Les gouvernements qui se sont succédés ont continué à défendre la tutelle communautaire au détriment de promouvoir une citoyenneté équidistante. Celle qui s’achemine un jour vers la primauté du rétablissement identitaire national.

Cependant, la tâche des rapports avec les électeurs va être surtout de justifier les faits inaccomplis et de rassurer le citoyen que le pire n’est jamais là, que le meilleur est à venir et qu’en attendant il devra attendre les bonnes circonstances ou quitter. Sous prétexte que ce modèle de plurielles concordances est à maintenir au nom des coexistences historiques remarquables mais peu évolutives, le devoir de respecter la constitution va concerner des volontés rigoureuses, éprises de fonder la citoyenneté effective et une démocratie véritable.

Pourtant, que de libanais souffrent des difficultés à participer aux projets de l’Etat, surtout en temps de crise. Il est très compliqué d’interagir avec des  institutions quand la norme exclusive des uns devient rapidement la seule option pour les gens . Nous avons ainsi le feu vert pour des patrons partout! Eux décident de ce qui va concerner le public, même si cela est à l’encontre des cohérences élémentaires pour la majorité de gens, des conséquences du dérèglement sociétal sur l’état psychique des individus, de la gérance adéquate du traitement des ordures et de prémunir la population des risques élevés de terribles pathologies. Elles sont d’ordres immunitaire et cancérigène, évolutives et parfois fatales! 
Les projets de santé et de couverture médicale sont certes indispensables pour tout libanais, mais largement insuffisants. Il a le droit, quel que soit la notoriété du soignant, de participer activement aux processus des soins afin de bénéficier des traitements les plus appropriés et des préventions les plus avisées. La santé au Liban est-elle ce qui nous reste de plus accessible, réellement, ou de formel avec des apparences soignées? 

Le citoyen essaie de tenir bon après avoir longtemps été usé et abusé  psychologiquement par le va de soi des mauvaises gouvernances, des guerres multiples, des réconciliations en pures formes, de la persistance des abus et de la logistique de la négligence profitable. Néanmoins, les asphyxies progressives influent directement sur ses états, physique, mental et socio-économique. Les choses se compliquent davantage en présence de maladies chroniques qui envahissent son quotidien. Il ressemble en tout point à un patient démuni lors de traitements encore non responsabilisants. Là où on lui reconnaît un droit supplémentaire de non participation: Celui d’avaliser la prise en charge du médecin  ou la mort lente.

1 COMMENTAIRE

  1. Le degré de la maladie du siècle en l’absence des droits de l’homme à aimer, se respecter, se situer en confort loyal et au droit au logement sécuritaire est le rapport déficitaire du plébiscite des gens francs et stables à favoriser le rapport mutuel de l’oligarchie rayonnante refusant leurs droits à une vie décente pour le gain.

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