La cour d’appel de Beyrouth a ordonné ce mardi 22 mars, le retrait des scellés des agences de la Banque Fransabank suite à l’appel de cet établissement qu’elle a accepté d’étudier.

Cependant, le déposant à l’origine de la plainte ayant abouti à la fermeture des établissements concerné, Ayyad Ibrahim n’a toujours pas pu débloquer les sommes gelées par la Fransabank, même si celle-ci indique avoir fermé son compte et lui aurait permis de disposer d’un chèque bancaire.

Ce dernier aurait en effet été confronté au refus des autres banques à pouvoir déposer son chèque bancaire.

Pour rappel, les avoirs de la banque avaient été gelés mercredi sur la base d’une ordonnance rendue par la juge Mariana Anani en charge de l’application des peines. Celle-ci avait alors répliqué en indiquant qu’elle ne pourrait pas procéder au paiement des salaires des fonctionnaires ni des employés privés domiciliés auprès d’elle.

Cependant, le club des juges avait noté que si la décision de la juge Mariana Anani concernait les succursales beyrouthines et les avoirs de la banques, elle excluait tout non paiement des salaires et des pensions de retraite.

Suite à cette décision également, l’Association des Banques du Liban avait annoncé une grève générale des établissements ce lundi et ce mardi. Les banques craignent en effet la multiplication des plaintes déposées par leurs clientèles suite à l’instauration d’un contrôle informel des capitaux en novembre 2019, alors qu’elles font déjà face à des recours présentés à l’étranger, les obligeant de rembourser les sommes déposées auprès d’elles à la valeur avant l’instauration de ces mesures.

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