Alors que le budget 2019 aurait dû être adopté, il y a 2 semaines, son adoption a été remise à la semaine prochaine. En cause, des difficultés à trouver des solutions à diverses mesures jugées nécessaires pour limiter les déficits publics à moins de 9% du PIB.

Son examen par le Parlement en vue d’une approbation définitive semble donc être repoussée au-delà du mois de mai, ce qui pourrait compliquer le versement des premières aides économiques du Plan CEDRE et aggraver la situation économique et monétaire en dépit des propos des autorités qui se veulent rassurantes.

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Parmi les mesures sur lesquelles le gouvernement rencontre des difficultés, celui de la limitation du nombre de mois de salaires de certains fonctionnaires et divers avantages sociaux, mais également celui de la diminution des salaires des Ministres, députés et hauts-fonctionnaires.

De source médiatique, on annonce que les ministres de la défense et de l’information se seraient disputés sur la question des indemnités allouées aux militaires déployés au Sud Liban face à Israël. Ces derniers devraient être finalement exemptés des mesures d’indemnités sur décision du Conseil des Ministres.

Par ailleurs, le Ministère de la Défense aurait réduit son budget annuel de 290 millions de dollars sans que soient touchés les salaires des militaires. Le budget de la défense atteindrait désormais 2.1 milliards de dollars.

Par ailleurs, le vice-premier ministre Ghassan Hasbani, membre des Forces Libanaises, a appelé “à un débat sérieux du budget”, estimant que les discussions actuelles portent sur des propositions non significatives.

Le Ministre des AF Gébran Bassil a également proposé diverses mesures visant à réduire les dépenses publiques et à combattre la fraude fiscale. Ces mesures pourraient ne pas figurer dans le texte du projet budgétaire mais être adopter par le Parlement lui-même.

La prochaine session d’examen du budget est prévue pour ce vendredi 17 mai.

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