Situés à mi-chemin entre Zahlé et la montagne appelée Jabal Cheikh ou le Mont Hermon, coincés entre les chaines montagneuses du Mont Liban et de l’Anti Liban, les marécages d’Ammiq, dans la Békaa Ouest du Liban, occupent 280 hectares et sont protégés par la convention Ramsar.

Ils sont situés dans le couloir de migration moyen-oriental de nombreux oiseaux d’Afrique vers l’Europe dont des cigognes blanches d’Europe de l’Est, des pélicans, des aigles, des buses et d’autres espèces d’oiseaux d’eau dont des poules d’eau. Ces marécages abritent également des espèces locales dont des tortues aquatiques dites tortues Caspiennes et d’autres genres de batraciens.

Enfin, plusieurs dizaines d’espèces différentes de mammifères et de reptiles y résident également. On pourrait notamment y voir la loutre européenne, qui avait disparu durant la guerre civile pour réapparaitre aujourd’hui, des gazelles des montagnes, des hyènes striés voir des loups gris qui y ont été observé. On peut également y découvrir différentes sortes de serpents dont la fameuse vipère du Levant. Coté faune aquatique, les marécages d’Ammiq hébergent également des truites et des sortes de carpes.

Ces lieux préfigurent donc ce à quoi devait ressembler la Békaa avant son assèchement en raison des activités humaines.

Pas très loin des marécages, se trouve d’ailleurs une zone archéologique remontant au Néolithique. Elle aurait été occupée en 2 phases, une phase à – 12 000 avant jc et une autre phase à – 4 500 ans avant Jc. Des outils ayant contribué à la déforestation des montagnes du Mont-Liban et de l’Anti-Liban y auraient été retrouvés.

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A noter qu’il faut demander un accord préalable pour pouvoir visiter les marécages d’Ammiq, puis qu’il s’agit d’une propriété privée appartenant à la famille Skaff et pour ceux qui sont assez patient, un observatoire y a été aménagé. 

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