Israël maintient ses positions stratégiques malgré l’accord de retrait
Le 18 février 2025, Israël devait finaliser son retrait du Sud-Liban, conformément aux engagements négociés sous l’égide des Nations unies et de l’administration Donald Trump. Cependant, cinq zones stratégiques restent sous occupation israélienne, suscitant l’indignation du gouvernement libanais et ravivant les tensions régionales.
Selon Al Bina’ (18/02/2025) et Al Akhbar (18/02/2025), les positions militaires toujours occupées incluent Tallet al-Azziya, Tallet al-Awiza, Tallet al-Labouna, Tallet al-Hamames et Jabal Baath. Ces hauteurs stratégiques permettent à Israël de conserver un avantage militaire significatif, en surveillant les mouvements à l’intérieur du Liban.
Le président libanais Joseph Aoun a immédiatement réagi en dénonçant « une violation inacceptable de la souveraineté nationale », affirmant que le Liban utilisera tous les moyens diplomatiques et légaux pour contraindre Israël à respecter ses engagements ». Le Premier ministre Nawaf Salam, de son côté, a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, demandant une session d’urgence pour examiner les violations israéliennes.
Beyrouth tente de mobiliser la communauté internationale
Face à cette situation, la diplomatie libanaise a intensifié ses contacts internationaux pour rallier un soutien contre le maintien israélien. Le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a convoqué les ambassadeurs des États garants de l’accord, notamment la France, les États-Unis et l’Allemagne, afin de leur demander d’accroître la pression diplomatique sur Tel-Aviv.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir dans les prochains jours pour examiner la situation. António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé sa préoccupation face au non-respect de l’accord par Israël, appelant à l’application stricte de la résolution 1701.
Cependant, l’administration Donald Trump adopte une position plus mesurée. Selon Al Sharq Al Awsat (18/02/2025), Washington évite de condamner ouvertement Israël, préférant jouer un rôle d’équilibre pour ne pas compromettre son alliance stratégique avec Tel-Aviv. De son côté, la France a fermement condamné la décision israélienne, appelant à un retrait immédiat et total des forces israéliennes encore présentes sur le sol libanais.
Le Hezbollah surveille la situation de près
Alors que la tension monte, le Hezbollah observe attentivement l’évolution de la situation. Des sources proches du parti chiite ont signalé un renforcement de ses unités militaires dans le Sud-Liban, avec une vigilance accrue sur les zones encore occupées.
Naim Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a déclaré que « la Résistance libanaise ne tolérera aucune présence militaire étrangère sur le territoire national ». Selon Al Akhbar (18/02/2025), des exercices militaires du Hezbollah ont été observés près des zones sous contrôle israélien, alimentant les craintes d’une éventuelle escalade militaire.
Sur le terrain, les habitants des régions proches de la frontière expriment leur frustration. Des manifestations spontanées ont éclaté à Bint Jbeil, Adaisseh et Khiam, exigeant un retrait immédiat des forces israéliennes et l’intervention plus ferme du gouvernement libanais.
Un risque de déstabilisation régionale ?
Cette crise survient alors que la situation à Gaza et en Cisjordanie reste explosive, Israël poursuivant ses opérations militaires contre le Hamas malgré les efforts de médiation menés par l’Arabie saoudite et l’Égypte. Selon Al Quds (18/02/2025), la montée des tensions au Sud-Liban pourrait s’étendre à l’ensemble de la région, impliquant potentiellement l’Iran et d’autres acteurs régionaux.
De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir prochainement pour évaluer les conséquences de la violation israélienne. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si une issue diplomatique est envisageable ou si une confrontation militaire entre le Liban et Israël est inévitable.
Politique locale : Tensions autour du rôle de l’État et des réformes économiques
Un projet de déclaration ministérielle qui divise
Le gouvernement de Nawaf Salam tente de faire adopter une déclaration ministérielle censée définir les orientations stratégiques du Liban pour les prochains mois, mais celle-ci suscite déjà de vives tensions politiques. La question du rôle de l’État et de la souveraineté nationale reste au cœur du débat, notamment concernant la mention – ou non – de la Résistance dans le texte officiel.
Selon Al Akhbar (18/02/2025), une version préliminaire de la déclaration ministérielle affirme la souveraineté du Liban, mais reste vague sur le rôle du Hezbollah dans la défense nationale. Ce flou irrite les députés du bloc du Hezbollah et du mouvement Amal, qui insistent pour que la Résistance soit reconnue comme une composante essentielle de la défense du territoire national.
