Le raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, plus précisément à Dahieh, aurait visé Ibrahim Aqil, l’un des principaux commandants du Hezbollah, surnommé « le Fantôme » pour sa capacité à opérer dans l’ombre ce 20 septembre. Aqil, figure centrale dans les opérations militaires du Hezbollah, était à la tête des al-Radwan Forces, une unité d’élite responsable de nombreuses attaques contre Israël et des intérêts occidentaux et était désormais le successeur de Fouad Chokor qui a été assassiné par une frappe aérienne israélienne le 30 juillet 2024.
Né en 1962, Aqil a rejoint le Hezbollah dans les années 1980, en se distinguant rapidement par sa loyauté et ses compétences stratégiques. Il a notamment participé à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, supervisant plusieurs opérations militaires cruciales. Aqil est également impliqué dans des attentats internationaux, notamment le bombardement de l’ambassade israélienne à Buenos Aires en 1992, qui a causé la mort de 29 personnes et en a blessé plus de 200.
Le raid qui l’aurait ciblé à Dahieh marque une escalade dans le conflit entre Israël et le Hezbollah. L’attaque a causé d’importants dégâts dans une zone résidentielle, faisant plusieurs blessés, dont des enfants. Si sa mort est confirmée, cela représenterait un coup majeur pour l’organisation chiite. Aqil, réputé pour sa capacité à éviter la capture, était un acteur clé des opérations internationales du Hezbollah, renforçant ses liens avec l’Iran et participant à la coordination des attaques contre les intérêts israéliens et occidentaux.
Le Hezbollah n’a pas encore confirmé officiellement son décès, mais une telle perte pourrait déclencher des représailles, aggravant encore les tensions régionales.