À l’issue d’une réunion du bloc parlementaire du Courant du Futur présidée par l’ancien Premier Ministre Saad Hariri, un communiqué lu par le député Mohammed Hajjar a souligné la nécessité de sortir de l’état de crise qui impacte le Liban et souligne la nécessité de dialoguer avec le Fonds Monétaire International.

Le Courant du Futur s’en est également pris au gouvernement Diab, l’accusant de ne pas mener les initiatives contribuant à freiner la détérioration des conditions sociales et économiques ou encore à maitriser la chute de la livre libanaise. Le CDF estime ainsi que”l’inventaire des réalisations du gouvernement cent jours après sa formation a fait l’objet de critiques de la plupart des analystes”.

Le CDF estime que le programme de réformes et l’appel à l’aide internationale avait déjà été stipulé dans la déclaration gouvernementale du gouvernement Hariri III, tout comme la stratégie de lutte contre la corruption.

Selon le mouvement de l’ancien premier ministre, les accusations sectaires et partisanes appelant au fédéralisme “constituent un terrain fertile pour les troubles civils, l’effondrement de l’état et la division de ses institutions”. Il dénonce également “les appels contre un coup d’état à l’encontre des Accords de Taëf et la formule libanaise qui établit un état indépendant consacrant le concept de coexistence entre le Libanais”.

Abordant les déclarations de l’ancien Président de la République, le Général Emile Lahoud qui avait accusé l’ancien Premier Ministre Rafic Hariri de lui avoir demandé de se débarrasser du Hezbollah en 1993, le Courant du Futur estime que ce dernier souffrirait “d’une haine chronique contre le Président Martyr”.

Le CDF dénonce également la saisie des biens du député Hadi Hobeish qui lui appartient. “Cette décision en dehors des principes juridiques est une décision politique sans précédente dans les couloirs du Palais de Justice”, estime le CDF qui appelle à l’intervention du Ministère de la Justice pour la réexaminer.

Sur la loi d’amnistie, le Courant du Futur estime qu’il s’agit de résoudre le dossier de surpopulation incarcérale. Aussi concernant le projet de loi portant sur le contrôle des capitaux, le CDF estime que tout règlement devrait débuter par la protection des fonds.

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