Tag: infrastructures
L’Union européenne débloque 8 millions d’euros pour la stabilisation post-conflit au Liban, un financement...
L’Union européenne a débloqué 8 millions d’euros pour soutenir la stabilisation post-conflit au Liban, principalement dans le Sud. Cette aide, allouée via des ONG et agences, reste marginale face aux besoins de reconstruction estimés à 600 millions USD. En contournant l’État libanais, l’UE privilégie une logique de gestion de crise à court terme plutôt qu’un soutien structurel, alimentant la fragmentation du territoire et l’émergence d’une gouvernance par projets.
Le Liban lance un programme de réhabilitation routière et de ponts avec l’appui de...
Le ministère des Travaux publics du Liban a lancé un programme de 96 millions USD visant à réhabiliter routes et ponts dans les zones critiques du pays. Financé partiellement par la Banque mondiale et l’Union européenne, ce projet vise 20 segments prioritaires et se déploiera en deux phases à partir de juillet 2025. Malgré son potentiel économique, le programme soulève des inquiétudes sur la transparence des appels d’offres et la gouvernance du secteur.
Allemagne : la transition énergétique au bord du précipice
En mars 2025, la transition énergétique allemande vacille. L’éolien stagne à 140 TWh, le solaire atteint 60 TWh mais est freiné par des réseaux saturés et un stockage limité. Les coûts énergétiques élevés menacent l’industrie face à la Chine. Friedrich Merz, élu en février, doit concilier écologie et économie. Sans investissements massifs, l’Allemagne risque de rater ses objectifs climatiques et son rang économique, fragilisant l’Union européenne.
Beyrouth chute à la 211e place mondiale dans le classement Mercer 2024 de la...
#CLASSEMENT: Beyrouth a été classée 211e sur 241 villes dans le classement Mercer 2024 de la qualité de vie, et 16e sur 22 dans la région MENA. Ce résultat reflète la dégradation des services publics, l’instabilité politique et la détérioration des infrastructures. Cette position critique affaiblit l’attractivité de la ville pour les expatriés, les ONG et les investisseurs, dans un contexte de crise prolongée. Une politique urbaine structurée devient urgente.
Yassine Jaber et l’ABL : un dialogue sous tension alors que Nawaf Salam pousse...
#DEPOTS: Yassine Jaber a rencontré l’ABL pour préparer les négociations avec le FMI, mais l’association, critiquée pour son inertie, bloque les réformes. Le même jour, Nawaf Salam, recevant des déposants, a exigé un audit juricomptable et la levée du secret bancaire.
Dévaluation ratée : pourquoi le Liban ne peut pas sauver ses exportations
La livre libanaise, dégringolée à 100 000 livres/USD en 2025, aurait dû doper les exportations, mais la dollarisation – renforcée par l’État avec des services comme l’électricité et les télécoms en dollars – tue cet espoir. Coûts en USD, infrastructures en ruines et corruption paralysent le Liban. Avec des remises diaspora à 5,7 milliards USD, un fonds souverain hors banques pourrait relancer une économie réelle, si le pays brise enfin sa dépendance au billet vert.
Tourisme et culture : et si le Liban redevenait une destination incontournable ?
#OSONS: Le Liban, petit joyau méditerranéen, fascine avec ses vallées comme la Qadisha, ses ruines de Baalbek et sa cuisine savoureuse. Malgré les crises – guerre, économie, explosion de 2020 – son tourisme, qui rapportait 8,6 milliards de dollars en 2019, renaît. En 2023, 2 millions de visiteurs, surtout expatriés, ont relancé l’espoir. Avec paix et infrastructures modernes, ce pays pourrait redevenir incontournable, boostant une économie fragile grâce à ses trésors naturels, culturels et humains.
Réfugiés syriens au Liban : Salam face à une crise sans fin
Le Liban, avec plus d’un million de réfugiés syriens en 2025, fait face à une crise majeure. Nawaf Salam défend leur retour progressif en Syrie face à une économie insoutenable, lors d’une récente réunion avec l’ONU. L’Europe, notamment l’Allemagne et la France, s’oppose aux expulsions forcées ce 28 février 2025, craignant des violations des droits humains, tandis que les tensions sociales et la fragilité des infrastructures aggravent ce défi diplomatique.
Qui est Joe Saddi – Ministre de l’Énergie
Joe Saddi, expert en gestion stratégique et ancien président de Booz & Company, a été nommé ministre de l'Énergie en janvier 2025 par les Forces Libanaises. Spécialiste des réformes énergétiques, il ambitionne de restructurer Électricité du Liban, de promouvoir les énergies renouvelables et d'attirer des investissements étrangers. Face à une crise énergétique persistante, il mise sur des partenariats public-privé et une refonte du secteur pour assurer un approvisionnement stable et durable.
Qui est Fayez Rasamny – Ministre des Travaux publics
Fayez Rasamny, entrepreneur et PDG de RYMCO, a été nommé ministre des Travaux publics en janvier 2025 sur proposition du PSP. Expert en gestion des infrastructures, il ambitionne de moderniser le réseau routier, de réhabiliter les ports et aéroports et de développer un système de transport public efficace. Son approche axée sur les partenariats public-privé vise à attirer des investissements et à améliorer la transparence dans les projets de construction au Liban.
La composition du gouvernement Nawaf Salam
Après une longue attente et un processus de négociation difficile, le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a enfin dévoilé la composition du nouveau gouvernement depuis le palais de Baabda. Cette annonce marque une étape cruciale dans la stabilisation politique et la relance des réformes tant attendues. Le gouvernement comprend une équipe diversifiée de ministres, dont la mission est d’apporter des solutions adaptées aux défis du pays. Les attentes sont élevées, notamment sur les réformes économiques et la lutte contre la corruption.
Les risques sismiques au Liban et la faille de Yammouneh
Les dangers sismiques au Liban : focus sur la faille de Yammouneh.
Revue de presse du 01/02/25: Nawaf Salam face aux pressions locales et internationales
Le Liban traverse une crise multidimensionnelle marquée par l’effondrement économique, la paralysie politique et la dégradation des services publics. Entre tensions sociales, scandales financiers et espoirs de redressement, la scène culturelle et sportive résiste. Cette revue de presse analyse les enjeux majeurs du pays et ses perspectives d’avenir.
Focus: Pourquoi le Liban est-il en bas des indices de compétitivité mondiale ?
Le Liban figure parmi les derniers pays en termes de compétitivité mondiale, en raison d’une crise bancaire majeure, d’une corruption persistante et d’un climat des affaires défavorable. L’absence de réformes structurelles freine la croissance économique, tandis que les infrastructures délabrées nuisent à la productivité. Des solutions existent, inspirées des stratégies mises en place par l’Argentine et la Grèce. La relance économique libanaise passe par des réformes courageuses et des investissements stratégiques.