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Revue de presse du 11/02/25: les tensions sécuritaires aux frontières libano-syriennes à la une

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Selon Al 3arabi Al Jadid (11 février 2025), la situation sécuritaire à la frontière libano-syrienne s’est légèrement stabilisée après plusieurs jours de combats intenses entre les forces de l’armée libanaise et des groupes armés présents dans la région de Hermel. Le journal rapporte que le retrait des milices tribales derrière la frontière syrienne a permis à l’armée libanaise de poursuivre ses opérations de ratissage. Des renforts syriens ont été envoyés du côté de la ville de Qusayr afin de sécuriser les points de passage frontaliers et empêcher les trafics de drogue et d’armes, qui étaient au centre des tensions récentes. Une source libanaise citée par le journal indique que les contacts entre Beyrouth et Damas se sont intensifiés afin d’éviter une escalade militaire, bien que la méfiance demeure quant à une résurgence rapide des violences.

Trump relance la polémique sur Gaza

Al Sharq Al Awsat (11 février 2025) met en avant les dernières déclarations du président américain Donald Trump, qui a affirmé qu’« aucun Palestinien ne pourra retourner vivre à Gaza », qualifiant la bande côtière de « site immobilier stratégique ». Cette déclaration intervient alors que l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste fragile. Al Quds (11 février 2025) rapporte que la branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam, a suspendu la libération de la sixième vague de prisonniers israéliens prévue initialement le samedi 10 février, en raison du non-respect par Israël des engagements liés à l’accord en cours. L’exécutif israélien, sous la direction de Benjamin Netanyahou, continue d’imposer des restrictions sévères à l’entrée des aides humanitaires dans l’enclave palestinienne, renforçant ainsi les tensions avec la communauté internationale.

Une recomposition politique au Soudan

Dans un contexte post-conflit complexe, Al Quds (11 février 2025) révèle qu’une feuille de route a été soumise au général Abdel Fattah al-Burhan par plusieurs forces politiques et sociales soudanaises. Ce plan prévoit une période de transition de quatre ans sous sa direction, suivie d’élections générales. La feuille de route propose également la formation d’un gouvernement de technocrates dirigé par un Premier ministre civil, sans la participation des partis politiques, et l’établissement d’un parlement de 250 membres représentant diverses sensibilités du pays. Ce projet suscite des réactions mitigées, notamment de la part des opposants au régime militaire, qui redoutent une mainmise prolongée des forces armées sur le pouvoir.

Vers une reconfiguration du paysage gouvernemental libanais

D’après Al Akhbar (11 février 2025), les tractations politiques autour du nouveau gouvernement libanais se poursuivent alors que la formation d’un cabinet dirigé par Nawaf Salam semble de plus en plus probable. Le journal souligne que la priorité de cette nouvelle équipe sera la mise en place d’un programme économique et social urgent, dans un pays en pleine crise. Al Joumhouriyat (11 février 2025) insiste sur la nécessité pour ce gouvernement de rétablir la confiance avec la communauté internationale et les institutions financières, notamment le Fonds monétaire international (FMI), alors que le Liban peine toujours à sortir de son marasme économique.

La Russie et l’Iran au centre des dynamiques régionales

Sur le plan géopolitique, Al Bina’ (11 février 2025) met en avant le rapprochement entre Moscou et Damas, alors que la Russie propose d’aider la Syrie dans sa reconstruction. Pendant ce temps, l’Iran intensifie ses échanges diplomatiques avec plusieurs acteurs régionaux, notamment en réponse aux nouvelles sanctions américaines. Al Sharq (11 février 2025) rapporte que le président iranien Masoud Pezeshkian a rejeté toute reprise des négociations sur le nucléaire sous la pression des États-Unis, affirmant que Téhéran n’accepterait aucun compromis tant que Washington maintiendrait ses sanctions.

Mesures sécuritaires renforcées à l’aéroport de Beyrouth

Al Sharq Al Awsat (11 février 2025) révèle que les autorités libanaises ont durci les contrôles de sécurité à l’aéroport international de Beyrouth, en particulier pour les vols en provenance de Bagdad et de Téhéran. Cette mesure vise à empêcher tout transfert de fonds ou de matériel destiné au Hezbollah, alors que des craintes persistent quant à une montée des tensions internes.

L’impact de la crise économique au Liban

L’économie libanaise reste l’un des sujets dominants de la presse du jour. Nida’ Al Watan (11 février 2025) souligne l’urgence d’une réforme bancaire, alors que les réserves de la Banque du Liban continuent de s’amenuiser. Nahar (11 février 2025) évoque les négociations en cours entre le gouvernement et le FMI, mais met en garde contre les conséquences sociales de certaines conditions imposées, notamment en matière de suppression des subventions sur les produits de première nécessité.

