Le Liban est en alerte maximale à la veille de la date annoncée pour le retrait israélien du sud du pays. Selon Ad Diyar (17 février 2025), des efforts diplomatiques intensifs sont en cours pour garantir un retrait effectif et complet de l’armée israélienne. Cependant, des incertitudes persistent quant au maintien de certaines positions stratégiques par Israël, notamment cinq sites militaires jugés sensibles. Cette situation suscite de vives tensions entre Beyrouth et Tel-Aviv, les autorités libanaises exigeant un départ total des troupes d’occupation sans exception.
Le président libanais, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, ont mené des discussions avec plusieurs acteurs internationaux, y compris l’ONU et les États-Unis, pour assurer que le retrait israélien se déroule sans incident et sans conditions imposées par Tel-Aviv (Ad Diyar, 17 février 2025). Cette démarche vise à éviter toute prolongation de la présence israélienne sur des territoires libanais sous prétexte de « sécurité stratégique ».
Une situation explosive sur le terrain
Les tensions entre Israël et le Hezbollah restent vives à la frontière. Al Akhbar (17 février 2025) rapporte que les groupes de résistance au sud du Liban restent en état d’alerte maximale, prêts à réagir en cas de violation des termes du retrait. La crainte d’un affrontement militaire demeure, surtout si Israël maintient une présence dans des points stratégiques. Selon le journal, la ligne dure du gouvernement israélien, menée par Benjamin Netanyahou, pourrait utiliser ce retrait comme un levier de pression pour imposer de nouvelles conditions sécuritaires au Liban.
D’après Al Bina’ (17 février 2025), l’armée israélienne aurait intensifié ses opérations de surveillance aérienne et terrestre dans les dernières 48 heures, ce qui alimente la suspicion d’un désengagement partiel plutôt que total. Cette montée des tensions s’ajoute à des déclarations hostiles du Premier ministre israélien, qui évoque la nécessité de « mesures préventives » pour éviter que le Hezbollah ne renforce sa position après le départ des troupes israéliennes.
Un enjeu régional et international
Le retrait israélien du Liban s’inscrit dans un contexte régional tendu, marqué par l’instabilité en Syrie et les négociations sur la sécurité au Moyen-Orient. Al Sharq Al Awsat (17 février 2025) indique que la question libanaise a été abordée lors des récentes discussions entre la France et l’Arabie saoudite, qui appellent à une stabilisation de la situation.
De son côté, Washington joue un rôle ambigu. Al Joumhouriyat (17 février 2025) rapporte que les États-Unis ont mis en garde contre une escalade après le retrait, appelant toutes les parties à la retenue. Cependant, selon Al Akhbar (17 février 2025), certains cercles politiques libanais craignent que les pressions américaines n’aillent dans le sens d’une limitation du rôle du Hezbollah au sud du Liban, ce qui pourrait être une source supplémentaire de confrontation.
Conséquences pour le Liban
L’opinion publique libanaise est divisée sur l’impact de ce retrait. Tandis que certains voient cela comme une victoire diplomatique et militaire, d’autres redoutent que l’absence d’une stratégie claire pour gérer la transition sécuritaire dans le sud ne plonge la région dans une nouvelle période d’incertitude.
Nahar (17 février 2025) met en avant les craintes d’une éventuelle recrudescence des tensions communautaires au Liban après le départ israélien, notamment en raison des divergences internes sur la manière dont la sécurité doit être assurée dans ces zones libérées.
Enfin, Al Liwa’ (17 février 2025) souligne l’importance pour le Liban d’obtenir des garanties internationales quant au respect de ses frontières et de sa souveraineté. Des discussions seraient en cours pour que l’ONU renforce le mandat de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) afin de prévenir toute nouvelle incursion israélienne.
Politique locale : Tensions et incertitudes autour du retrait israélien
Des tensions accrues à l’approche du retrait israélien
Le paysage politique libanais est marqué par une intensification des tensions à l’approche du retrait israélien du sud du Liban prévu pour février 2025. Cette transition, censée marquer une avancée vers la stabilité, révèle au contraire de profondes dissensions internes. Le gouvernement tente d’affirmer son autorité sur les zones libérées, mais se heurte aux divergences entre les forces politiques et aux incertitudes liées à la configuration sécuritaire post-retrait. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), ce départ risque de remettre en question l’équilibre fragile entre les différentes factions du pays.
