Les syndicats ont appelé les hôpitaux et les médecins à la grève générale d’avertissement, le vendredi 15 novembre, en raison des arriérés importants dus par l’état, qui n’aurait pas honoré des factures depuis de nombreux mois. Ce retard détériore les conditions de prise en charge des patients, dénoncent-ils.

Il s’agira, pour les praticiens, de cesser de recevoir les patients, à l’exception de ceux nécessitant des soins spéciaux comme les dialyses et les traitements anti-cancéreux ou encore les urgences médicales.

Selon le communiqué, les professions de la santé ont été dans l’obligation de procéder à cela en raison du refus des autorités actuelles à trouver une solution.

Selon le syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, l’état devrait 1.3 milliards de dollars de frais santé pour ses fonctionnaires et les établissements publics comme l’Armée Libanaise ou encore la Sécurité sociale. Certaines factures en date de 2012 n’ont pas encore été honorées, alors que souvent, les médecins percevaient déjà souvent leurs émoluments par bons du trésor libellés en Livre Libanaise avec une somme moins importante – parfois de 50% – que celles des actes médicaux effectués avant d’être obligés de les revendre à des établissements bancaires pour des sommes encore inférieures. Cette pratique des autorités publiques a été instaurée depuis des années, alors que l’état était déjà confronté à un important endettement.

Cependant, les risques de dévaluation ou encore de défaut de paiement augmentant avec la dégradation des notes des émissions obligatoires libanaises, il est de plus en plus difficile tant pour les médecins que les hôpitaux de maintenir certains services en fonctionnement.

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