Tag: Port de Beyrouth
Revue de presse du 04/07/25: Frappes israéliennes et impacts civils sur la route de...
La revue de presse du 4 juillet 2025 dresse un tableau précis de la situation libanaise, entre tensions politiques internes, pressions diplomatiques régionales et aggravation des vulnérabilités économiques et sociales. Du débat autour du désarmement du Hezbollah aux blocages judiciaires, en passant par la dégradation des conditions de vie et l’exode rural, elle met en lumière les fractures d’un pays confronté à une instabilité chronique.
Reprise du trafic portuaire : Le Port de Beyrouth enregistre 1,44 million de tonnes...
#ECO: Au premier trimestre 2025, le Port de Beyrouth a traité 1,44 million de tonnes de fret, soit une hausse de 10,8 % sur un an. Les importations ont fortement progressé de 13,3 %, tandis que les exportations ont reculé de 3 %. Le mois de mars 2025 marque un pic d’activité avec 558 000 tonnes traitées. En parallèle, le Port de Tripoli a aussi enregistré une hausse de son trafic, malgré une forte baisse des exportations.
Dépendance aux importations : quelle marge pour la souveraineté alimentaire ?
Le Liban importe plus de 80 % de sa nourriture, exposant sa population aux chocs logistiques, économiques et géopolitiques. Face aux ruptures d’approvisionnement et à l’inflation, la souveraineté alimentaire refait surface comme enjeu stratégique.
Haïfa sous missiles, Beyrouth sous pression logistique
La paralysie partielle du terminal israélien de Haïfa déclenche une surprime maritime de 400 USD par conteneur et dévie les routes pétrolières via Port-Saïd. Beyrouth, dépendante du transbordement régional, voit ses coûts grimper : blé, carburant, pièces détachées, tout s’alourdit tandis que la livre fléchit. Tripoli n’est pas assez profond, Limassol sature et le dragage d’urgence reste théorique. Le risque logistique se traduit en hausse du pain, du diesel et en ponction accélérée des réserves en devises.
Liban entre Israël et Iran : l’équilibre impossible ?
Haïfa bombardée, Ispahan riposte : en six jours, Beyrouth impose une neutralité active qui vacille déjà. Les violations aériennes se multiplient, la Finul menace de se réduire, la livre perd 4 %, les ports paient 400 USD de surprime par conteneur. Trente-quatre ambassadeurs redéployés tentent d’arracher des garanties, tandis que la société civile improvise des filets face au vide sécuritaire. Un équilibre fragile, tributaire de réserves en devises qui fondent à vue d’œil.
Revue de presse du 17/06/25: escalade Israël-Iran et posture libanaise
Du duel Israël-Iran aux répliques économiques, la presse du 17 juin 2025 trace un Liban sur le fil : Baabda proclame la neutralité tandis que les réserves monétaires s’amenuisent, le Parlement bataille sur la restructuration bancaire et la diplomatie redéploie trente-quatre ambassadeurs. Les dossiers humanitaires s’alourdissent, mais la création culturelle et le championnat Ansar-Safa prouvent une résilience toujours vivace. Sous tension, la société malmène l’inflation et invente de nouvelles solidarités dans les quartiers et sur les scènes artistiques.
Les recettes douanières du Liban atteignent un record de 196,3 millions USD au T1...
Les recettes douanières du Liban ont atteint 17 569,2 milliards LBP au T1 2025, soit 196,3 millions USD, en hausse de 163,6 % par rapport à 2024. Cette progression historique s'explique par l’unification du taux de change à 89 500 LBP/USD. La TVA à l’importation constitue plus de 60 % des recettes. Bien qu’encourageant, ce rebond reste en grande partie nominal, sans réelle reprise des volumes d’importation, et soulève des questions sur la durabilité du modèle fiscal.
Le déficit commercial du Liban s’élargit de 13 % pour atteindre 5,1 milliards USD...
Le Liban a enregistré un déficit commercial de 5,1 milliards USD au premier quadrimestre 2025, en hausse de 13 % sur un an. Les importations ont progressé de 14 % à 6,22 milliards USD, tandis que les exportations ont augmenté de 18 % à 1,16 milliard USD. Le taux de couverture reste faible, à 18,7 %. Les importations non pétrolières dominent, et la Chine reste le principal fournisseur. Les réformes restent urgentes pour inverser la tendance.
Port de Beyrouth : cinq ans après, un dossier judiciaire paralysé entre silence et...
Cinq ans après l’explosion du port de Beyrouth, l’enquête judiciaire demeure bloquée. Aucun successeur n’a été nommé au juge d’instruction, les institutions restent silencieuses, et les familles des victimes exigent des réponses. Les dossiers annexes sur les services de sécurité, le nitrate d’ammonium et les réseaux portuaires n’avancent pas. Ce gel révèle les résistances politiques et administratives à toute transparence.
Le port de Beyrouth traite 881 000 tonnes de marchandises en deux mois, mais...
Le port de Beyrouth a traité 881 000 tonnes de marchandises au cours des deux premiers mois de 2025, en hausse de 9,2 % par rapport à l’année précédente. Cette progression reste largement alimentée par les importations, les exportations demeurant faibles. Le nombre de navires en baisse et les infrastructures encore partiellement reconstruites traduisent une reprise fragile. En l’absence de réforme portuaire, le principal hub maritime du Liban fonctionne en sous-capacité malgré son potentiel stratégique.
Activité portuaire en hausse en janvier 2025 à Beyrouth et Tripoli : 520 000...
En janvier 2025, les ports de Beyrouth et Tripoli ont traité 520 000 tonnes de marchandises, soit une hausse de 11,8 % par rapport à janvier 2024. Le nombre total de navires est passé de 105 à 117. Beyrouth a traité 69,6 % du trafic, Tripoli 30,4 %. La majorité des flux concerne des importations. Les conteneurs EVP ont progressé dans les deux ports. Tripoli poursuit son expansion grâce à de nouveaux investissements logistiques.
Port de Beyrouth : Hassan Diab entendu par le juge Bitar, un tournant pour...
L’ancien Premier ministre Hassan Diab a comparu devant le juge Tarek Bitar dans le cadre de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth. Ce geste marque une possible relance d’un dossier longtemps paralysé par les pressions politiques. Soutenu par les nouvelles autorités, Bitar a également interrogé d’anciens chefs sécuritaires. La justice libanaise est sous pression intérieure et internationale pour aboutir dans cette affaire devenue le symbole de l’impunité d’État au Liban.
Le port de Beyrouth décroché par les hubs du golfe malgré une stabilité du...
#FOCUS: En 2024, le port de Beyrouth, avec 5,4 millions de tonnes de fret, décroche face aux hubs du golfe tels que Jebel Ali et Djeddah. Freiné par une gouvernance paralysée et l'absence d’investissements, le port perd en compétitivité alors que ses concurrents modernisent massivement leurs infrastructures. Les tensions géopolitiques aggravent la désaffection des transporteurs. Sans réforme rapide, Beyrouth risque de s’effacer durablement des routes commerciales régionales, privant le Liban d’un levier vital pour son redressement économique.
Le volume de marchandises au port de Beyrouth augmente de 9 % sur un...
#ECO: Le port de Beyrouth a enregistré une hausse de 9,1 % de son trafic de marchandises sur les deux premiers mois de 2025, atteignant 880 100 tonnes, son niveau le plus élevé depuis 2019. Le nombre de conteneurs a également progressé de 9,5 %, tandis que le nombre de navires a baissé. Le transbordement, lui, chute de 32,9 %, révélant des fragilités dans la stratégie logistique du port.