Le Premier ministre Nawaf Salam a multiplié les consultations avec les représentants des principaux partis afin de bâtir un consensus sur la gestion des territoires évacués par Israël. Cependant, selon Al Bina’ (17 février 2025), ces négociations sont difficiles et mettent en lumière des fractures profondes, notamment sur le rôle que doit jouer l’armée libanaise et sur l’implication du Hezbollah dans la future configuration sécuritaire du pays.
Le Hezbollah face à une nouvelle réalité politique et sécuritaire
Depuis des décennies, le Hezbollah justifie la possession de son arsenal militaire par la nécessité de résister à l’occupation israélienne. Or, avec le départ imminent des forces israéliennes, plusieurs formations politiques réclament une remise en cause de cette posture et un débat sur l’avenir de la force militaire du Hezbollah. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), des partis comme les Forces libanaises et le Parti Kataëb insistent sur la nécessité de rétablir le monopole de l’État sur l’usage de la force. Ils affirment que la souveraineté nationale ne pourra être rétablie que si le Hezbollah abandonne son rôle militaire et se limite à une participation politique.
En revanche, les partis alliés au Hezbollah, notamment le mouvement Amal et le Courant patriotique libre, continuent de défendre la nécessité du maintien d’une force de résistance. Selon Al Akhbar (17 février 2025), ces partis considèrent que le retrait israélien ne garantit pas pour autant la fin des menaces contre le Liban. Ils estiment que la présence militaire du Hezbollah demeure essentielle pour prévenir toute nouvelle tentative israélienne d’ingérence et assurer un équilibre de dissuasion.
Le secrétaire général du Hezbollah, Naim KassemPolitique locale : Tensions et incertitudes autour du retrait israélien
Des tensions accrues à l’approche du retrait israélien
Le paysage politique libanais est marqué par une intensification des tensions à l’approche du retrait israélien du sud du Liban prévu pour février 2025. Cette transition, censée marquer une avancée vers la stabilité, révèle au contraire de profondes dissensions internes. Le gouvernement tente d’affirmer son autorité sur les zones libérées, mais se heurte aux divergences entre les forces politiques et aux incertitudes liées à la configuration sécuritaire post-retrait. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), ce départ risque de remettre en question l’équilibre fragile entre les différentes factions du pays.
Le Premier ministre Nawaf Salam a multiplié les consultations avec les représentants des principaux partis afin de bâtir un consensus sur la gestion des territoires évacués par Israël. Cependant, selon Al Bina’ (17 février 2025), ces négociations sont difficiles et mettent en lumière des fractures profondes, notamment sur le rôle que doit jouer l’armée libanaise et sur l’implication du Hezbollah dans la future configuration sécuritaire du pays.
Le Hezbollah face à une nouvelle réalité politique et sécuritaire
Depuis des décennies, le Hezbollah justifie la possession de son arsenal militaire par la nécessité de résister à l’occupation israélienne. Or, avec le départ imminent des forces israéliennes, plusieurs formations politiques réclament une remise en cause de cette posture et un débat sur l’avenir de la force militaire du Hezbollah. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), des partis comme les Forces libanaises et le Parti Kataëb insistent sur la nécessité de rétablir le monopole de l’État sur l’usage de la force. Ils affirment que la souveraineté nationale ne pourra être rétablie que si le Hezbollah abandonne son rôle militaire et se limite à une participation politique.
En revanche, les partis alliés au Hezbollah, notamment le mouvement Amal et le Courant patriotique libre, continuent de défendre la nécessité du maintien d’une force de résistance. Selon Al Akhbar (17 février 2025), ces partis considèrent que le retrait israélien ne garantit pas pour autant la fin des menaces contre le Liban. Ils estiment que la présence militaire du Hezbollah demeure essentielle pour prévenir toute nouvelle tentative israélienne d’ingérence et assurer un équilibre de dissuasion.
