” Pour Perls et Goodman, le lien entre conscience et contact est posé dès l’introduction de Gestalt Therapy lorsqu’ils affirment « Le contact en soi est possible sans conscience, mais pour être conscient, le contact est indispensable. » [4][4]ibid.. Je suis en contact avec le sol, avec le siège sur lequel je suis assis, avec l’air que je respire…. les schèmes de ce contact “physiologique” (… ) ne sont pas en opposition aux modalités dites “psychologiques” et il existe bel et bien une continuité des unes aux autres : ma façon d’être en contact avec le sol est en rapport d’analogie avec mes enracinements, ma façon de respirer est en cohérence avec mes autres modalités d’échange avec l’environnement par le prendre et le donner.” 
Le contact, à la source de l’expérience de Jean-Marie Robine, Cahiers de Gestalt-Thérapie, 2010, n° 25. 

Un masque et une vitre de protection ne peuvent prémunir les hommes d’une plus dangereuse contagion. La personne qui se dispose à placer chez soi une activité professionnelle à distance se détache du contact habituel. Alors que l’activité quotidienne devient systématiquement intériorisée, la part émotionnelle se brouille au gré de la mentalisation . “La crise sanitaire que nous traversons va accélérer la mutation de l’État providence en État surveillance. On ne peut justifier les restrictions de nos libertés qu’à deux conditions: quand elles empiètent sur celles des autres et quand nous ne savons pas ce qui est bien pour nous. C’est exactement, malheureusement, deux caractéristiques du virus : nous pouvons le répandre sans le savoir et être inconscients du danger qu’il représente. Nos gouvernants ne vont pas laisser passer cette occasion.” Olivier Babeau, valeurs actuelles, 2020 

Afin d’éviter le COVID-19 et de résister aux crises internationales multiples, la nature de l’individu semble ne plus se reconnaître d’une autre quand les règles “nécessaires” sont émises pour le garder en vie. Le traçage numérique, la mobilité réduite, le confinement cérébral, les frustrations “habituelles”, l’élan ligoté et le rapport humain dépendent-ils des directives de quelques visionnaires ? Le genre humain risque t-il d’être réduit au pilotage d’une boîte de bien être par des projections mentales ?  S’agirait-il de préserver un état physique afin que des gouvernances lamentables s’en occupent ? Quelle est la garantie d’une sécurité lors que presque rien de substantiel n’a été accompli pour arrêter l’accélération du changement climatique et la poursuite des failles démocratiques ?  

L’état de la planète se porte mal. Nous sommes pourtant résignés aux lieux clos, aux instruments périssables et aux garanties assurées sur un sol fissuré. L’homme devient lui-même la source des conflits à répétitions, de la considération indifférenciée et de la  dépendance aux élus arrogants. Au nom du Sauveur Jésus Christ, ne prétendont plus nous leurrer ni cacher à l’enfant dans la crèche que la joie de Noël peut se passer sans nous engager autrement. Allons façonner ensemble un autre présent, bien meilleur. Ne laissons plus ce bonheur accessible à distance de nous. On croit que pour le trouver il faudrait chercher plus loin. Laissons la volonté du cœur ouvert nous mener au 25 décembre. Le Seigneur est “Le Chemin, La Vérité, La Vie” à la portée de tous!

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