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Pourquoi la faillite bancaire asphyxie l’économie réelle
La faillite bancaire étouffe l’économie réelle : bilans non assainis, correspondants prudents et pression GAFI bloquent crédits documentaires, paiements d’intrants et investissements. Résultat : usines à l’arrêt, exportations agro en recul, tourisme en reflux. Trois clés urgentes : trancher le sort des banques, pré-vérifier les L/C PME, livrer des réformes AML/CFT.
Liban: Risque de reclassement sur la liste noire du GAFI
Le Liban risque un reclassement du GAFI sur la liste noire faute de réformes AML/CFT tangibles. Registre des bénéficiaires effectifs, pouvoirs des superviseurs, échanges d’informations et efficacité judiciaire restent insuffisants. Un déclassement ferait flamber coûts et délais, fragiliserait banques, commerce extérieur, finances publiques et transferts de la diaspora.
Revue de presse du 28/10/25: Conflit latent au Sud, regain de violence et interventions...
Les quotidiens du 28 octobre 2025 signalent une escalade au Sud du Liban : frappes ciblées, dix morts en 72 heures, drone israélien abattu par la FINUL, pressions diplomatiques et médiations américano-égyptiennes. Au Parlement, bras de fer sur le quorum, budget 2026 discuté, risque GAFI persistant.
Liban : le procureur financier ordonne le rapatriement des fonds transférés à l’étranger
Le procureur financier libanais Maher Cheaïto a ordonné le 14 août 2025 le rapatriement des fonds transférés illégalement à l’étranger depuis 2019, visant banquiers et personnalités politiques. Cette décision repose sur des enquêtes liées au blanchiment d’argent et au détournement de dépôts. Elle impose le retour des capitaux dans un délai de deux mois, dans l’espoir de combler un déficit bancaire évalué à 80 milliards de dollars et de restaurer une part de liquidité.
Le Liban détient en 2024 le troisième ratio de dette publique le plus élevé...
En 2024, la dette publique du Liban atteint 136,8 % du PIB, soit le troisième ratio le plus élevé au monde. Cette situation le place derrière le Japon et le Soudan, mais loin devant ses voisins régionaux. La quasi-totalité de la dette est libellée en devises étrangères, sans accès aux marchés. Ce surendettement chronique, sans mécanisme de restructuration, rend toute sortie de crise budgétaire improbable à court terme.
Antiblanchiment : vingt ans de silence et de simulacre judiciaire
Le Liban est confronté à l’échec de sa gouvernance financière face aux exigences internationales. En vingt ans, la Commission d’enquête spéciale sur le blanchiment d’argent n’a produit ni jurisprudence solide, ni résultats concrets. Les gels d’avoirs sans instruction judiciaire, le manque de coordination institutionnelle, et l’usage aveugle des listes de sanctions sapent la crédibilité du système. Le pays risque désormais l’inscription sur la liste noire du GAFI, avec des conséquences financières majeures.
Le Liban plongé dans le viseur de l’UE : La liste noire du blanchiment d’argent change la donne
Le Liban a été inscrit le 10 juin 2025 sur la liste noire de l’UE pour blanchiment d’argent et financement du terrorisme, aggravant sa crise économique. Cette décision impose une vigilance renforcée aux institutions européennes, menace le secteur bancaire et complique les transferts de la diaspora. Les négociations avec le FMI et les réformes financières sont entravées, tandis que la fragilité politique et régionale accentue les défis. Le Liban risque un isolement financier accru.
Ombre et chaos : l’économie informelle, dernier souffle du Liban
L’économie informelle, accentuée par le gel de 70 milliards USD dans un système financier en ruines, soutient le Liban avec 5,7 milliards USD de remises diaspora en 2025 (40-50 % du PIB). Générateurs légalisés mais hors TVA et marchés noirs prospèrent dans cette ombre dollarisée, menacée par la liste noire du GAFI. Sans confiance ni taxes, cette survie bloque toute relance, laissant un pays au potentiel immense dans un chaos hors contrôle.
Le secret bancaire libanais à l’épreuve du droit comparé : vers une convergence internationale...
En assouplissant son secret bancaire le 24 avril 2025, le Liban tente de rejoindre les standards internationaux en matière de transparence financière. Comparé aux modèles suisses, français ou régionaux, ce changement reste limité par l’absence d’accords d’échange d’informations et de garanties institutionnelles solides. La réforme marque un tournant juridique, mais son impact dépendra de sa mise en œuvre, de la coopération bancaire, et d’une transformation plus large du système judiciaire et fiscal.
Les détournements de fonds au Liban : Enquêtes internationales, pressions bancaires
La justice française, avec le Parquet national financier et les juges Aude Buresi et Nicolas Aubertin, joue un rôle clé dans les enquêtes sur les détournements de fonds au Liban. Ces investigations ciblent des figures majeures comme Riad Salamé et Marwan Kheireddine. Alors que la justice libanaise est paralysée, la coopération internationale, notamment avec la Suisse et le Luxembourg, compense ces failles. Ces efforts visent à récupérer les fonds détournés et à restaurer la confiance des donateurs.
Les réserves de change du Liban restent stables en 2024 suite aux limites des...
En 2024, les réserves de change du Liban se sont stabilisées à 9,9 milliards USD, grâce à une baisse des importations provoquée par une inflation galopante et l’entrée dans la liste grise de la GAFI. Ces facteurs externes ont limité les sorties de devises, mais la dépendance aux envois de fonds et le manque de diversification économique restent préoccupants. La Banque centrale et le GAFI jouent un rôle central dans la gestion des flux financiers, tandis que des réformes structurelles s’imposent.
Revue de presse du 27 octobre:
Les impacts économiques de cette escalade ne se limitent pas aux infrastructures endommagées au Liban. La récente inclusion du Liban sur la liste grise de la FATF (Financial Action Task Force) a encore fragilisé son économie, déjà affaiblie. Selon Al-Anbaa, cette mise sous surveillance renforce la méfiance des investisseurs et limite l’accès du pays aux financements étrangers, ce qui pourrait compromettre la capacité de reconstruction et d’assistance humanitaire dans le contexte actuel de crise.
Pourquoi le placement du Liban dans la liste grise est positif
Le placement du Liban sur la liste grise de la Financial Action Task Force (GAFI ou FATF), annoncé le 25 octobre, est souvent vu comme une sanction qui stigmatise le pays. Cependant, cette mesure pourrait paradoxalement devenir un levier de changement positif en incitant les banques à accepter enfin des réformes structurelles qu’elles ont jusqu’ici bloquées, tout en redonnant à la population un rôle crucial de contrepoids. Dans un contexte où les banques contrôlent de nombreux leviers politiques, cet événement pourrait représenter une rare opportunité pour les Libanais de pousser vers une transformation radicale du secteur financier, malgré les effets négatifs immédiats que la crise actuelle impose aux citoyens.
Le Liban sera inévitablement ajouté à la liste grise (Union des Banques Arabes)
Lors d'une conférence organisée par l'Union des Banques Arabes à la Réserve fédérale américaine à New York, le secrétaire général de l'union, Dr. Wissam Fattouh, a annoncé que le Liban serait très probablement ajouté à la liste grisedes pays sous surveillance en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Cette décision, qui devrait être officialisée dans les jours ou semaines à venir, découle des discussions avec le Département du Trésor américain et le Groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENAFATF).