Naim Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a déclaré que « tout texte qui ne reconnaît pas explicitement le rôle de la Résistance est inacceptable », ajoutant que « le Liban ne peut compter que sur lui-même et sur sa force dissuasive face aux agressions israéliennes ».
À l’opposé, les Forces libanaises et le Parti Kataëb rejettent catégoriquement toute mention du Hezbollah dans la déclaration ministérielle. Selon Nida’ Al Watan (18/02/2025), Samir Geagea a accusé le Hezbollah de vouloir « institutionnaliser une armée parallèle à celle de l’État », insistant sur le fait que « le monopole de la défense nationale doit revenir exclusivement aux forces armées libanaises ».
Cette polarisation complique l’adoption du texte au Parlement, où les discussions sont de plus en plus tendues.
Une fracture politique sur les négociations avec le FMI
En parallèle des débats sécuritaires, la classe politique reste profondément divisée sur l’approche à adopter vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI). Les négociations pour un nouvel accord financier avancent difficilement, notamment en raison des réformes exigées par l’institution, qui incluent la restructuration du secteur bancaire et l’imposition de nouvelles restrictions sur les retraits bancaires.
Selon Al Joumhouriyat (18/02/2025), le Hezbollah et ses alliés refusent catégoriquement toute mesure qui impacterait les classes populaires, en particulier la levée des subventions et les restrictions sur les dépôts bancaires. Le chef du mouvement Amal, Nabih Berri, a averti que « le peuple libanais ne doit pas payer pour la faillite du système financier », appelant à une solution qui ne sacrifie pas les épargnants.
De leur côté, les partis pro-occidentaux soutiennent l’accord avec le FMI, considérant qu’il représente la seule option viable pour relancer l’économie. Nawaf Salam, lui-même favorable aux négociations, tente de trouver un compromis entre ces deux camps, mais ses marges de manœuvre sont limitées. Selon Nida’ Al Watan (18/02/2025), le Premier ministre aurait prévenu ses ministres que sans l’accord du FMI, le Liban ne pourrait pas bénéficier des aides internationales, aggravant ainsi la crise financière.
L’influence des banques et des élites économiques dans le débat
Derrière cette bataille politique se cache l’influence des banques et des milieux économiques libanais, qui jouent un rôle clé dans le blocage des réformes. Depuis 2019, le secteur bancaire est au cœur de la crise, mais les grandes institutions financières continuent de défendre leurs intérêts, quitte à ralentir l’adoption de solutions efficaces.
Selon Al Bina’ (18/02/2025), les banques libanaises, soutenues par des figures politiques influentes, tentent de détourner l’attention en faisant porter la responsabilité des restrictions financières sur le FMI, alors que ce sont elles qui ont instauré ces mesures dès le début de la crise.
Des experts financiers dénoncent une manipulation médiatique orchestrée par les élites économiques pour éviter que les réformes bancaires ne touchent directement les grandes fortunes et les grands déposants. En institutionnalisant les restrictions bancaires, les banques ne pourront plus protéger leurs clients privilégiés, ce qui explique leur opposition à toute réforme structurelle.
Cette collusion entre les élites financières et certains partis politiques freine l’adoption d’un plan économique cohérent, maintenant le Liban dans une impasse où la population continue de subir les conséquences de l’effondrement du système financier.
Un risque de paralysie institutionnelle ?
Entre les tensions sur la déclaration ministérielle et les divisions sur l’accord avec le FMI, le gouvernement Nawaf Salam risque de se heurter à un blocage politique majeur. Sans consensus sur ces dossiers clés, l’exécutif pourrait rapidement se retrouver incapable de gouverner efficacement, ce qui alimenterait une nouvelle crise institutionnelle.
Le président Joseph Aoun, conscient des risques, tente de jouer un rôle d’arbitre, en appelant toutes les forces politiques à un dialogue national pour éviter une impasse prolongée. Cependant, la méfiance entre les différentes factions politiques rend toute initiative de compromis difficile.
Si aucun accord n’est trouvé dans les prochaines semaines, le Liban pourrait entrer dans une nouvelle période de blocage gouvernemental, ce qui affaiblirait encore davantage ses chances de sortie de crise et accentuerait l’instabilité socio-économique.
Diplomatie : tensions croissantes et repositionnements stratégiques
Les tensions diplomatiques liées au Liban connaissent de nouveaux développements, avec un regain de pressions internationales concernant l’application des résolutions onusiennes, la situation à la frontière sud et la place du pays dans les alliances régionales.
