Le dirigeant du mouvement Marada s’en est vivement pris à la justice libanaise accusée d’être partiale, estimant que le dossier “Sarkis Hillis” accusé de fraudes serait politique. Le député s’en est également pris au Courant Patriotique Libre, s’interrogeant contre l’absence de charge pesant contre les ministres du CPL qui se sont succédés à la tête du Ministère de l’Energie alors qu’a éclaté le scandale du fioul frelaté.

“Le dossier des fraudes est politique Le parti qui l’a ouvert est connu. Les juges sont connus, et celui qui ne respecte pas le pouvoir judiciaire est celui qui ne procède pas à aux nominations judiciaires”, a estimé le député lors d’une conférence de presse avant de poursuivre, soulignant que “quand un dossier concerne le ministère des Travaux publics (dont les détenteurs appartiennent au Mouvement Marada depuis quelques années), la responsabilité du ministre et de ses successeurs est engagée” et non en ce qui concerne le Ministère de l’Energie.

Pour rappel, Sarkis Hillis est le Directeur général des installations pétrolières et à ce titre pourrait être impliqué dans le scandale du fioul frelaté faisant actuellement l’objet d’une enquête menée par le juge d’instruction Nicolas Mansour de la cour de justice de Baabda.

Sleiman Franjieh indique, par conséquent, que Sarkis Hillis a la conscience tranquille et qu’il reviendra à la justice de décider s’il est coupable, “mais pas devant le juge Gébran Bassil”.

Le député accuse le CPL d’avoir menti dès 1989 puis à son accession au pouvoir et que l’Histoire les jugera.

Les pertes du Liban dues au dossier électrique sont estimées à des milliards, accuse le député, qui souligne que des appels d’offre doivent être mené dans un cadre clair et précis. Il estime que le Liban ne possède pas de gaz ni de pétrole.

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