Politique locale : Un gouvernement enfin formé, entre espoirs et défis

Un nouveau gouvernement après des mois de blocage

Après des mois d’impasse politique, le Liban s’est enfin doté d’un nouveau gouvernement. Le 10 février 2025, le président Joseph Aoun a signé, aux côtés du Premier ministre Nawaf Salam, le décret officialisant la formation d’un cabinet de 24 ministres. Cette nomination met fin à une période de vacance politique qui a paralysé la mise en œuvre des réformes économiques et institutionnelles urgentes​.

L’ancien gouvernement dirigé par Najib Mikati, en place depuis 2021, avait été incapable de répondre aux défis économiques et politiques croissants. Salam, un diplomate et magistrat connu pour ses positions indépendantes, doit désormais rétablir la confiance du peuple libanais tout en équilibrant les rapports de force entre les différentes factions politiques et les puissances étrangères​.

Une équipe gouvernementale sous le signe du changement

La composition du gouvernement montre une volonté de renouvellement avec l’entrée de plusieurs figures technocratiques et de personnalités issues de la société civile. Toutefois, certains postes-clés restent aux mains des partis traditionnels, reflétant les compromis nécessaires pour aboutir à un accord​.

Selon les premières analyses, les ministères de l’Économie, des Finances et de l’Énergie sont confiés à des experts indépendants, dans le but de rassurer les institutions financières internationales et de relancer les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). Le ministère de la Défense revient à une personnalité proche du président Aoun, tandis que celui de l’Intérieur reste sous l’influence des partis traditionnels​.

Cette composition est perçue comme un compromis fragile. Si certaines nominations sont saluées, d’autres sont critiquées pour leur proximité avec des figures politiques accusées de corruption et de clientélisme​.

Les réactions politiques : entre prudence et mécontentement

Les premières réactions à la formation du gouvernement sont mitigéesLe Hezbollah et le mouvement Amal ont salué une équipe qui « prend en compte les équilibres politiques du pays » et ont insisté sur la nécessité d’un engagement clair en faveur de la souveraineté du Liban. De leur côté, les forces d’opposition et la société civiledénoncent la présence de figures liées à l’ancien système et craignent que les réformes annoncées ne restent qu’un effet d’annonce​.

À l’international, les États-Unis et la France ont exprimé leur soutien au gouvernement de Nawaf Salam, tout en appelant à des réformes immédiates pour lutter contre la corruption et relancer l’économie. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui avaient pris leurs distances avec Beyrouth ces dernières années, semblent attendre des gestes concrets avant de réinvestir dans l’économie libanaise​.

Des défis colossaux à relever

Le gouvernement Salam hérite d’un pays en crise profonde. L’économie libanaise est au bord de l’effondrement, avec une inflation galopante, une dette publique écrasante et une population en détresse. Selon Al Nahar (11 février 2025), le Premier ministre a fixé trois priorités immédiates :

  1. Rétablir la stabilité économique en finalisant un accord avec le FMI et en lançant une réforme du secteur bancaire.
  2. Améliorer les services publics essentiels, notamment l’électricité et l’accès aux soins.
  3. Renforcer la sécurité et la souveraineté du pays, notamment en luttant contre la corruption et en rétablissant le contrôle de l’État sur les institutions stratégiques​.

Toutefois, la mise en œuvre de ces réformes se heurte à des intérêts divergents au sein du gouvernement et à une méfiance généralisée de la population. De nombreuses manifestations ont éclaté ces derniers jours, certaines dénonçant une continuité du système corrompu, d’autres exigeant des actions immédiates pour alléger le fardeau économique​.

Les relations avec le FMI et la communauté internationale

L’un des premiers tests pour le gouvernement Salam sera de relancer les négociations avec le FMI. Le Liban espère obtenir un plan d’aide financière crucial pour stabiliser son économie, mais le FMI exige des réformes strictes, notamment une réduction des subventions, une réforme du secteur bancaire et une meilleure gestion des finances publiques​.

Le gouvernement devra également convaincre la diaspora libanaise et les investisseurs étrangers que le Liban est à nouveau un terrain sûr pour les affaires. Or, l’instabilité politique et l’influence persistante de certains groupes armés sur les institutions de l’État continuent de dissuader les bailleurs de fonds​.

Un gouvernement fragile face à une population en colère

Si la formation du gouvernement marque une avancée politique, rien n’indique que ce cabinet tiendra longtemps. Le Liban a vu plusieurs gouvernements s’effondrer sous la pression des crises et des jeux d’alliances internes.

Les analystes s’accordent à dire que les six prochains mois seront décisifs pour déterminer si Nawaf Salam est capable d’imposer sa vision et de conduire les réformes attendues. La pression populaire et les intérêts politiques divergents pourraient rapidement conduire à une nouvelle impasse​.

Vers un redressement ou un nouveau blocage ?

Le Liban est à un tournant critique. Soit le gouvernement parvient à stabiliser la situation et à relancer l’économie, soit il échoue à trouver des consensus et le pays replonge dans une spirale de crises politiques et économiques.