Israël maintient une présence militaire au Liban en dépit des engagements internationaux
Alors que le retrait israélien du Sud-Liban devait être effectif le 18 février 2025, plusieurs sources indiquent que l’armée israélienne conserve une présence dans cinq points stratégiques. Selon Al Joumhouria-18 02 2025, l’armée israélienne justifie cette décision par des impératifs sécuritaires liés aux localités israéliennes adjacentes. Cette situation a provoqué une réaction immédiate du gouvernement libanais. Ad-Diyar-18 02 2025 rapporte que Joseph Aoun, président de la République, a dénoncé une violation flagrante de la souveraineté nationale et a appelé les pays médiateurs, notamment les États-Unis et la France, à faire pression sur Israël pour un retrait complet.
Selon Al Akhbar-18 02 2025, Nawaf Salam, Premier ministre libanais, a convoqué une réunion d’urgence avec le commandement de l’armée et des représentants du Conseil supérieur de la Défense afin d’évaluer les options diplomatiques et sécuritaires. Al Binaa’-18 02 2025 indique que la question sera portée devant le Conseil de sécurité des Nations unies, bien que la diplomatie libanaise s’attende à un blocage en raison du soutien américain à Israël.
Reprise des discussions entre Beyrouth et Damas sur le dossier des réfugiés syriens
Les tensions entre le Liban et la Syrie ont resurgi autour de la question des réfugiés syriens. Selon An-Nahar-18 02 2025, une délégation libanaise a été envoyée à Damas pour discuter du retour progressif des réfugiés présents au Liban. Al Liwa’-18 02 2025 précise que le gouvernement libanais exige un engagement formel de la Syrie pour garantir la sécurité des rapatriés, mais que Damas refuse d’accepter tout retour massif sans cadre international validé par l’ONU.
Le dossier est d’autant plus sensible que, selon Al Sharq-18 02 2025, des rapports des services de renseignement libanais indiquent une recrudescence du trafic d’armes et de stupéfiants à la frontière syro-libanaise, impliquant des milices pro-iraniennes. Al Quds-18 02 2025 souligne que le gouvernement libanais cherche à renforcer les patrouilles frontalières et à mobiliser l’UNIFIL pour une meilleure surveillance des zones sensibles.
La question du Hezbollah et les pressions internationales
Depuis la mort de Hassan Nasrallah, le Hezbollah est désormais dirigé par Naim Kassem, qui a durci sa position vis-à-vis d’Israël et des ingérences occidentales, selon Al Akhbar-18 02 2025. Al Joumhouria-18 02 2025 rapporte que lors de son premier discours officiel en tant que secrétaire général, Naim Kassem a affirmé que la résistance continuerait de répondre à toute agression israélienne, rejetant toute idée de désarmement ou d’intégration du Hezbollah dans les forces régulières libanaises.
Selon Nida’ Al Watan-18 02 2025, les États-Unis et la France accentuent leurs pressions sur Beyrouth pour imposer des réformes sécuritaires et limiter l’influence du Hezbollah sur les institutions étatiques. Ad-Diyar-18 02 2025 précise que Washington a menacé de sanctions économiques contre le Liban si aucune mesure concrète n’est prise pour réduire l’influence de la milice chiite.
Blocage autour de la médiation saoudienne sur Gaza
L’Arabie saoudite a tenté d’initier une médiation sur le conflit à Gaza en organisant un sommet diplomatique regroupant plusieurs États arabes et les grandes puissances. Selon Al Arabi Al Jadid-18 02 2025, ce sommet devait initialement se tenir le 19 février 2025, mais a été reporté en raison des divergences entre les participants.
Al Binaa’-18 02 2025 indique que Riyad aurait tenté de proposer un plan de stabilisation de Gaza excluant totalement le Hamas et confiant l’administration de l’enclave à une coalition arabo-internationale supervisée par l’ONU. Cette proposition a été immédiatement rejetée par le Hezbollah, qui a dénoncé une tentative d’imposer un « plan de Trump déguisé », selon Al Liwa’-18 02 2025.
Selon Al Quds-18 02 2025, Israël refuse toute solution impliquant un rôle actif de l’ONU et insiste pour que Gaza reste sous un contrôle strict de sécurité israélienne, ce qui bloque toute avancée diplomatique. Al Akhbar-18 02 2025rapporte que la diplomatie libanaise, bien que non directement impliquée, suit de près ces négociations, craignant des répercussions sur le fragile équilibre politique interne.
