La centrale électrique de Zouk Mosbeh, des Tankers et Beyrouth. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com
La centrale électrique de Zouk Mosbeh, des Tankers et Beyrouth. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com

Les autorités libanaises ont approuvé hier le plan visant à relancer la production d’électricité publique, une chose attendue notamment au niveau de la Banque Mondiale pour libérer les financements nécessaires à la remise en route des installations du gazoduc arabe ou encore à la fourniture d’électricité de l’énergie.

Le gouvernement Mikati a également décidé que la commission de réglementation du secteur sera formée en 2022, et non en 2023, précise le nouveau porte-parole du gouvernement Ziad Makary qui indique également que les autorités n’ont pas statué sur la mise en place d’une centrale de production d’électricité à Salaata. Ils ont cependant convenu qu’il est nécessaire de construire une nouvelle centrale électrique entre Beyrouth et le Nord du Liban afin de remplacer celle Zouk Mosbeh destinée à être démentelée et de stabiliser le réseau de distribution d’électricité.

Si les terrains de Salaata appartiennent depuis 1978 à l’EDL, ce volet du plan de relance du secteur reste une arlésienne depuis 10 ans en raison des polémiques successives entre les ministres de l’énergie membres du Courant Patriotique Libre et ses opposants au nombre desquels on compte l’ancien premier ministre Saad Hariri et l’actuel premier ministre Najib Mikati.

Certaines sources estiment nécessaires de voir cette centrale être mise en place en raison de l’absence le cas échéant de centrales dans les parties chrétiennes du Liban, craignant le cas échéant, des coupures du courant en cas d’incidents comme ceux durant la guerre civile.

Côté opposants, on estime que les coûts pour mettre en place cette centrale sont trop élevés face à la situation économique actuelle.

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