Le secrétaire général du Hezbollah, Naim Kassem, a réaffirmé que « le retrait israélien ne signifie pas la fin de la menace » et que « la résistance doit rester vigilante face aux plans sionistes ». Cette déclaration a immédiatement provoqué des réactions de l’opposition, qui accuse le Hezbollah de vouloir exploiter la situation pour renforcer son influence sur les zones libérées.
L’armée libanaise sous pression pour assurer la transition sécuritaire
L’armée libanaise se retrouve en première ligne dans ce contexte de tensions. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), l’état-major a élaboré un plan détaillé pour sécuriser les territoires libérés et empêcher tout vide sécuritaire. Ce plan prévoit un déploiement progressif des forces régulières, la remise en état des infrastructures militaires et une coordination avec la FINUL afin de stabiliser la région.
Cependant, des doutes persistent quant à la capacité de l’armée à assurer seule cette mission. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs analystes estiment que l’institution militaire manque de moyens suffisants pour gérer une transition aussi délicate, notamment en raison de la crise économique qui frappe le pays. Des discussions sont en cours avec les États-Unis et la France pour renforcer l’assistance militaire au Liban, mais ces aides pourraient être conditionnées à des engagements politiques contraignants.
Par ailleurs, des sources proches du Hezbollah ont indiqué que l’organisation pourrait « coopérer indirectement » avec l’armée libanaise pour assurer la stabilité du sud, ce qui risque d’attiser encore davantage les tensions internes.
Une pression internationale croissante sur le gouvernement
La communauté internationale suit de près les évolutions politiques au Liban et s’inquiète de la gestion du retrait israélien. Washington et Paris, en particulier, insistent sur la nécessité de renforcer l’armée libanaise et de garantir que les zones libérées ne deviennent pas des bastions du Hezbollah. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), les États-Unis auraient mis en garde le gouvernement libanais contre toute tentative de laisser le Hezbollah prendre le contrôle du sud du pays, menaçant d’imposer de nouvelles sanctions si la souveraineté de l’État n’était pas pleinement respectée.
Ces pressions mettent le gouvernement de Nawaf Salam dans une position délicate. Selon Ad Diyar (17 février 2025), le Premier ministre tente de ménager toutes les parties en affirmant son attachement à l’autorité de l’État tout en évitant un affrontement direct avec le Hezbollah. Cette posture fragile reflète les tensions internes du Conseil des ministres, où les divergences sur la gestion du retrait israélien sont particulièrement marquées.
Une classe politique divisée et un avenir incertain
Le retrait israélien, loin de créer une dynamique d’unité nationale, semble approfondir les divisions au sein du paysage politique libanais. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), la question de la gestion sécuritaire des zones libérées oppose deux camps irréconciliables : d’un côté, les partisans du renforcement de l’État et de l’armée nationale ; de l’autre, ceux qui estiment que le Hezbollah doit continuer à jouer un rôle sécuritaire dans la région.
Dans ce contexte, Nawaf Salam a annoncé qu’une conférence nationale sera organisée après le retrait israélien pour tenter de construire un consensus sur la politique sécuritaire du pays. Mais selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), les espoirs d’un accord global restent faibles, tant les divergences entre les forces politiques semblent profondes.
Alors que le Liban traverse une crise économique sans précédent et que la pression internationale s’intensifie, l’avenir du pays après le retrait israélien demeure incertain. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si cette transition marque une avancée vers la stabilisation ou si elle plonge le pays dans une nouvelle période de turbulences politiques., a réaffirmé que « le retrait israélien ne signifie pas la fin de la menace » et que « la résistance doit rester vigilante face aux plans sionistes ». Cette déclaration a immédiatement provoqué des réactions de l’opposition, qui accuse le Hezbollah de vouloir exploiter la situation pour renforcer son influence sur les zones libérées.
L’armée libanaise sous pression pour assurer la transition sécuritaire
L’armée libanaise se retrouve en première ligne dans ce contexte de tensions. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), l’état-major a élaboré un plan détaillé pour sécuriser les territoires libérés et empêcher tout vide sécuritaire. Ce plan prévoit un déploiement progressif des forces régulières, la remise en état des infrastructures militaires et une coordination avec la FINUL afin de stabiliser la région.