La clé du succès réside dans la capacité de Nawaf Salam à imposer des réformes réelles et à obtenir un soutien international conséquent. Mais face à un système politique verrouillé par les partis traditionnels, le chemin s’annonce semé d’embûches.

Diplomatie : Un Liban entre pressions internationales et repositionnement stratégique

Le gouvernement dirigé par Nawaf Salam fait face à des défis majeurs sur la scène diplomatique, alors que le Liban tente de maintenir un fragile équilibre entre les puissances régionales et internationales. La crise économique et politique interne impacte directement la politique étrangère du pays, qui doit composer avec des attentes contradictoires de la part de ses alliés traditionnels et de ses partenaires régionaux. Selon Al Sharq (11 février 2025), le Premier ministre s’efforce de redéfinir la position du Liban au sein du monde arabe et sur la scène internationale, tout en ménageant les forces politiques internes qui freinent certaines orientations stratégiques.

Le difficile rapprochement avec les pays du Golfe

Depuis plusieurs années, les relations entre le Liban et les États du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont été mises à rude épreuve. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont progressivement réduit leur soutien économique et diplomatique en raison de l’influence grandissante du Hezbollah sur les institutions libanaises. En 2021, une crise diplomatique avait éclaté à la suite des déclarations d’un ministre libanais critiquant l’intervention saoudienne au Yémen, ce qui avait conduit à une suspension des échanges commerciaux et à un gel des investissements arabes au Liban. Selon Al Quds (11 février 2025), l’Arabie saoudite exige aujourd’hui du gouvernement libanais un engagement clair sur plusieurs points avant d’envisager un réchauffement des relations, notamment une politique plus stricte vis-à-vis du Hezbollah et une position neutre sur les conflits régionaux.

D’après Nida’ Al Watan (11 février 2025), le Premier ministre Nawaf Salam aurait récemment multiplié les contacts avec des responsables saoudiens et émiratis afin de rétablir la confiance. Les premières déclarations officielles de Riyad restent prudentes, mais la diplomatie libanaise espère un déblocage progressif de l’aide économique et un retour des investissements du Golfe, indispensables pour stabiliser la situation financière du pays.

L’axe Téhéran-Damas : un soutien stratégique mais contraignant

Parallèlement aux relations avec le Golfe, le Liban doit gérer son ancrage historique avec l’Iran et la Syrie, qui reste une source de division politique interne. Selon Al Bina’ (11 février 2025), l’Iran continue de renforcer son influence au Liban par le biais du Hezbollah, en fournissant un soutien financier et militaire important. Cette proximité avec Téhéran suscite des tensions avec les pays occidentaux et les États du Golfe, qui accusent le Liban de servir de plateforme régionale pour les intérêts iraniens.

Sur le plan syrien, les relations entre Beyrouth et Damas restent ambiguës. Si le Hezbollah et certaines factions politiques libanaises plaident pour un rapprochement total avec le régime de Bachar al-Assad, d’autres partis refusent toute normalisation avec un gouvernement accusé de crimes de guerre. Selon Al Joumhouriyat (11 février 2025), le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam adoptent une approche pragmatique, cherchant à maintenir des échanges économiques et sécuritaires avec la Syrie sans pour autant s’aligner ouvertement sur Damas.

Les relations avec l’Occident : un soutien sous conditions

Les États-Unis et la France restent des acteurs majeurs dans la politique étrangère du Liban. Washington et Paris ont historiquement soutenu la souveraineté et la stabilité libanaises, mais exigent aujourd’hui des réformes structurelles et une lutte effective contre la corruption avant de débloquer de nouveaux financements. Selon Al Nahar (11 février 2025), le président Emmanuel Macron continue de jouer un rôle actif dans les efforts diplomatiques pour aider le Liban à sortir de la crise, en encourageant un dialogue entre les différentes factions politiques et en appelant à des réformes économiques urgentes.

D’après Al Sharq Al Awsat (11 février 2025), les États-Unis restent prudents quant à leur engagement au Liban, surveillant de près l’influence du Hezbollah et les liens financiers entre Beyrouth et Téhéran. L’aide américaine est conditionnée à des avancées concrètes dans les réformes institutionnelles et dans la gouvernance économique. Washington pousse également pour une coopération plus étroite entre Beyrouth et le Fonds monétaire international (FMI), estimant que seul un programme de redressement économique rigoureux pourra stabiliser durablement le pays.

Vers une politique de neutralité assumée ?

Face aux tensions régionales et aux rivalités internationales, certains acteurs politiques libanais plaident pour une approche plus neutre en matière de diplomatie. Selon Al Akhbar (11 février 2025), une partie du gouvernement défend l’idée que le Liban devrait adopter un statut de neutralité active afin d’éviter d’être entraîné dans les conflits régionaux. Cette position permettrait d’atténuer les pressions extérieures et de rétablir la confiance avec des partenaires aussi bien occidentaux qu’arabes.