Politique internationale: Multiplication des crises et tensions diplomatiques
Les tensions entre Washington et Moscou s’intensifient sur le dossier ukrainien
Les relations diplomatiques entre les États-Unis et la Russie sont de nouveau dans l’impasse. Selon Annahar du 18 février 2025, une réunion entre émissaires américains et russes s’est tenue à Riyad sous médiation saoudienne afin de trouver un terrain d’entente sur la guerre en Ukraine. L’initiative visait à relancer le dialogue entre Joe Biden et Vladimir Poutine, mais aucun consensus n’a été trouvé. Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, Moscou refuse toujours de reconnaître la souveraineté ukrainienne sur les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, qu’elle considère comme intégrées à la Fédération de Russie. Washington, de son côté, exige un retrait total des troupes russes avant d’envisager une levée partielle des sanctions économiques.
Les combats continuent de s’intensifier sur le terrain. D’après Al Akhbar du 18 février 2025, l’armée ukrainienne concentre ses efforts sur Bakhmout et Avdiivka, tandis que la Russie renforce ses frappes sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine. Selon Ad Diyar du 18 février 2025, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de dix milliards de dollars pour Kyiv, tandis que l’Union européenne discute de nouvelles sanctions contre Moscou.
Escalade des tensions entre Pékin et Washington autour de Taïwan
Les tensions sino-américaines continuent de croître, notamment autour de Taïwan et des alliances stratégiques en Asie-Pacifique. Selon Al Sharq du 18 février 2025, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu en Corée du Sud et au Japon pour renforcer la coopération militaire face à la Chine. Pékin a réagi en intensifiant ses patrouilles aériennes autour de l’île de Taïwan. Selon Al Liwa’ du 18 février 2025, plus de soixante avions de chasse chinois ont été repérés dans la zone aérienne taïwanaise en quarante-huit heures, une démonstration de force qui a alarmé Washington et ses alliés asiatiques.
Selon Annahar du 18 février 2025, la Chine a averti les États-Unis qu’elle ne tolérerait aucune ingérence militaire dans le détroit de Taïwan, menaçant d’une « réponse militaire appropriée » en cas de soutien accru aux autorités taïwanaises. Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, Washington envisage de durcir ses restrictions sur l’exportation de semi-conducteurs avancés vers la Chine, une décision qui a provoqué une vive réaction de Pékin. Al Akhbar du 18 février 2025 rapporte que la Chine prépare une riposte économique en limitant ses exportations de métaux rares, essentiels pour l’industrie technologique américaine et européenne.
L’Arabie saoudite tente d’imposer son leadership régional
L’Arabie saoudite renforce son rôle de médiateur dans les crises régionales. Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, Riyad a organisé des discussions entre l’Iran et des représentants occidentaux pour tenter de relancer l’accord sur le nucléaire iranien. L’Arabie saoudite cherche à obtenir des garanties sur la limitation du programme balistique iranien, une exigence soutenue par Washington et Tel Aviv. Selon Al Bina’ du 18 février 2025, Téhéran refuse catégoriquement toute restriction sur ses missiles, arguant qu’il s’agit d’une question de souveraineté nationale.
En parallèle, Riyad œuvre pour une normalisation des relations entre Ankara et Le Caire. Selon Al Sharq du 18 février 2025, une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères turc et égyptien a été facilitée par l’Arabie saoudite, qui espère mettre fin aux tensions entre les deux pays. Selon Al Quds du 18 février 2025, l’objectif principal est d’apaiser les tensions économiques et diplomatiques en Méditerranée orientale, où la Turquie et l’Égypte sont en concurrence sur les ressources gazières.
Le Sahel en crise : montée en puissance des groupes djihadistes
La situation sécuritaire au Sahel continue de se détériorer avec une intensification des attaques djihadistes. Selon Nida’ Al Watan du 18 février 2025, les groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique multiplient les assauts contre les forces locales au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Al Liwa’ du 18 février 2025 rapporte que cette montée en puissance des djihadistes contraint plusieurs pays européens à réduire leur présence militaire dans la région.
Selon Al Akhbar du 18 février 2025, la Russie renforce son influence au Sahel à travers le groupe Wagner, qui offre un soutien militaire et logistique aux gouvernements locaux. Ad Diyar du 18 février 2025 indique que la France, après son retrait du Mali et du Niger, cherche à renforcer sa coopération avec le Tchad et la Côte d’Ivoire pour limiter la progression russe.
Économie : Crise persistante et pressions internationales sur le Liban
Les banques libanaises prolongent les restrictions sur les retraits
Le secteur bancaire libanais est toujours plongé dans une crise sans précédent, aggravée par la défiance des déposants et l’absence de réformes structurelles. Selon Annahar du 18 février 2025, plusieurs grandes banques, dont Bank Audi, BLOM Bank et Byblos Bank, ont annoncé la prolongation des restrictions sur les retraits en devises étrangères. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que ces établissements refusent toujours de permettre aux clients de récupérer l’intégralité de leurs dépôts en dollars, les obligeant à retirer en livres libanaises à un taux bien inférieur au marché parallèle.