Cependant, des doutes persistent quant à la capacité de l’armée à assurer seule cette mission. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs analystes estiment que l’institution militaire manque de moyens suffisants pour gérer une transition aussi délicate, notamment en raison de la crise économique qui frappe le pays. Des discussions sont en cours avec les États-Unis et la France pour renforcer l’assistance militaire au Liban, mais ces aides pourraient être conditionnées à des engagements politiques contraignants.
Par ailleurs, des sources proches du Hezbollah ont indiqué que l’organisation pourrait « coopérer indirectement » avec l’armée libanaise pour assurer la stabilité du sud, ce qui risque d’attiser encore davantage les tensions internes.
Une pression internationale croissante sur le gouvernement
La communauté internationale suit de près les évolutions politiques au Liban et s’inquiète de la gestion du retrait israélien. Washington et Paris, en particulier, insistent sur la nécessité de renforcer l’armée libanaise et de garantir que les zones libérées ne deviennent pas des bastions du Hezbollah. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), les États-Unis auraient mis en garde le gouvernement libanais contre toute tentative de laisser le Hezbollah prendre le contrôle du sud du pays, menaçant d’imposer de nouvelles sanctions si la souveraineté de l’État n’était pas pleinement respectée.
Ces pressions mettent le gouvernement de Nawaf Salam dans une position délicate. Selon Ad Diyar (17 février 2025), le Premier ministre tente de ménager toutes les parties en affirmant son attachement à l’autorité de l’État tout en évitant un affrontement direct avec le Hezbollah. Cette posture fragile reflète les tensions internes du Conseil des ministres, où les divergences sur la gestion du retrait israélien sont particulièrement marquées.
Une classe politique divisée et un avenir incertain
Le retrait israélien, loin de créer une dynamique d’unité nationale, semble approfondir les divisions au sein du paysage politique libanais. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), la question de la gestion sécuritaire des zones libérées oppose deux camps irréconciliables : d’un côté, les partisans du renforcement de l’État et de l’armée nationale ; de l’autre, ceux qui estiment que le Hezbollah doit continuer à jouer un rôle sécuritaire dans la région.
Dans ce contexte, Nawaf Salam a annoncé qu’une conférence nationale sera organisée après le retrait israélien pour tenter de construire un consensus sur la politique sécuritaire du pays. Mais selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), les espoirs d’un accord global restent faibles, tant les divergences entre les forces politiques semblent profondes.
Alors que le Liban traverse une crise économique sans précédent et que la pression internationale s’intensifie, l’avenir du pays après le retrait israélien demeure incertain. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si cette transition marque une avancée vers la stabilisation ou si elle plonge le pays dans une nouvelle période de turbulences politiques.
Diplomatie : Pressions internationales et incertitudes sur l’avenir du Liban après le retrait israélien
Un dossier diplomatique sous tension
Alors que le retrait israélien du sud du Liban est prévu pour février 2025, la scène diplomatique s’agite autour des modalités de cette transition et de ses conséquences sur la stabilité régionale. Plusieurs grandes puissances, notamment les États-Unis, la France et l’Arabie saoudite, tentent d’influencer le processus en exerçant des pressions sur Beyrouth et Tel-Aviv pour garantir une transition sans heurts. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), ces négociations sont complexes et révèlent les divergences entre les acteurs impliqués sur l’avenir sécuritaire du sud du Liban.
Le gouvernement libanais, sous la direction de Nawaf Salam, cherche à obtenir des garanties diplomatiques pour que le retrait israélien ne soit pas suivi d’un vide sécuritaire. Cependant, selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), des désaccords persistent entre Beyrouth et les chancelleries occidentales sur la question du contrôle post-retrait. Si le Liban insiste sur la souveraineté exclusive de l’État sur ces territoires, certains acteurs internationaux réclament un renforcement du mandat de la FINUL afin de prévenir tout risque d’escalade.
Les États-Unis insistent sur la stabilisation du Liban
Washington joue un rôle clé dans les négociations et met la pression sur le gouvernement libanais pour qu’il assure un contrôle strict des zones libérées. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), l’administration américaine aurait conditionné une nouvelle aide économique au Liban à l’engagement de Beyrouth à limiter l’influence du Hezbollah dans le sud du pays.
