Hôpital Rafic Hariri

S’exprimant sur Twitter, le directeur de l’hôpital universitaire Rafic Hariri Firas Abiad a estimé que les Libanais n’ont pas à choisir entre la faim ou la maladie.

Le médecin faisait également allusion à la controverse concernant la poursuite des activités économiques alors que l’épidémie continue à se propager au Liban.

Reconnaissant que le pays des cinq traverse une crise financière sans précédent, une pandémie mondiale, et la plus large explosion non militaire de l’histoire moderne, allusion à l’explosion du port de Beyrouth, Firas Abias estime qu’il faille trouver un compromis entre autorités publiques, secteur économique et communauté pour résoudre le dilemme posée par les trois crises.

Il a également mis en garde contre l’extension de l’épidémie au Liban, indiquant que les lits alloués au service Corona des hôpitaux libanais sont pratiquement saturés. Il s’agit cependant de rester positif, concentré et de tenir.

70% de cas actifs au Liban alors que le pays des cèdres a reconfiné

Le Ministère de la santé a annoncé hier la découverte de 507 cas de personnes contaminées ces dernières 24 heures, une forte baisse par rapport à avant-hier où 611 cas avaient été diagnostiqués et alors que le Liban a reconfiné sa population depuis vendredi.

Le nombre total des personnes touchées par le virus atteint le chiffre de 12 698 dont 11 409 localement et 1 289 en provenance de l’étranger, depuis la découverte du virus sur le sol libanais, le 21 février 2020.

266 (inchangé) personnes sont désormais hospitalisées , dont 75 (+4) dans un état considéré comme critique.

2 nouveaux décès ont été annoncés ces dernières 24 heures. Le nombre total de personnes décédées est de 123 depuis l’apparition de la maladie au Liban, le 21 février 2020. Cependant, ce nombre pourrait augmenter faute de lits disponibles, alors que les structures sanitaires du pays se trouvent proches d’être saturées à ce niveau.

3 748 (+281) personnes sont guéries et on dénombre toujours 8950 (+226) personnes atteintes par le virus, soit de 70% des cas. Le nombre de personnes atteintes connait donc une nouvelle hausse importante, démontrant que l’épidémie continue à s’accélérer au Liban.