La Banque du Liban aurait comme projet de demander aux établissements bancaires de hausser leurs capital de 20% d’ici la fin de juin 2020 et de ne pas distribuer de dividendes durant l’année fiscale 2019.

Il s’agit de renforcer le secteur bancaire, affaibli par la crise économique et sujet à d’importantes critiques, en ayant profité durant des années des intérêts de la dette publique qui atteint 150% du PIB, alors que le Pays des Cèdres serait entré en récession économique. Déjà confronté à la crise du dollar, les établissements financiers ont rouvert leurs portes depuis ce vendredi 1er novembre, après avoir été obligés de suspendre leur activité depuis le 18 octobre.

Certaines sources indiquent que des établissements majeurs au Liban passent actuellement par une période difficile, notamment en raison de la baisse des notes attribuées aux obligations libanaises et par les risques de défaut de l’État. Un centre de recherche économique avait ainsi indiqué que la probabilité de défaut du Liban serait de 29% d’ici un an et de 59% sur un horizon de 5 ans. Les banques libanaises sont largement exposées à ce risque en raison de leurs investissements.

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