Le Département d’État américain a déclaré que « le Liban doit saisir cette opportunité pour renforcer l’autorité de l’État et éviter que ces territoires ne tombent sous l’influence d’acteurs non étatiques ». Cette position est partagée par plusieurs pays européens, qui estiment que l’après-retrait doit être accompagné d’une supervision internationale accrue.
Toutefois, cette posture suscite des critiques au sein du gouvernement libanais, où certains ministres estiment que ces conditions risquent d’accroître les tensions internes. Selon Al Bina’ (17 février 2025), certains responsables libanais redoutent que ces pressions ne débouchent sur une crise politique similaire à celle de 2005, après le retrait syrien.
La France en médiatrice entre Beyrouth et Tel-Aviv
Paris s’est positionné comme l’un des principaux médiateurs dans ce dossier. Emmanuel Macron a intensifié ses contacts avec les dirigeants libanais et israéliens pour garantir une transition pacifique. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), la France a proposé un plan comprenant un renforcement du rôle de la FINUL et une aide économique au Liban en échange d’un engagement clair sur la neutralité des zones libérées.
Cependant, cette approche se heurte aux résistances du Hezbollah, qui refuse toute ingérence internationale accrue dans les affaires libanaises. Selon Al Akhbar (17 février 2025), Naim Kassem a déclaré que « la souveraineté du Liban ne doit pas être négociée dans des discussions internationales » et que « seuls les Libanais peuvent décider du futur des territoires libérés ».
Israël réclame des garanties de sécurité
De son côté, Israël affirme que son retrait ne signifie pas un relâchement de sa vigilance. Selon Ad Diyar (17 février 2025), le gouvernement israélien aurait exigé des garanties internationales pour éviter que le sud du Liban ne devienne une zone de repli pour le Hezbollah. Benjamin Netanyahou a insisté sur le fait qu’Israël « agira si nécessaire pour protéger sa sécurité » et a mis en garde contre toute violation de la frontière libano-israélienne après le retrait.
Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), Tel-Aviv aurait également proposé d’établir un mécanisme de surveillance conjoint entre Israël, la FINUL et des observateurs américains, une initiative immédiatement rejetée par Beyrouth. Le gouvernement libanais a réaffirmé que « toute supervision extérieure des zones libérées est inacceptable » et qu’Israël n’a plus aucun droit d’ingérence après son départ.
L’Arabie saoudite et les pays du Golfe surveillent la situation de près
L’Arabie saoudite suit de près l’évolution de la situation et cherche à limiter l’influence de l’Iran au Liban. Selon Nahar (17 février 2025), Riyad craint que le retrait israélien ne renforce le Hezbollah et ne permette à Téhéran d’accroître son influence sur Beyrouth.
Lors de récentes discussions avec des diplomates libanais, l’Arabie saoudite a insisté sur la nécessité d’un renforcement de l’État libanais et a proposé un soutien financier pour stabiliser l’économie, à condition que le gouvernement prenne des mesures contre les factions pro-iraniennes. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), ces discussions restent cependant limitées, le Liban refusant de s’aligner clairement sur une ligne anti-Hezbollah par crainte d’aggraver ses divisions internes.
Un avenir diplomatique incertain pour le Liban
Le retrait israélien, loin de pacifier la situation, semble au contraire créer un nouveau terrain de tensions diplomatiques. Selon Al Bina’ (17 février 2025), la diplomatie libanaise se retrouve sous pression entre les exigences occidentales, les menaces israéliennes et les équilibres régionaux dictés par l’axe Iran-Hezbollah.
Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir si le Liban parvient à établir un équilibre entre ces différentes forces ou si cette transition marque le début d’une nouvelle période d’instabilité.
Politique internationale : Multiplication des tensions géopolitiques et reconfigurations stratégiques mondiales
Les États-Unis et la Chine : une rivalité qui s’intensifie sur plusieurs fronts
La rivalité entre les États-Unis et la Chine s’est intensifiée ces derniers mois, avec une multiplication des tensions économiques, diplomatiques et militaires. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), Washington et Pékin sont engagés dans une course à l’influence qui dépasse le cadre commercial et technologique pour s’étendre aux alliances géopolitiques et aux confrontations indirectes.