Cependant, cette stratégie se heurte à plusieurs obstacles. Le Hezbollah, en particulier, s’oppose fermement à toute initiative visant à réduire les liens stratégiques du Liban avec l’Iran et la Syrie. De plus, la dépendance économique du Liban à l’égard des pays du Golfe et des institutions financières occidentales complique toute volonté d’indépendance totale.

L’avenir de la diplomatie libanaise dépendra de la capacité du gouvernement à équilibrer ses relations avec les différentes puissances influentes, sans provoquer de nouvelles crises internes. Nawaf Salam devra naviguer entre des exigences souvent contradictoires pour éviter un isolement diplomatique tout en préservant l’autonomie du pays.

Politique internationale : Multiplication des tensions et recomposition des alliances mondiales

L’année 2025 marque une intensification des tensions géopolitiques à l’échelle mondiale. Entre conflits armés, rivalités économiques et recomposition des alliances, la politique internationale est en pleine mutation. La guerre en Ukraine, les tensions croissantes en Asie-Pacifique, la compétition stratégique en Afrique et les nouvelles dynamiques au Moyen-Orient dessinent un paysage diplomatique instable où les puissances traditionnelles et émergentes se livrent une bataille d’influence permanente.

Selon Al Quds (11 février 2025), les conflits ne se limitent plus aux guerres classiques, mais englobent également les guerres économiques, les batailles technologiques et les conflits hybrides, où les États utilisent des moyens indirects pour affaiblir leurs adversaires​.

L’escalade entre la Chine et les États-Unis : une guerre froide moderne ?

La rivalité sino-américaine est au cœur des tensions internationales actuelles. Depuis plusieurs années, les deux superpuissances sont engagées dans une confrontation économique, militaire et technologique, chacun cherchant à imposer son modèle et son influence.

D’après Al 3arabi Al Jadid (11 février 2025), la Chine continue d’étendre son initiative des « Nouvelles Routes de la Soie » pour consolider son influence en Asie, en Afrique et en Amérique latine, au grand dam de Washington qui y voit une menace directe à son hégémonie économique​.

Dans le domaine militaire, la mer de Chine méridionale reste un point de tension majeur. Pékin renforce sa présence en construisant des bases militaires sur des îles contestées, tandis que les États-Unis répliquent en augmentant leurs patrouilles navales dans la région. Selon Al Sharq Al Awsat (11 février 2025), cette escalade fait craindre un incident militaire majeur, qui pourrait dégénérer en confrontation directe​.

La guerre technologique entre les deux nations s’intensifie également. Les sanctions américaines sur les semi-conducteurs et l’intelligence artificielle visent à ralentir l’ascension technologique chinoise, tandis que Pékin riposte en accélérant son indépendance technologique et en développant des partenariats avec d’autres puissances émergentes.

L’Europe face à la crise ukrainienne et aux nouvelles menaces sécuritaires

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a profondément modifié les équilibres géopolitiques en Europe. Selon Al Liwa’ (11 février 2025), l’OTAN a renforcé son flanc est avec des déploiements militaires accrus en Pologne, dans les pays baltes et en Roumanie, en réponse aux menaces persistantes de Moscou​.

Les sanctions occidentales ont fortement affaibli l’économie russe, mais Moscou a compensé ces pertes en développant de nouvelles alliances économiques avec la Chine, l’Inde et certains pays africains. D’après Al Akhbar (11 février 2025), cette dynamique a contribué à un réalignement mondial, où les blocs traditionnels de la Guerre froide sont en train de se redessiner​.

Au sein de l’Union européenne, les divergences sur la politique à adopter face à la Russie se multiplient. Al Sharq (11 février 2025) souligne que si certains pays comme la France et l’Allemagne prônent une approche diplomatique, d’autres, notamment les États baltes et la Pologne, souhaitent un renforcement du soutien militaire à l’Ukraine et un durcissement des sanctions contre Moscou​.

Le Moyen-Orient : entre accords de normalisation et tensions régionales

Le Moyen-Orient reste une région volatile, où les conflits en Syrie, au Yémen et en Palestine continuent d’affecter les dynamiques diplomatiques régionales.

L’un des changements majeurs concerne les efforts de normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes. Selon Al Nahar (11 février 2025), les Accords d’Abraham, qui ont permis un rapprochement entre Israël et des États du Golfe, sont en train de redéfinir les alliances régionales, même si la question palestinienne continue d’alimenter des tensions​.

En parallèle, l’Iran renforce ses alliances militaires et économiques avec la Syrie, le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, malgré les sanctions occidentales. Selon Al Sharq Al Awsat (11 février 2025), l’Iran se positionne comme un acteur clé dans la région, cherchant à contrer l’influence des États-Unis et de l’Arabie saoudite​.

