Les minitres du mouvement Amal présents hier lors du conseil des ministres, ont vivement critiqué le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé.
Pour rappel, celui-ci fait l’objet de procédures judiciaires pour détournement de fonds publics, des procédures locales et internationales.
De source médiatique, on indique ainsi que le ministre de la Culture, Muhammad Mortada, a officialisé la position d’Amal et du Hezbollah à travers un tweet estimant que le gouverneur de la Banque du Liban “fuit en avant et crée des crises en exerçant des restrictions sur l’importation de carburant en remplaçant le mécanisme de transfert par un mécanisme déroutant”, après que le ministre de l’énergie ait expliqué l’origine des pénuries actuelles en carburants.
Le mouvement Amal accuse aussi le gouverneur d’avoir imposé un plafond aux retraits des salaires et des pensions et pourrait demander que la session du gouvernement auquel il est convié aborde plutôt des accusations de manipulation du taux de change et des prix des carburants, l’objet d’ailleurs d’une des accusations portées à son encontre par la juge Ghada Aoun.