Tag: réformes Liban
Revue de presse du 25/04/25: tensions électorales à Beyrouth, loi sur la confidentialité bancaire et guerre à Gaza
La revue de presse du 25 avril 2025 couvre une actualité libanaise dense, entre tensions politiques liées aux élections municipales, adoption symbolique de réformes comme la levée du secret bancaire, et plans de relance touristique. Le climat judiciaire reste marqué par des blocages persistants, tandis que la diplomatie libanaise se montre absente face aux enjeux régionaux. Dans un contexte économique toujours fragile, la saison estivale devient un test décisif pour l’État et ses institutions.
Morgan Ortagus qualifie le Hezbollah de « cancer »
#ACTU: Morgan Ortagus a conclu sa visite au Liban en qualifiant le Hezbollah de "cancer" à éliminer, tout en saluant les réformes de Nawaf Salam et Joseph Aoun. Entre crise économique et tensions sud-libanaises, elle appelle à un changement radical, soutenu par les États-Unis, pour sauver le pays.
Presse : Les audits des entreprises publiques suspendus menacent la réforme au Liban
#ECO: Al Joumhouriyat révèle la suspension des audits des entreprises publiques libanaises, comme EDL et Ogero, faute de renouvellement des contrats par le ministère de l’Économie. Cette interruption menace la transparence et un financement de 110 millions de dollars de la Banque mondiale pour l’électricité. Avec EDL couvrant à peine 35 % des besoins, les délestages persistent, compromettant réformes et confiance dans un État en crise.
La France intensifie son implication diplomatique : Jean-Yves Le Drian à Beyrouth
#DIPLOMATIE: Jean-Yves Le Drian, envoyé de Macron, a visité Beyrouth, rencontrant Aoun, Berri, Salam et Raji. Selon Al Joumhouriyat, il a poussé pour des réformes administratives et judiciaires, conditionnant l’aide française au déblocage des nominations clés. Aoun a promis des avancées et une coopération régionale, tandis que la France réaffirme son soutien à la souveraineté libanaise, cherchant à relancer son influence dans un pays en crise profonde.
Liban : le communiqué du FMP, une ambition louable ternie par des failles et des résistances
#ECO: Le ministère des Finances a vanté le projet FMP avec la Banque mondiale, promettant transparence et efficacité fiscale. Mais les ressources limitées, l’absence de garanties et le silence sur les résistances bancaires, sous un ministre présumé Yassine Jaber, soulèvent des doutes. Dans un Liban en crise, cette initiative risque de stagner face aux blocages internes, loin des réformes radicales nécessaires pour un vrai changement.
FOCUSLIBAN: Pourquoi le modèle économique est-il voué à l’échec sans réformes profondes ?
#FOCUS: Le modèle économique libanais s’effondre : sectarisme, corruption, dépendance externe et banques en ruine mènent à 82 % de pauvres et une inflation à 180 %. Sans réformes profondes – dépolitisation, purge bancaire, formalisation – le Liban court à la famine et au chaos d’ici 2026. Nawaf Salam peut-il briser ce système pourri ? Le salut exige un électrochoc, sinon le pays s’enfonce dans l’abîme.
Les efforts du Premier ministre Nawaf Salam pour rassurer ses partenaires étrangers sur les...
#ANALYSE: Nawaf Salam se démène pour convaincre le FMI, la France et l’Arabie saoudite avec des réformes choc : haircut bancaire, lutte contre la corruption, stabilisation monétaire. Mais le Hezbollah, les banquiers et les divisions internes paralysent tout. Sans succès, le Liban risque l’isolement total, une inflation à 300 % et un effondrement irréversible. Les prochaines semaines diront si Salam peut sauver son pays ou s’il s’effondrera avec lui.
Le soutien financier conditionné à des réformes profondes – Les exigences de Riyad
#Arabie: L’Arabie saoudite conditionne son aide au Liban à des réformes radicales : transparence, restructuration bancaire, lutte contre la corruption. Jadis généreuse, Riyad se méfie d’un pays miné par la crise et l’influence du Hezbollah. Sans ces changements, Beyrouth reste dans l’impasse, ses réserves s’épuisant et ses alternatives (UE, Chine) limitées. Pour Nawaf Salam, céder risque des tensions internes ; refuser, un effondrement total. Le Liban joue sa survie.
Le gouvernement de Nawaf Salam obtient la confiance du Parlement libanais
Le gouvernement de Nawaf Salam a obtenu la confiance du Parlement avec 95 voix favorables, marquant le début d’un mandat sous haute tension. Entre réformes économiques urgentes, lutte contre la corruption et négociations avec le FMI, le Liban fait face à une crise sociale et financière sans précédent. La pression est forte, tant sur le plan interne qu’international, alors que les tensions politiques persistent. L’avenir de ce gouvernement dépendra de sa capacité à mener des réformes concrètes rapidement.
Le point à midi : Vote de confiance au gouvernement Nawaf Salam et tensions...
Le Parlement libanais débat aujourd’hui du vote de confiance au gouvernement Nawaf Salam et de sa déclaration ministérielle axée sur les réformes économiques, la souveraineté et la reconstruction du pays. Si la majorité des députés semble prête à accorder sa confiance, des tensions subsistent sur le financement des réformes et l’application de la résolution 1701. Le gouvernement s’engage également à négocier avec le FMI et à moderniser le secteur public. Un vote final est attendu dans les prochaines heures.
Les critiques de Walid Joumblatt sur l’évolution de la crise politique
Walid Joumblatt critique vivement l’évolution de la crise politique au Liban, dénonçant la paralysie des institutions et l’influence du Hezbollah sur l’État. Il appelle à un changement radical de gouvernance et à des réformes profondes pour sortir de l’impasse. Face à un pays au bord de l’effondrement, il met en garde contre les dangers d’un blocage prolongé et insiste sur la nécessité d’un dialogue politique constructif pour éviter une catastrophe nationale.
Les positions de Gebran Bassil sur la formation du gouvernement et l’alliance avec le...
Gebran Bassil prend position sur la formation du gouvernement et son alliance avec le Hezbollah. Il réclame un exécutif équilibré, critique les blocages politiques et insiste sur la nécessité de réformes. Il remet en question certains aspects de son partenariat avec le Hezbollah et évoque une possible reconfiguration des alliances. Son discours souligne l’urgence de choix politiques décisifs pour sortir le Liban de la crise institutionnelle et économique actuelle.
Hezbollah, CPL, FL… Qui dominera la scène politique libanaise demain ?
Depuis la fin de la guerre civile, les partis politiques libanais traversent une période de turbulences. Le Hezbollah fait face à des pressions internes et internationales, le Courant patriotique libre s’enfonce dans la crise, les Forces libanaises renforcent leur opposition, et le Mouvement Amal tente de gérer la transition générationnelle. Parallèlement, de nouvelles figures politiques émergent, bousculant le statu quo. L’avenir du Liban se joue entre continuité des élites et aspirations au changement.
Revue de presse du 15/02/25: Une crise aérienne entre Beyrouth et Téhéran
Le Liban traverse une crise économique et sociale sans précédent, affectant tous les secteurs, de la justice au sport en passant par la technologie. L’instabilité politique et le blocage des réformes exacerbent l’effondrement du pays, tandis que l’exode massif des talents affaiblit encore plus ses perspectives d’avenir. Entre corruption, sanctions internationales et faillite du système bancaire, le Liban est à la croisée des chemins : pourra-t-il redresser son économie ou sombrera-t-il davantage ?