L’Afrique : un nouveau champ de bataille entre grandes puissances

L’Afrique est devenue un terrain de rivalité stratégique, où les puissances mondiales cherchent à étendre leur influence à travers des investissements économiques, des accords militaires et des partenariats sécuritaires.

Selon Al Quds (11 février 2025), la Chine est aujourd’hui le principal investisseur en Afrique, finançant des infrastructures, des mines et des ports stratégiques. Cette montée en puissance chinoise inquiète les États-Unis et l’Europe, qui cherchent à contrer cette influence en proposant des alternatives économiques aux pays africains​.

Par ailleurs, la Russie s’implante également en Afrique, notamment à travers des accords militaires et l’exploitation des ressources naturelles. D’après Al Akhbar (11 février 2025), le groupe Wagner et d’autres acteurs russes jouent un rôle clé dans plusieurs conflits africains, en échange d’un accès privilégié aux mines d’or, d’uranium et de diamants​.

Enfin, les tensions au Sahel restent une préoccupation majeure. La montée en puissance de groupes djihadistes et les coups d’État successifs ont affaibli les gouvernements locaux, rendant l’intervention des puissances occidentales de plus en plus contestée.

Économie : Entre crise et perspectives de relance au Liban, et l’essor de l’IA à l’échelle mondiale

La situation économique du Liban reste préoccupante malgré la formation du nouveau gouvernement de Nawaf Salam. Les principaux indicateurs économiques révèlent une crise structurelle profonde, avec une inflation galopante, un secteur bancaire en difficulté et un marché du travail sous pression. Parallèlement, le monde connaît une transformation économique majeure avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA), qui redéfinit les dynamiques des marchés et les modèles de production.

Selon Al 3arabi Al Jadid (11 février 2025), la crise financière du Liban a atteint une phase critique, mais des signes de stabilisation apparaissent suite à la nomination du nouveau gouvernement et aux discussions avancées avec le Fonds monétaire international (FMI)​.

Indicateurs économiques du Liban : une crise persistante

Le Liban traverse une récession sans précédent depuis l’effondrement de son système financier en 2019. L’inflation annuelle dépasse les 231 %, selon les données de la Banque mondiale, et la livre libanaise a perdu plus de 98 % de sa valeur depuis le début de la crise​.

D’après Al Liwa’ (11 février 2025), le taux de chômage des jeunes a atteint 38 %, tandis que le produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 24 % sur cinq ans, effaçant plus de 15 ans de croissance économique​.

Les secteurs productifs, en particulier l’industrie et l’agriculture, souffrent d’un manque de financement et d’une baisse drastique des investissements étrangers. Les services publics, notamment l’électricité et l’eau, fonctionnent à capacité réduite, forçant les entreprises et les ménages à se tourner vers des solutions alternatives coûteuses.

Le secteur bancaire en quête de solutions

Les banques libanaises restent en crise de liquidité, incapables de restituer les dépôts en devises et confrontées à une défiance généralisée de la population. Les obligations souveraines libanaises ont néanmoins enregistré leur plus forte hausse en cinq ans, atteignant 18,3 cents par dollar, un niveau inédit depuis 2020​.

Cette amélioration s’explique par les anticipations d’un accord entre le gouvernement et le FMI, qui pourrait injecter plusieurs milliards de dollars pour stabiliser l’économie. Cependant, les réformes exigées par le Fonds, notamment la restructuration du secteur bancaire et la levée des subventions, restent un sujet hautement sensible sur le plan politique.

D’après Al Quds (11 février 2025), la recapitalisation du secteur bancaire nécessiterait une contribution des grandes fortunes libanaises, mais cette option est vivement contestée par l’élite économique et politique​.

Les résultats des entreprises libanaises : un bilan mitigé

Certaines entreprises libanaises tentent de résister à la crise en diversifiant leurs activités et en s’orientant vers les exportations. Le secteur technologique, en particulier, enregistre une certaine résilience, grâce à la compétitivité de la main-d’œuvre libanaise dans le domaine du numérique.

D’après Al Joumhouriyat (11 février 2025), plusieurs grandes entreprises locales ont enregistré une hausse de leurs exportations vers les marchés du Golfe et de l’Europe, malgré les difficultés logistiques et le manque de financements​.

En revanche, les secteurs du commerce de détail et de la construction continuent de souffrir d’une baisse drastique du pouvoir d’achat et d’un accès limité aux financements. De nombreuses entreprises ont fermé leurs portes ou réduit considérablement leur activité, augmentant le chômage et aggravant la précarité sociale.

L’intelligence artificielle : un moteur de transformation économique mondiale

Tandis que le Liban lutte pour stabiliser son économie, le monde connaît une révolution économique grâce à l’essor de l’intelligence artificielle (IA). Cette technologie transforme les industries, le marché du travail et les modèles économiques, avec des investissements massifs dans les secteurs de la santé, de la finance et de la production industrielle.