L’absence d’un plan de restructuration bancaire accroît la crise de confiance. Selon Al Akhbar du 18 février 2025, le Fonds monétaire international exige que le Liban mette en place une loi sur le contrôle des capitaux et la restructuration du secteur bancaire avant d’octroyer tout programme d’aide. Ad Diyar du 18 février 2025 indique que Fransabank et SGBL sont particulièrement exposées, leurs liquidités ayant considérablement diminué au cours des derniers mois.
Des entreprises internationales suspendent leurs transactions avec les banques libanaises
L’incertitude financière pousse plusieurs entreprises internationales à revoir leurs relations avec le Liban. Selon Al Quds du 18 février 2025, des compagnies étrangères telles que TotalEnergies, CMA CGM et Nestlé Middle Eastont réduit leurs opérations en raison des restrictions bancaires et de l’instabilité monétaire. Al Bina’ du 18 février 2025rapporte que MasterCard et Visa ont suspendu certains services pour les cartes émises par les banques libanaises, rendant les transactions internationales encore plus compliquées pour les résidents.
La chute des transferts financiers de la diaspora aggrave la crise. Selon Nida’ Al Watan du 18 février 2025, les envois de fonds des expatriés libanais ont baissé de 20 % en six mois, impactant directement les revenus de milliers de familles. Al Sharq du 18 février 2025 précise que cette diminution est liée aux restrictions imposées par les banques, qui rendent les retraits difficiles pour les bénéficiaires locaux.
La livre libanaise s’effondre face au dollar
Le marché des changes continue de refléter la crise profonde du pays. Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, la livre libanaise a franchi le seuil des 89 600 livres pour un dollar sur le marché noir, un record historique qui entraîne une flambée des prix des biens de première nécessité. Annahar du 18 février 2025 rapporte que la Banque du Liban n’a pas réussi à stabiliser la monnaie en raison de l’épuisement progressif des réserves en devises.
L’inflation touche de plein fouet les consommateurs. Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 15 % en un mois, affectant en priorité les ménages à faible revenu. Al Akhbar du 18 février 2025 rapporte que le prix du carburant a bondi de 25 %, aggravant le coût des transports et de la production locale.
Blocage des négociations avec le FMI
Les discussions entre le gouvernement libanais et le Fonds monétaire international restent dans l’impasse. Selon Ad Diyar du 18 février 2025, le FMI insiste sur la mise en place d’un organisme de supervision indépendant pour encadrer les finances publiques, une demande rejetée par plusieurs partis politiques. Al Quds du 18 février 2025 indique que le Premier ministre Nawaf Salam s’est déclaré favorable à un accord, mais que l’absence de consensus politique empêche toute avancée.
Selon Al Bina’ du 18 février 2025, les réformes exigées incluent une réduction des subventions publiques, la privatisation d’actifs de l’État et une réforme fiscale stricte, des mesures jugées politiquement sensibles. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 rapporte que sans accord avec le FMI, le Liban reste coupé des financements internationaux et ne peut accéder aux aides économiques nécessaires pour relancer son économie.
Expansion du marché noir et de l’économie informelle
Face à la paralysie du secteur financier officiel, l’économie informelle explose. Selon Al Sharq du 18 février 2025, la circulation de liquidités hors du système bancaire a atteint des niveaux records, les transactions en cash étant privilégiées pour éviter les restrictions bancaires. Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025 indique que les cryptomonnaies sont de plus en plus utilisées comme alternative, notamment le Bitcoin et l’USDT, qui permettent aux Libanais d’effectuer des paiements internationaux sans passer par les banques locales.
Le marché noir prospère. Selon Annahar du 18 février 2025, des réseaux de contrebande se sont développés pour fournir du carburant, des médicaments et des devises étrangères à des prix hors de contrôle. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que les commerçants refusent de plus en plus les paiements en livres libanaises, exigeant des transactions en dollars ou en euros.
Justice : Enquêtes sensibles et blocages judiciaires
L’affaire des fonds détournés de la Banque du Liban au point mort
L’enquête sur les détournements de fonds au sein de la Banque du Liban continue de piétiner. Selon Annahar du 18 février 2025, les investigations visant l’ancien gouverneur Riad Salamé n’ont toujours pas abouti à une inculpation formelle, malgré les nombreuses accusations portées contre lui. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que la justice libanaise peine à obtenir la coopération des autorités suisses et françaises, qui détiennent des documents clés sur les comptes bancaires de Salamé à l’étranger.