Sur le plan économique, la guerre commerciale entre les deux puissances ne montre aucun signe d’apaisement. Les États-Unis continuent d’imposer des sanctions contre des entreprises chinoises accusées de menacer la sécurité nationale américaine, tandis que Pékin renforce ses investissements en Asie, en Afrique et en Amérique latine pour contrer l’influence occidentale. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), la Chine a récemment signé plusieurs accords stratégiques avec des pays d’Afrique de l’Est et d’Amérique du Sud pour diversifier ses routes commerciales et sécuriser son approvisionnement en matières premières.
Sur le plan militaire, la situation en mer de Chine méridionale reste tendue. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), les États-Unis ont renforcé leur présence navale dans la région, tandis que Pékin continue d’établir des bases militaires sur des îlots contestés. Cette dynamique inquiète plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, qui craignent que cette escalade ne dégénère en conflit ouvert.
L’Europe face à une instabilité croissante en Ukraine et en Russie
La guerre en Ukraine, qui se poursuit avec des affrontements sporadiques entre les forces russes et ukrainiennes, continue de diviser la scène internationale. Selon Nahar (17 février 2025), l’Union européenne cherche à maintenir son soutien à Kiev tout en évitant une escalade avec Moscou.
Les sanctions contre la Russie restent au cœur des discussions européennes, mais leur efficacité est remise en question. Selon Al Bina’ (17 février 2025), plusieurs pays européens, notamment la Hongrie et l’Italie, plaident pour un assouplissement des restrictions afin de protéger leurs économies. En revanche, des pays comme la Pologne et les États baltes insistent sur la nécessité de maintenir une ligne dure face à Moscou.
Par ailleurs, la Russie cherche à diversifier ses alliances et à renforcer sa coopération avec des pays non occidentaux. Selon Al Akhbar (17 février 2025), Moscou intensifie ses relations avec l’Inde, la Chine et plusieurs États africains dans une tentative de contourner l’isolement imposé par l’Occident.
L’Afrique : une zone de rivalité croissante entre puissances mondiales
Le continent africain est devenu un terrain d’affrontement géopolitique entre les grandes puissances. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), la Chine, la Russie, les États-Unis et l’Union européenne rivalisent pour accroître leur influence sur le continent, notamment à travers des investissements dans les infrastructures et des accords militaires.
Pékin a consolidé sa position avec des investissements massifs dans des projets d’infrastructure, notamment dans le cadre des « Nouvelles Routes de la Soie ». Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), plusieurs pays africains, dont l’Angola et le Nigeria, bénéficient de financements chinois pour des projets énergétiques et de transport. Cependant, ces investissements suscitent des critiques, certains observateurs estimant qu’ils placent les pays bénéficiaires dans une situation de dépendance économique vis-à-vis de la Chine.
La Russie, de son côté, intensifie sa présence en Afrique à travers des accords militaires et sécuritaires. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), Moscou a signé plusieurs accords de coopération avec des gouvernements africains pour fournir du matériel militaire et assurer une formation aux forces armées locales. Cette stratégie vise à concurrencer l’influence occidentale et à consolider les positions russes sur le continent.
Les États-Unis et l’Union européenne tentent de contrer cette avancée en proposant des alternatives aux pays africains. Selon Al Bina’ (17 février 2025), Washington et Bruxelles ont annoncé de nouveaux programmes d’aide et de financement pour le développement, mettant l’accent sur la transparence et la durabilité.
L’Amérique latine entre crises politiques et pressions économiques
L’Amérique latine traverse une période de grande instabilité politique et économique. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs pays de la région, dont l’Argentine et le Brésil, font face à des tensions internes alimentées par des crises économiques et des contestations sociales.
En Argentine, la crise financière s’aggrave, avec une inflation galopante et une dette extérieure de plus en plus difficile à gérer. Selon Al Akhbar (17 février 2025), le gouvernement tente de négocier un nouvel accord avec le FMI, mais les conditions imposées par l’institution internationale suscitent une opposition croissante au sein de la population.
Au Brésil, le gouvernement doit faire face à une montée des tensions entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), des manifestations ont éclaté dans plusieurs grandes villes contre des réformes jugées trop libérales par une partie de la population.