Selon Nahar (11 février 2025), les investissements mondiaux dans l’IA ont atteint 14,9 milliards de dollars en 2024, un chiffre en forte augmentation qui reflète le rôle central de cette technologie dans la compétitivité des économies avancées​.

Les entreprises adoptent des systèmes d’IA pour automatiser la production, améliorer la gestion des données et optimiser leurs services. Dans le secteur financier, l’IA permet une meilleure gestion des risques et une analyse plus fine des marchés boursiers, tandis que dans la santé, elle révolutionne le diagnostic et le suivi des patients.

Cependant, cette avancée technologique soulève des questions éthiques et sociales, notamment sur l’impact de l’IA sur l’emploi et les inégalités économiques. D’après Al 3arabi Al Jadid (11 février 2025), certaines industries pourraient voir des millions d’emplois remplacés par des algorithmes et des robots, posant un défi majeur aux gouvernements et aux institutions de formation​.

Quelles perspectives pour l’économie libanaise ?

Le Liban se trouve à un tournant économique crucial. Si l’accord avec le FMI se concrétise et que des réformes structurelles sont mises en place, une reprise progressive pourrait être envisagée. Le pays devra réformer son secteur bancaire, attirer les investissements étrangers et relancer ses industries productives.

L’intelligence artificielle pourrait également offrir des opportunités au Liban, notamment en développant un pôle technologique capable d’attirer des talents et des capitaux étrangers. Cependant, cela nécessitera des infrastructures solides et un cadre réglementaire adapté, ce qui reste un défi dans un pays marqué par l’instabilité politique.

Selon Al Sharq (11 février 2025)la stabilité économique et politique sera le facteur déterminant pour la relance du Liban. Sans réformes profondes, le pays risque de s’enfoncer davantage dans la crise et de perdre ses talents les plus qualifiés​.

Justice : Enjeux judiciaires et défis de l’État de droit au Liban

Le système judiciaire libanais traverse une crise profonde, marquée par des affaires de corruption, des pressions politiques et une inefficacité structurelle. La question de l’indépendance de la justice est au cœur des préoccupations, alors que plusieurs enquêtes sensibles sont en cours. Selon Al Joumhouriyat (11 février 2025)le pouvoir judiciaire peine à fonctionner sans ingérences, ce qui alimente la défiance des citoyens​.

Affaires judiciaires en cours : corruption et tensions politiques

Plusieurs procédures judiciaires majeures font actuellement la une de l’actualité. L’une des affaires les plus marquantes concerne des détournements de fonds publics impliquant des responsables politiques et des hauts fonctionnairesAl Akhbar (11 février 2025) rapporte que ces dossiers sont traités avec lenteur, notamment en raison des pressions exercées sur les juges en charge des enquêtes​.

Dans un autre registre, Al Sharq (11 février 2025) évoque un litige majeur dans le secteur bancaire, où plusieurs banques sont accusées d’avoir manipulé les taux de change en pleine crise économique. Cette affaire est perçue comme un test pour la crédibilité de la justice, car elle met en cause des institutions financières influentes​.

Par ailleurs, des fraudes dans le secteur immobilier ont également été révélées, avec des transactions suspectes et des certificats de propriété contestésNahar (11 février 2025) indique que ces pratiques ont conduit à des expropriations injustifiées, renforçant les tensions sociales​.

Une justice sous pression : manque d’indépendance et ingérence politique

L’une des principales critiques adressées au système judiciaire concerne son manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politiqueAl Bina’ (11 février 2025) souligne que plusieurs juges ont récemment été démis de leurs fonctions après avoir initié des enquêtes sensibles​.

Nida’ Al Watan (11 février 2025) met en avant les divisions au sein du Conseil supérieur de la magistrature, où des désaccords internes entravent la prise de décisions importantes. Certains magistrats dénoncent des pressions exercées par des figures influentes pour enterrer certains dossiers ou retarder les procédures judiciaires​.

Cette situation crée un climat d’impunité, où les personnes impliquées dans des affaires de corruption parviennent à échapper aux sanctionsAl Quds (11 février 2025) indique que de nombreux procès traînent en longueur, faute de volonté politique pour les mener à terme​.

Réforme judiciaire : une nécessité face à la crise de confiance

Face à ces défis, des réformes judiciaires ont été proposées pour restaurer l’indépendance du pouvoir judiciaire et améliorer son efficacité. Al 3arabi Al Jadid (11 février 2025) évoque un projet de loi visant à renforcer l’autonomie des juges et à créer un mécanisme de contrôle indépendant pour surveiller les nominations judiciaires​.

Cependant, l’adoption de ces réformes est entravée par des résistances politiquesAl Sharq Al Awsat (11 février 2025) rappelle que les tentatives précédentes de réforme ont été bloquées par des partis influents qui craignent de perdre leur influence sur la justice​.