Selon Al Akhbar du 18 février 2025, plusieurs juges en charge du dossier ont été soumis à des pressions politiques, freinant l’avancée des procédures. Ad Diyar du 18 février 2025 indique que les États européens impliqués dans cette enquête dénoncent l’absence de coopération des autorités libanaises et menacent de prendre des sanctions si les poursuites contre Salamé ne progressent pas.
Le procès des explosions du port de Beyrouth toujours bloqué
L’instruction sur l’explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020 reste au point mort en raison de multiples obstructions judiciaires et politiques. Selon Al Quds du 18 février 2025, le juge Tarek Bitar, en charge du dossier, continue de faire face à des tentatives de destitution orchestrées par des figures politiques influentes. Al Bina’ du 18 février 2025rapporte que plusieurs anciens ministres poursuivis dans cette affaire ont déposé des recours pour annuler les mandats d’arrêt émis contre eux.
D’après Nida’ Al Watan du 18 février 2025, les familles des victimes dénoncent un sabotage judiciaire orchestré pour empêcher toute mise en cause des hauts responsables de l’État. Al Sharq du 18 février 2025 indique que la Cour de cassation tarde à statuer sur la validité des décisions prises par Bitar, prolongeant ainsi l’impasse judiciaire.
Le bras de fer entre la justice et le Hezbollah sur les affaires de corruption
La confrontation entre les autorités judiciaires et des figures proches du Hezbollah prend une tournure plus tendue. Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, plusieurs dossiers impliquant des cadres du parti dans des affaires de corruption et de contrebande restent bloqués en raison d’interventions politiques. Annahar du 18 février 2025 rapporte que des magistrats ont fait l’objet de menaces après avoir tenté d’accélérer certaines enquêtes.
Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, le gouvernement hésite à prendre des mesures contre des personnalités soupçonnées d’être impliquées dans des réseaux financiers illégaux liés à la contrebande de carburant et de médicaments. Al Akhbar du 18 février 2025 indique que ces affaires touchent des circuits de blanchiment d’argent opérant entre le Liban, la Syrie et l’Irak.
Affaire du meurtre de Lokman Slim : un dossier toujours en suspens
L’assassinat de l’intellectuel et militant Lokman Slim, survenu en février 2021, reste irrésolu. Selon Ad Diyar du 18 février 2025, l’enquête n’a abouti à aucune arrestation, et les conclusions officielles peinent à convaincre la société civile. Al Quds du 18 février 2025 rapporte que la famille de Slim dénonce une volonté délibérée d’enterrer l’affaire pour éviter toute mise en cause de groupes influents.
Selon Al Bina’ du 18 février 2025, plusieurs organisations internationales ont demandé aux autorités libanaises d’accélérer l’enquête, mais aucune réponse claire n’a été fournie. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 souligne que la lenteur judiciaire dans ce dossier s’inscrit dans un contexte plus large d’impunité pour les crimes politiques.
Blanchiment d’argent : nouvelles pressions internationales sur la justice libanaise
Les autorités judiciaires libanaises font face à une pression croissante de la communauté internationale pour lutter contre le blanchiment d’argent et la financement illicite. Selon Al Sharq du 18 février 2025, le Groupe d’action financière (GAFI) envisage de placer le Liban sur sa liste grise des pays à haut risque en raison des lacunes persistantes dans la réglementation bancaire.
Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, plusieurs banques libanaises sont suspectées d’avoir facilité le transfert de fonds issus d’activités illicites vers l’étranger. Annahar du 18 février 2025 rapporte que le gouvernement tente d’éviter des sanctions internationales en promettant de renforcer les mécanismes de contrôle, mais les experts doutent de la volonté réelle des autorités d’appliquer ces réformes.
Justice : Affaires en cours et blocages judiciaires
L’affaire Riad Salamé face à de nouveaux développements judiciaires
L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, continue de faire face à des poursuites judiciaires aussi bien au Liban qu’à l’international. Selon Annahar du 18 février 2025, les autorités françaises et suisses ont demandé une coopération judiciaire renforcée dans le cadre des enquêtes sur des accusations de blanchiment d’argent et de détournement de fonds. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que Salamé est soupçonné d’avoir détourné plus de 330 millions de dollars via des sociétés offshore contrôlées par son entourage proche.
Selon Al Akhbar du 18 février 2025, les tribunaux libanais tardent à répondre aux demandes des juges européens, ce qui bloque l’avancée des procédures à l’étranger. Ad Diyar du 18 février 2025 indique que le ministère de la Justice hésite à émettre un mandat d’arrêt officiel, craignant des répercussions politiques internes. Al Quds du 18 février 2025souligne que plusieurs avocats de la défense tentent d’obtenir l’annulation des poursuites locales, arguant que les accusations sont motivées politiquement.
