Le président de la république, le général Michel Aoun, et son premier ministre désigné, Saad Hariri, pourraient annoncer de la formation Plus prochain gouvernement dès cette semaine, indiquent certaines rumeurs.

Les deux hommes peaufineraient vrai les derniers détails de la nouvelle formule ministérielle, après la résolution des obstacles majeurs.

À ce sujet, le premier ministre désigné a contredit les rapports de presse faisant état de la constitution d’un cabinet qui ne serait pas un gouvernement d’union nationale. Il ne resterait, toujours selon le premier ministre, que des obstacles mineurs.

Toujours selon les confidences de sources proches du dossier, le prochain gouvernement pourrait être annoncée au retour du président de la chambre des députés Nabih Berry. D’autres sources annoncent cependant que cette annonce ne pourrait intervenir ce week-end mais mercredi prochain. Il s’agirait désormais de désigner les ministères qu’occuperont les nominés.

Cet optimisme intervient alors que des réunions entre différents responsables politiques de de la majorité de l’opposition ont eu lieu pour faciliter la formation du prochain cabinet ministériel. Ainsi, le député Walid Joumblatt a rencontré son adversaire Talal Arslan cette semaine. Les 2 hommes auraient convenu de nommer un ministre consensuel, levant ainsi l’obstacle de la représentation de leur communauté.

Aussi, le Ministre par intérim des affaires étrangères et Président du Courant Patriotique Libre, Gébran Bassil a rencontré son homologue des Forces Libanaises de l’information Melhem Riachi, pour discuter de la prochaine répartition les ministères alloués à la communauté chrétienne. Ainsi, un accord aurait été compris entre les deux hommes accordant au mouvement des forces libanaises trois ministères ainsi que celui de vice-président du prochain conseil de ministres.

Cependant, le ministère de la justice ne sera pas attribué aux forces libanaises mais au candidat de la Présidence de la République.

Quelques obstacles mineurs

Parmi les obstacles potentiels, celui de représentation arménienne au sein du prochain cabinet qui ne pourrait comporter qu’un seul ministre appartenant à cette communauté sur les 2 ministères alloués aux minorités religieuses.

L’autre obstacle toujours d’actualité concernant la représentation du mouvement Marada, le député Sleiman Franjieh exigeant le ministère des travaux publics, chose rejetée par le Courant Patriotique Libre.

Pour rappel, le Liban reste sans gouvernement depuis les élections législatives du 6 mai 2018, alors qu’on ne promettait la formation rapide d’un prochain cabinet, et cela en dépit d’une grave crise économique. En cause, la répartition entre les différents partis politiques au sein d’un gouvernement d’union nationale.

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