De plus, les organisations internationales exhortent le Liban à accélérer ces réformesNahar (11 février 2025)rapporte que la communauté internationale conditionne certaines aides financières à l’adoption de mesures garantissant l’indépendance du pouvoir judiciaire​.

Le défi de l’application des jugements

Même lorsque des décisions de justice sont rendues, leur application pose problèmeAl Akhbar (11 février 2025)indique que plusieurs condamnations pour corruption n’ont jamais été exécutées, faute de mécanismes coercitifs suffisants​.

Dans le cas de l’affaire du détournement de fonds publics, des sanctions ont été prononcées, mais les condamnés ont pu échapper aux mesures en raison de failles administrativesAl Liwa’ (11 février 2025) souligne que ce problème est récurrent et fragilise la crédibilité du système judiciaire​.

Pour remédier à cette situation, des experts suggèrent de renforcer les dispositifs de surveillance et d’application des peines, en dotant les instances judiciaires de pouvoirs étendus pour faire respecter leurs décisions​.

Perspectives d’avenir : quelle justice pour demain ?

Alors que la pression populaire et internationale pour une justice plus indépendante s’intensifie, plusieurs scénarios sont envisagés. Si les réformes nécessaires sont mises en place, la justice libanaise pourrait retrouver une crédibilité et jouer un rôle central dans la lutte contre la corruption.

En revanche, si l’ingérence politique et les dysfonctionnements structurels persistent, la défiance des citoyens pourrait s’accentuer, menaçant encore davantage la stabilité du pays​.

L’avenir de la justice libanaise repose donc sur la volonté des acteurs politiques à mettre en œuvre des changements concrets, garantissant un État de droit efficace et transparent​.

Société : défis sociaux et initiatives citoyennes au Liban

La société libanaise traverse une période de crise socio-économique majeure, marquée par une précarité croissante, un taux de chômage élevé et des inégalités sociales accrues. Toutefois, face aux difficultés, de nombreuses initiatives citoyennes et sociales émergent, témoignant de la résilience et de la solidarité de la population.

Selon Al Joumhouriyat (11 février 2025)les tensions sociales s’intensifient en raison de la hausse du coût de la vie et de la dévaluation continue de la livre libanaise, affectant particulièrement les classes moyennes et populaires​.

Précarité et inégalités : la société libanaise en crise

La dégradation des conditions de vie touche toutes les catégories sociales, mais ce sont les plus vulnérables qui en pâtissent le plusNahar (11 février 2025) indique que près de 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, un chiffre alarmant qui reflète l’échec des politiques sociales et économiques menées ces dernières années​.

Le secteur de la santé est particulièrement affecté. Al Akhbar (11 février 2025) rapporte que de nombreux hôpitaux souffrent d’un manque de personnel et de fournitures médicales, rendant l’accès aux soins de plus en plus difficile, notamment pour les personnes sans assurance médicale​.

L’éducation est un autre domaine gravement touché par la crise. Al Bina’ (11 février 2025) met en avant le fait que les écoles privées, qui constituent la majorité des établissements éducatifs au Liban, connaissent une hausse spectaculaire des frais de scolarité, rendant l’éducation inaccessible pour de nombreuses familles​.

Face à cette détresse sociale, les services publics sont débordés, et les aides de l’État restent insuffisantes, ce qui alimente un sentiment de frustration et d’abandon au sein de la population​.

La montée en puissance des initiatives citoyennes

Malgré ce contexte difficile, la société civile se mobilise pour répondre aux besoins urgents de la population. Al Sharq (11 février 2025) met en avant plusieurs associations humanitaires et initiatives locales qui se sont structurées pour offrir des services médicaux gratuits, des repas aux plus démunis et un soutien scolaire aux enfants en difficulté​.

Parmi les initiatives notables, on peut citer :

  • Les soupes populaires et les banques alimentaires, qui connaissent une augmentation du nombre de bénéficiaires, notamment dans les quartiers populaires de Beyrouth et Tripoli​.
  • Les cliniques mobiles, mises en place par des ONG locales et internationales, qui assurent des soins médicaux gratuits dans les régions rurales et les camps de réfugiés​.
  • Les écoles alternatives et les cours gratuits en ligne, organisés par des enseignants bénévoles pour permettre aux enfants d’accéder à une éducation malgré les difficultés financières de leurs familles​.

Ces initiatives citoyennes pallient les carences de l’État et montrent l’importance du tissu associatif dans la survie du pays​.

La diaspora libanaise, un soutien vital

Un autre facteur crucial dans la résilience sociale du Liban est l’appui de la diaspora libanaise, qui joue un rôle clé dans le soutien économique des familles restées sur placeNida’ Al Watan (11 février 2025) rapporte que les transferts d’argent des expatriés représentent aujourd’hui une source essentielle de revenus pour de nombreuses familles, permettant de maintenir un minimum de stabilité financière​.

De plus, des initiatives portées par des associations de la diaspora visent à financer des projets de développement local, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’accès à l’eau potable​.