Procès des explosions du port de Beyrouth : une enquête toujours au point mort
L’enquête sur les explosions du port de Beyrouth du 4 août 2020 demeure paralysée. Selon Al Bina’ du 18 février 2025, le juge Tarek Bitar, en charge du dossier, continue de faire face à des pressions politiques et judiciaires, retardant la reprise des audiences. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 rapporte que plusieurs anciens ministres et responsables de la sécurité nationale refusent de comparaître devant la justice, invoquant des immunités et des vices de procédure.
D’après Al Sharq du 18 février 2025, plusieurs organisations de la société civile et les familles des victimes ont organisé des sit-in devant le Palais de Justice pour réclamer l’accélération du processus judiciaire. Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025 souligne que la récente intervention de l’Union européenne, demandant la transparence dans l’enquête, n’a pas suffi à lever les blocages. Annahar du 18 février 2025 précise que le dossier est suspendu en raison des recours en annulation déposés par plusieurs personnalités politiques.
Multiplication des affaires de corruption impliquant des responsables libanais
Plusieurs dossiers de corruption touchant des responsables politiques et administratifs sont en cours d’instruction. Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, des enquêtes visent des ministères-clés, notamment celui de l’Énergie et des Travaux publics, pour des détournements de fonds dans des contrats d’infrastructure. Al Akhbar du 18 février 2025rapporte que des contrats de plusieurs millions de dollars attribués sans appel d’offres sont au cœur de ces investigations.
Selon Ad Diyar du 18 février 2025, l’Inspection centrale a signalé des irrégularités majeures dans la gestion des finances publiques, sans que des mesures judiciaires concrètes ne soient encore engagées. Al Quds du 18 février 2025indique que les pressions exercées par la communauté internationale, notamment la France et les États-Unis, pourraient conduire à des sanctions ciblées contre des responsables impliqués.
Criminalité et justice sociale : une hausse des crimes financiers et du trafic illégal
La situation économique a favorisé une augmentation des crimes financiers et du trafic illégal. Selon Al Bina’ du 18 février 2025, plusieurs réseaux de contrebande de devises ont été démantelés, les autorités ayant intercepté des transferts illicites de millions de dollars vers la Turquie et les Émirats arabes unis. Nida’ Al Watan du 18 février 2025rapporte que des trafiquants exploitent les failles du système bancaire pour organiser des opérations de blanchiment via des sociétés-écrans.
D’après Al Sharq du 18 février 2025, les services de sécurité ont également intensifié leur lutte contre la contrebande de carburant et de médicaments, un marché parallèle en forte expansion en raison de la crise économique. Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025 précise que plusieurs pharmacies illégales ont été fermées pour avoir vendu des médicaments non autorisés, souvent importés clandestinement de Syrie.
Société : Crise sociale, exode massif et tensions communautaires
Une paupérisation alarmante de la population
Le Liban traverse une crise sociale sans précédent, marquée par une paupérisation généralisée et une détérioration rapide des conditions de vie. Selon Annahar du 18 février 2025, plus de 80 % des Libanais vivent désormais sous le seuil de pauvreté, une situation aggravée par l’inflation galopante et l’effondrement du pouvoir d’achat. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que le coût de la vie a augmenté de plus de 150 % en un an, tandis que les salaires stagnent, laissant des millions de personnes dans une précarité absolue.
L’exode massif des jeunes et des professionnels
Face à cette crise, l’exode des Libanais se poursuit à un rythme inquiétant. Selon Al Akhbar du 18 février 2025, près de 250 000 personnes ont quitté le pays au cours des deux dernières années, la majorité étant des jeunes diplômés et des professionnels qualifiés. Ad Diyar du 18 février 2025 souligne que cette fuite massive touche particulièrement les secteurs de la santé et de l’éducation, menaçant l’avenir des infrastructures publiques déjà fragiles. Al Quds du 18 février 2025 précise que les destinations privilégiées des Libanais sont les Émirats arabes unis, le Canada et l’Europe, où ils espèrent trouver des opportunités économiques stables.
Un accès aux services de base de plus en plus difficile
Les difficultés d’accès aux services de base aggravent encore la crise sociale. Selon Al Bina’ du 18 février 2025, les coupures d’électricité atteignent désormais plus de 20 heures par jour, obligeant les ménages à dépendre de générateurs privés dont le coût est devenu prohibitif. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 rapporte que le secteur de la santé est en état de faillite, avec des hôpitaux contraints de réduire leurs services en raison de l’exode des médecins et de la hausse des coûts des médicaments. Al Sharq du 18 février 2025 indique que les établissements scolaires peinent également à fonctionner, certains étant contraints de fermer leurs portes faute de moyens.
