Une interpellation à un barrage routier
Les Forces de Sécurité Intérieure ont rapporté qu’au barrage de Dahr el-Baïdar, des éléments de l’unité de la gendarmerie régionale ont intercepté une voiture le 18 mars 2025. Le véhicule, une Toyota FJ Cruiser à quatre roues motrices, a éveillé les soupçons des agents lors d’un contrôle de routine.
À bord de cette voiture se trouvait un individu identifié comme H.A., né en 1997, de nationalité libanaise. Les forces ont procédé à une fouille immédiate du suspect directement sur place.
Lors de cette fouille, les agents ont découvert en sa possession une carte d’identité falsifiée. Cette pièce contrefaite a conduit à son arrestation immédiate par les éléments présents au barrage.
L’incident au barrage de Dahr el-Baïdar, un point de contrôle stratégique sur une route reliant Beyrouth à la Bekaa, a marqué le début d’une opération plus large impliquant plusieurs unités des Forces de Sécurité Intérieure.
Transfert pour une enquête approfondie
Suite à son arrestation, H.A. a été transféré à la brigade judiciaire de Zahlé, une unité spécialisée de la police judiciaire. Ce transfert a été effectué pour permettre une investigation plus détaillée sur les circonstances de sa détention.
La brigade de Zahlé a reçu le suspect afin de poursuivre les interrogatoires et d’examiner les détails liés à la possession de la carte d’identité falsifiée. Cette étape visait à déterminer l’origine et l’intention derrière l’utilisation de ce document contrefait.
Le communiqué précise que cette remise s’est faite pour « élargir l’enquête avec lui ». Les autorités ont cherché à établir si cette falsification était un acte isolé ou s’inscrivait dans une activité plus vaste impliquant le suspect.
Cette procédure d’enquête a été menée sous la supervision du juge compétent, qui a donné les instructions nécessaires pour approfondir les investigations autour de H.A. et de ses possessions.
Une perquisition à Baalbeck
À la suite des premiers résultats de l’enquête, et sur ordre du juge compétent, une force de la brigade judiciaire de Zahlé a coordonné une opération avec la brigade judiciaire de Baalbeck. Cette collaboration a conduit à une perquisition du domicile de H.A., situé dans la ville de Baalbeck.
L’opération de perquisition a été exécutée avec précision dans cette ville de la Bekaa, connue pour sa position géographique clé. Les forces ont investi le lieu pour fouiller la résidence du suspect et identifier tout élément pertinent à l’enquête.
Cette action conjointe entre les deux brigades a permis une intervention rapide et coordonnée. Le communiqué souligne que la perquisition a été réalisée dans le cadre d’une procédure légale, suivant les directives strictes émises par le magistrat en charge de l’affaire.
Le domicile de H.A. à Baalbeck a ainsi été le théâtre d’une fouille minutieuse, visant à recueillir des preuves supplémentaires pour compléter les investigations initiales menées à Zahlé.
Des saisies d’armes et d’équipements militaires
Lors de la perquisition au domicile de H.A. à Baalbeck, les forces ont saisi un arsenal important. Parmi les objets confisqués figurait un lance-roquettes « LAW », une arme antichar légère largement reconnue.
Les agents ont également découvert un lance-roquettes B-7 accompagné de deux projectiles. Cet équipement, conçu pour des opérations militaires, a été retrouvé dans la maison du suspect, renforçant la gravité de l’affaire.
Deux fusils Kalachnikov ont été saisis lors de cette opération. Ces armes automatiques, souvent associées à des activités illégales ou paramilitaires, ont été ajoutées à la liste des objets confisqués par les forces de sécurité.
En outre, les forces ont mis la main sur un fusil à pompe « Pump Action », une baïonnette, des menottes et des vêtements militaires. Ces saisies incluant des uniformes et des équipements tactiques ont été détaillées dans le communiqué officiel comme éléments clés découverts lors de la fouille.
Transmission au juge compétent
Après la perquisition, H.A., ainsi que les objets saisis, ont été remis au juge compétent. Le communiqué précise que cette transmission s’est faite conformément aux instructions de l’autorité judiciaire en charge du dossier.
Le suspect a été placé sous la garde des autorités judiciaires pour faire face aux accusations découlant de la possession d’une carte d’identité falsifiée et des armes découvertes. Cette étape marque la fin de l’intervention initiale des Forces de Sécurité Intérieure dans cette affaire.
Les équipements militaires confisqués, comprenant le lance-roquettes LAW, le B-7 avec ses projectiles, les fusils Kalachnikov, le fusil à pompe, la baïonnette, les menottes et les vêtements, ont été transférés aux autorités judiciaires. Ces éléments serviront de preuves dans l’enquête en cours.
La remise de H.A. et des saisies au juge compétent conclut l’opération décrite dans le communiqué, laissant à la justice le soin de poursuivre les investigations et de déterminer les suites légales à donner à cette affaire.