En parallèle, la présence croissante de la Chine en Amérique latine inquiète Washington. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), Pékin a multiplié les accords commerciaux avec des pays de la région, renforçant ainsi son influence au détriment des États-Unis.
Le Moyen-Orient : un équilibre fragile entre apaisement et nouvelles tensions
Le Moyen-Orient continue d’être une zone de tensions géopolitiques majeures. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), les négociations entre l’Arabie saoudite et l’Iran, initiées en 2023, ont permis de réduire certaines tensions, mais de nombreux points de friction demeurent.
Au Yémen, les pourparlers de paix entre le gouvernement et les rebelles houthis progressent lentement, mais la situation humanitaire reste dramatique. Selon Al Bina’ (17 février 2025), les Nations unies ont averti que des millions de personnes sont toujours en situation de crise alimentaire et nécessitent une aide d’urgence.
La Turquie, de son côté, cherche à renforcer son influence régionale. Selon Nahar (17 février 2025), Ankara a intensifié ses opérations militaires en Syrie et en Irak contre les groupes kurdes, provoquant des tensions avec Washington et Bruxelles.
Un monde en mutation face aux incertitudes économiques et politiques
Alors que le monde entre dans une nouvelle phase de recomposition géopolitique, les tensions internationales ne montrent aucun signe d’apaisement. Entre rivalités économiques, confrontations militaires et reconfigurations diplomatiques, les prochains mois seront décisifs pour l’équilibre mondial.
Économie : Entre crise mondiale et stratégies de relance, les incertitudes persistent
Les marchés financiers sous tension face aux risques de récession
L’économie mondiale traverse une période d’incertitude marquée par des tensions géopolitiques, des taux d’intérêt élevés et des perspectives de croissance moroses. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), les principales places boursières sont sous pression, alors que les investisseurs s’inquiètent d’un ralentissement économique global.
Aux États-Unis, la Réserve fédérale (Fed) hésite entre un maintien des taux élevés pour contenir l’inflation et une réduction progressive pour éviter une récession. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), les analystes estiment que l’économie américaine pourrait entrer en récession au second semestre de l’année si la politique monétaire ne s’assouplit pas.
En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) fait face à un dilemme similaire. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), les perspectives économiques pour la zone euro sont fragiles, avec une croissance atone et une inflation persistante. Les marchés réagissent avec prudence, tandis que les gouvernements cherchent à relancer l’investissement sans aggraver l’endettement public.
L’Asie tente de relancer sa croissance après le ralentissement chinois
La Chine, moteur de la croissance mondiale depuis deux décennies, peine à retrouver son dynamisme économique. Selon Al Bina’ (17 février 2025), la crise du secteur immobilier, conjuguée à une demande intérieure affaiblie, freine la reprise du pays.
Le gouvernement chinois a annoncé plusieurs mesures pour stimuler la croissance, notamment des baisses d’impôts pour les entreprises et une accélération des investissements publics. Cependant, selon Al Akhbar (17 février 2025), les économistes restent prudents quant à l’efficacité de ces mesures, notamment en raison du ralentissement du commerce international et des tensions commerciales persistantes avec les États-Unis.
Dans le reste de l’Asie, des pays comme l’Inde et l’Indonésie continuent d’afficher une croissance soutenue, portée par une consommation intérieure robuste et une attractivité croissante pour les investisseurs étrangers. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), l’Inde devrait enregistrer une croissance de 6,5 % cette année, renforçant son statut de nouvelle locomotive économique régionale.
L’Afrique en quête de financements pour son développement
Le continent africain, fortement dépendant des investissements étrangers, est confronté à une double contrainte : la montée des taux d’intérêt mondiaux, qui renchérit le coût de l’endettement, et le ralentissement économique en Chine, principal partenaire commercial de nombreux pays africains. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs États africains cherchent à diversifier leurs sources de financement et à réduire leur dépendance aux prêts chinois.
Des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourraient offrir de nouvelles opportunités en stimulant le commerce intra-africain. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), cette initiative est encore entravée par des obstacles structurels, notamment le manque d’infrastructures et les divergences politiques entre certains pays.