Une montée des tensions sociales et communautaires
La crise sociale a également exacerbé les tensions communautaires. Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, des affrontements sporadiques ont été signalés dans certaines régions entre groupes rivaux, en raison de la compétition pour les ressources et l’accès aux aides humanitaires. Annahar du 18 février 2025 rapporte que le ressentiment grandit entre les Libanais et les réfugiés syriens, accusés par certains de profiter des subventions internationales au détriment des citoyens locaux. Al Joumhouria du 18 février 2025 précise que plusieurs municipalités ont adopté des mesures restrictives visant les travailleurs étrangers, intensifiant les tensions sociales.
Un désespoir grandissant face à l’inaction politique
Face à cette détérioration, le sentiment de désespoir s’accroît. Selon Al Akhbar du 18 février 2025, de plus en plus de Libanais renoncent à toute perspective d’amélioration et cherchent des solutions alternatives, y compris le recours à l’économie informelle ou à l’émigration illégale. Ad Diyar du 18 février 2025 souligne que le taux de criminalité a fortement augmenté, alimenté par la précarité économique et l’absence de perspectives d’avenir. Al Quds du 18 février 2025 conclut que tant qu’aucune réforme structurelle ne sera mise en place, le Liban continuera de voir sa société s’effondrer lentement sous le poids de la crise.
du port de Beyrouth, a ému les spectateurs par son réalisme et sa force narrative.
Une scène musicale en pleine mutation
Les artistes libanais s’adaptent à la situation actuelle en explorant de nouveaux formats de diffusion. Selon Al Akhbar du 18 février 2025, de nombreux musiciens privilégient les concerts en ligne et les plateformes de streaming pour contourner les restrictions économiques et attirer un public international. Ad Diyar du 18 février 2025 souligne que Mashrou’ Leila, malgré sa séparation officielle, voit ses anciens titres toujours largement diffusés et repris par des artistes indépendants. Al Quds du 18 février 2025 indique que la chanteuse Tania Saleh prépare un nouvel album inspiré de la résilience du peuple libanais, mêlant sonorités orientales et influences contemporaines.
Les expositions artistiques résistent à la crise
Les galeries d’art et les expositions continuent de jouer un rôle majeur dans le dynamisme culturel du pays. Selon Al Bina’ du 18 février 2025, la galerie Beirut Art Fair a annoncé une édition spéciale cette année, axée sur l’art engagé et les récits de la crise libanaise. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 rapporte que des artistes comme Zena Assi et Ali Cherri explorent à travers leurs œuvres les thèmes de l’exil, de la mémoire et de la reconstruction après les multiples crises traversées par le pays.
Les festivals de retour malgré les contraintes économiques
Plusieurs festivals ont confirmé leur tenue cette année malgré les difficultés financières. Selon Al Sharq du 18 février 2025, le Festival international de Baalbek proposera une programmation réduite mais maintiendra des concerts dans les temples antiques, symbole de résistance et de continuité culturelle. Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025 souligne que le Festival du film de Beyrouth a annoncé une sélection mettant en avant des réalisateurs émergents du monde arabe, avec une attention particulière portée aux films abordant la situation sociale et politique du Liban.
Un marché du livre en souffrance mais toujours vivant
Le secteur littéraire peine à résister aux crises successives, mais reste dynamique grâce à l’autoédition et aux événements littéraires. Selon Annahar du 18 février 2025, la Foire du livre de Beyrouth a dû s’adapter en proposant une version hybride, combinant événements physiques et numériques. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que plusieurs auteurs libanais, tels que Joumana Haddad et Alexandre Najjar, ont récemment publié des essais et romans abordant la crise économique et ses répercussions sociales.
Agenda culturel des événements à venir
✅ Festival du film de Beyrouth (mars 2025) – Sélection de films arabes et internationaux.
✅ Beirut Art Fair (avril 2025) – Exposition sur l’art engagé et les récits de crise.
✅ Festival international de Baalbek (été 2025) – Concerts et spectacles en plein air dans le cadre historique de Baalbek.
✅ Sortie du nouvel album de Tania Saleh (mai 2025) – Un mélange de musiques traditionnelles et contemporaines.
✅ Foire du livre de Beyrouth (octobre 2025) – Événement hybride entre rencontres physiques et plateformes numériques.