Quels espoirs pour l’avenir ?

Si la situation sociale reste préoccupante, certains signaux encourageants émergent. Plusieurs réformes sont en discussion pour réorganiser le secteur social et améliorer l’accès aux services publics, notamment à travers une modernisation du système de protection sociale et une meilleure redistribution des aides publiques​.

Toutefois, ces réformes nécessitent une volonté politique forte, ainsi qu’un financement adapté, sans quoi elles risquent de rester à l’état de promesses​.

L’avenir du Liban dépendra de la capacité de l’État à restaurer un minimum de confiance avec la population, en mettant en place des politiques sociales plus inclusives et un soutien renforcé aux initiatives citoyennes​.

L’avenir du Liban dépendra de la capacité de l’État à restaurer un minimum de confiance avec la population, en mettant en place des politiques sociales plus inclusives et un soutien renforcé aux initiatives citoyennes​.

Sport : les athlètes libanais à l’honneur

Le sport libanais continue de se distinguer sur la scène locale et internationale, malgré les défis financiers et structurels qui entravent le développement des disciplines sportives dans le pays. Entre performances individuelles, compétitions nationales et participation à des tournois internationaux, les athlètes libanais font preuve d’une détermination sans faille pour représenter leur pays.

Selon Al Joumhouriyat (11 février 2025)les clubs de football et de basketball libanais connaissent une forte compétition, tandis que les athlètes individuels brillent dans des disciplines telles que l’athlétisme, la natation et les arts martiaux​.

Football libanais : une compétition acharnée

Le championnat libanais de football est marqué cette saison par une lutte intense pour la première placeAl Joumhouriyat (11 février 2025) rapporte que les clubs de l’Ansa, du Safa et du Ahed occupent les premières positions du classement, avec des performances impressionnantes​.

L’une des révélations de cette saison est le club du Racing Beyrouth, qui a réussi à surprendre ses adversaires avec un jeu offensif solide et une défense bien organiséeAl Liwa’ (11 février 2025) souligne que le club a récemment décroché une victoire historique contre Nejmeh, renforçant ainsi ses ambitions pour la fin de saison​.

Par ailleurs, le football féminin connaît une montée en puissance, avec l’équipe nationale des moins de 17 ans qui s’est qualifiée pour les demi-finales du championnat d’Asie après une victoire écrasante contre la Palestine (4-0)​.

Basketball : une fierté nationale

Le basketball reste l’un des sports les plus populaires et les plus compétitifs au LibanAl Akhbar (11 février 2025)met en avant la performance exceptionnelle du club Al Riyadi, qui domine le championnat avec des victoires consécutives et une avance confortable sur ses rivaux​.

L’un des moments forts de la saison a été la confrontation entre Homenetmen et Sagesse, qui a attiré un public record et confirmé l’engouement toujours présent pour le basketball au LibanNahar (11 février 2025) indique que cette rencontre a été marquée par un duel intense entre deux joueurs phares du championnat, mettant en valeur la qualité du jeu libanais​.

À l’international, des joueurs libanais commencent à s’exporterUn jeune talent libanais évoluant en NCAA aux États-Unis a récemment été repéré par des recruteurs européens, ouvrant ainsi la voie à une carrière prometteuse à l’étranger​.

Les athlètes libanais brillent à l’international

Outre les sports collectifs, plusieurs athlètes libanais se distinguent dans des disciplines individuellesAl Liwa’ (11 février 2025) rapporte que le nageur libanais Omar Khaled a décroché une médaille d’or aux championnats arabes de natation, établissant un nouveau record national sur 100 mètres nage libre​.

Dans le domaine de l’athlétisme, une sprinteuse libanaise a réalisé un exploit historique en se qualifiant pour les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, un exploit salué par l’ensemble du monde sportif libanais​.

Les arts martiaux sont également un secteur en pleine expansion, avec plusieurs combattants libanais qui se distinguent dans les compétitions internationales de MMA et de judoNida’ Al Watan (11 février 2025) met en avant la victoire de Fadi Harb lors d’un tournoi international de judo, un succès qui témoigne de la montée en puissance du Liban dans cette discipline​.

Les défis du sport libanais : manque de financement et infrastructures vétustes

Malgré ces réussites, le sport libanais est confronté à de nombreux défis, notamment un manque de financement et des infrastructures vieillissantesAl Sharq Al Awsat (11 février 2025) souligne que les clubs et fédérations peinent à obtenir des sponsors, ce qui freine le développement des athlètes et la rénovation des installations sportives​.

Le gouvernement a annoncé un plan de soutien au sport libanais, comprenant la réhabilitation de stades et la mise en place de programmes de formation pour les jeunes talents. Toutefois, selon Al Quds (11 février 2025)ces initiatives restent insuffisantes et nécessitent un engagement plus fort de la part des autorités et des investisseurs privés​.

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