“Look at the world today. Is there anything more pitiful? What madness there is! What blindness! What unintelligent leadership! A scurrying mass of bewildered humanity crashing headlong against each other, compelled by an orgy of greed and brutality. The time must come, my friend, when this orgy will spend itself, when brutality and the lust for power must perish by its own sword.” (1)
Le vol special- au dessus du nid- décolle en extrême vitesse. Il est réservé pour secourir en extrême urgence ces chefs de ce monde. Les présidents des États Unis et de la Russie sont directement menacés. La terre tremble sous la profusion des explosions. Le terrorisme sème la panique. Le chaos cauchemardesque se généralise et les sites nucléaires sont devenus des cibles imminentes. Le scénario du pire est en cours et l’humanité tremble. Mr White fixe le ciel qui file en nuages dispersés. Mr Krakov prend un long souffle et dit :
“Voilà, on n’est plus des stratèges mais deux hommes suspendus à la volonté du ciel.” Mr White: Il m’a tant fallu pour comprendre la vacuité de la puissance quand la diplomatie prélude la verticalité ou la force des armes. Ces “fous” de Dieu menacent le monde et nous aussi!” A ce même moment, l’avion bat plusieurs fois de l’aile et atterit de justesse sur la neige. La longue marche de deux survivants entame son cours. La stature et l’égo de chacun se confondent à une ballade complice.. Les souffles lents et saccadés résistent à la bise qui souffle un froid glacial en haute montagne. Le dialogue entre partenaires désigne l’aventure du dépouillement. Des regards à la bienveillance, les gestes marquent une attention soignée et réciproque. Après une longue marche ils aperçoivent au loin, une terre fleurie et paisible. Une voix les interpelle: “In these days of wars and rumors of wars – haven’t you ever dreamed of a place where there was peace and security, where living was not a struggle but a lasting delight? Of course you have. So has every man since Time began.. sometimes think that the other is the dream,
the outside world.” (2)
1 & 2, From the script of “Lost Horizon” 1937.
Joe Acoury
