant, ces premières statistiques sont probablement sous-estimées, les véritables estimations des dégâts ne pouvant être menées du jour au lendemain.

Les autorités libanaises appellent donc la population à éviter les rassemblements à proximité des immeubles endommagés jusqu’à leurs mises en sécurité.

Il s’agit ensuite d’étudier les conséquences de l’explosion sur les nouveaux bâtiments et les anciens bâtiments. Il s’agira de sauver les bâtiments existants, une chose qui pourrait s’avérée ardue en raison de la crise économique que traverse le Liban, note l’institution.