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Les députés libanais doublent leur salaire pour maintenir la dignité de l’institution et oublient...
Le 21 octobre 2025, le Parlement libanais a doublé la rémunération des députés, de 1 500 à 3 000 $ nets, plus indemnités, tandis que chômage, inflation et blocage de la restructuration bancaire perdurent. Défendu au nom de la “dignité” institutionnelle, ce vote éclair révèle une priorité donnée aux privilèges politiques plutôt qu’aux réformes attendues.
Réduction de la caution de Riad Salamé à 4 millions de dollars : une...
La chambre d’accusation de Beyrouth présidée par le juge Kamal Nassar a réduit la caution de Riad Salamé à 4 M$. Décision motivée médicalement, elle ravive la polémique sur l’indépendance de la justice, dans une affaire Forry/Optimum emblématique de la crise libanaise et
Liban : la réévaluation des actifs bancaires, un pari risqué dans un système en...
Le Liban tente de sauver son secteur bancaire en ruine avec la décision 715/1, imposant la réévaluation des actifs fixes des banques. Présentée comme une mesure de transparence, elle risque toutefois de masquer les pertes réelles, alimentées par la dévaluation de la livre et une bulle immobilière spéculative.
Liban : La loi de restructuration bancaire, une réforme entachée de suspicions et d’opacité
#FOCUSLIBAN: Adoptée fin juillet et publiée le 21 août 2025, la loi de restructuration bancaire entend assainir un secteur en faillite. Mais l’opacité des bilans, le rôle central de la BDL et une Haute Commission bancaire jugée peu indépendante nourrissent la crainte d’un sauvetage des élites plutôt que des déposants, malgré les exigences du FMI.
Edito: Le Liban n’est pas en faillite ? Ah, si seulement la réalité était...
Le président Joseph Aoun refuse de qualifier le Liban de « failli », préférant parler d’un pays « volé ». Derrière cette rhétorique, la réalité est implacable : dette impayable, effondrement économique, schéma de Ponzi bancaire et dépôts gelés. De la protection des banques en 2019-2020 à la nomination de Karim Souaid, Aoun maintient pour le moment un système qui préserve les élites financières tout en laissant les Libanais sans justice ni restitution. Il faut des réformes profondes et sérieuses qui ne peuvent que contrevenir aux intérêts des parties prenantes qui le soutiennent aujourd'hui
Offensive des banques libanaises au Parlement : une stratégie de pression pour infléchir la...
Alors que le Liban prépare une loi cruciale sur la restructuration bancaire, les banques intensifient leur lobbying au sein des commissions parlementaires. Des amendements substantiels ont été introduits sous leur influence, modifiant profondément l’équilibre initial du projet. Cette pression soulève des interrogations sur l’indépendance législative et la protection des déposants face aux intérêts bancaires. Le débat se cristallise autour des responsabilités dans la répartition des pertes du secteur.
Réformes bancaires au Liban : entre injonctions du FMI et blocages politiques
Le Liban tente de relancer ses réformes économiques avec deux lois majeures : la restructuration des banques et la gestion de la « gap financière ». Ces textes visent à réorganiser le secteur financier et répondre aux conditions du FMI. Mais le processus se heurte à des résistances parlementaires fortes, des intérêts clientélistes et une lenteur chronique qui freinent toute perspective de redressement durable.
Banque du Liban : encadrement des retraits en devises et consolidation d’un système bancaire...
La Banque du Liban a officialisé le gel des retraits en devises sur les comptes ouverts avant 2019, entérinant une inégalité bancaire prolongée sans base légale claire. Cette mesure renforce un système d’exception, dans un secteur en crise de confiance totale. En l’absence de réforme du système bancaire ou de loi sur les pertes, la BdL agit seule, au risque de prolonger l’asphyxie du crédit et la désintermédiation de l’économie.
Un homme d’affaires obtient le droit de porter devant la justice britannique un litige...
Un homme d’affaires saoudien naturalisé britannique a obtenu gain de cause devant la Haute Cour de Londres pour contraindre Bank Audi à lui transférer 24 millions de dollars bloqués au Liban. Cette décision intervient sur fond de crise bancaire, avec 93 milliards USD inaccessibles aux déposants libanais. L’affaire pourrait créer un précédent pour d’autres résidents étrangers confrontés au gel de leurs avoirs dans les banques libanaises.
Liban : adoption du projet de réforme bancaire
Le Liban vote une réforme bancaire historique, visant à restructurer un secteur en ruine et à répondre au FMI. Mais face à 73 milliards de dollars de pertes et une méfiance généralisée, le texte soulève des doutes.
Analyse critique du projet de loi libanais sur la restructuration et la liquidation des banques
#BANQUE #ROUTE: Le projet de loi libanais du 27 mars 2025 promet stabilité et protection des déposants, mais ses termes vagues, comme les "garanties prévues", sèment le doute. Avant 2019, ces garanties couvraient 75 000 USD au taux de 1500 LL/USD, une somme dérisoire aujourd’hui. L’Autorité de restructuration, dominée par la Banque du Liban, manque d’indépendance. Sans répartition chiffrée des pertes ni audits juricomptables, ce texte esquive les vraies questions, risquant de décevoir le FMI et les épargnants.
Affaires bancaires et soupçons d’évasion de fonds : le retour d’un dossier explosif
#CORRUPTION: Un dossier explosif refait surface au Liban, révélant des transferts suspects de fonds par des banques vers Chypre, la Suisse, le Luxembourg et Malte, via des structures écrans. Alors que les épargnants étaient privés de leurs dépôts dès 2019, des cercles juridiques exigent la réouverture des enquêtes. Ces pratiques présumées de blanchiment menacent les négociations avec le FMI et ravivent la défiance envers les autorités, tandis que des plaintes collectives se préparent.
Restaurer la crédibilité de la BDL : Karim Souaïd face à un Liban fracturé...
#FOCUS: Joseph Aoun intronise Karim Souaïd à la BDL : "l’homme de la situation". Le FMI rétorque : "Il faut des actes", exigeant audit et réformes. Al Akhbar déplore : "Le parti des banques a gagné", tandis que l’Association des banques rejette "l’austérité extérieure". Entre conservatisme monétaire et pression internationale, la crédibilité de la BDL vacille, dans un Liban au bord du gouffre économique et social.
Le secret bancaire et gestion des pertes au centre du débat de la nomination...
#CONTROVERSE: le Liban approuve un projet pour lever le secret bancaire, visant la transparence, selon Al Joumhouriyat. Mais Karim Souaid, gouverneur de la BDL, défend les banques face aux pertes de 72 milliards de dollars, invoquant la Constitution, suscitant des critiques (Al Liwa’). ONG et ministres exigent audits et fonds pour les déposants, dans un pays en crise où justice et confiance restent hors de porté