Le Moyen-Orient et l’Amérique latine face aux fluctuations des matières premières
Les pays du Golfe, riches en hydrocarbures, profitent toujours de prix du pétrole relativement élevés, mais restent prudents face à l’évolution des marchés énergétiques. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis cherchent à diversifier leurs économies en investissant massivement dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.
L’Amérique latine, quant à elle, subit les effets de la volatilité des matières premières. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), la dépendance de pays comme le Brésil et l’Argentine aux exportations agricoles et minières expose leurs économies aux variations des prix internationaux. La faiblesse des monnaies locales face au dollar aggrave également les tensions économiques.
L’inflation mondiale et ses conséquences sur les ménages
L’inflation reste un problème majeur pour de nombreuses économies, affectant le pouvoir d’achat des ménages et compliquant les décisions des banques centrales. Selon Al Bina’ (17 février 2025), certains pays commencent à voir une légère stabilisation des prix, mais les coûts de l’alimentation et de l’énergie restent élevés.
En Europe, les gouvernements tentent de mettre en place des politiques de soutien aux ménages tout en évitant d’alourdir les déficits budgétaires. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs pays ont instauré des subventions ciblées pour les populations les plus vulnérables, mais ces mesures sont critiquées pour leur coût élevé et leur efficacité limitée.
Aux États-Unis, la hausse des loyers et des prix des biens de consommation reste une préoccupation majeure. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), l’administration Biden envisage de prolonger certains programmes d’aide sociale pour compenser l’impact de l’inflation, mais ces initiatives se heurtent à l’opposition des Républicains, qui dénoncent une politique budgétaire excessive.
Vers une nouvelle ère économique mondiale ?
Alors que les perspectives économiques restent incertaines, plusieurs experts estiment que le monde pourrait entrer dans une phase de transition vers un nouveau modèle de croissance. Selon Nahar (17 février 2025), la montée en puissance des technologies vertes, l’émergence de nouvelles puissances économiques et la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales pourraient redessiner le paysage économique global dans les prochaines années.
Justice : Affaires judiciaires internationales et tensions autour de la lutte contre la corruption
Des procès de grande ampleur en Europe et aux États-Unis
Plusieurs affaires judiciaires de grande envergure secouent l’Europe et les États-Unis, mettant en lumière des enjeux de corruption, de fraude fiscale et de violations des droits humains. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), plusieurs grandes multinationales et personnalités influentes sont visées par des enquêtes aux implications économiques et politiques majeures.
Aux États-Unis, un procès très médiatisé oppose le département de la Justice à plusieurs entreprises technologiques accusées de pratiques anticoncurrentielles. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), des poursuites sont engagées contre des géants de la tech soupçonnés de manipuler les marchés numériques pour limiter la concurrence. L’administration américaine cherche à renforcer la régulation des plateformes en ligne, une initiative qui rencontre une vive opposition de la part des entreprises concernées.
En Europe, une vague d’enquêtes sur des affaires de fraude fiscale touche plusieurs grandes banques et sociétés multinationales. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), des centaines de millions d’euros auraient été détournés par des montages financiers sophistiqués, impliquant des paradis fiscaux et des failles réglementaires. L’Union européenne envisage de durcir sa législation pour limiter ces pratiques et améliorer la transparence financière.
La lutte contre la corruption progresse en Amérique latine et en Afrique
En Amérique latine, plusieurs anciens dirigeants font face à des accusations de corruption. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs pays ont lancé des enquêtes sur des détournements de fonds impliquant des hauts responsables gouvernementaux et des entreprises publiques.
Au Brésil, l’affaire « Lava Jato », qui avait révélé un vaste réseau de corruption dans les sphères politiques et économiques, continue de produire des ramifications. Selon Al Bina’ (17 février 2025), de nouvelles inculpations ont été prononcées contre des figures de l’administration précédente, alimentant un climat politique déjà très polarisé.
En Afrique, des efforts sont menés pour lutter contre la corruption, mais les résultats restent contrastés. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs pays ont récemment adopté des lois anti-corruption plus strictes, mais la mise en œuvre de ces réformes se heurte souvent à des résistances politiques et institutionnelles.
Les violations des droits humains au cœur des préoccupations judiciaires internationales
La Cour pénale internationale (CPI) poursuit plusieurs enquêtes sur des violations des droits humains et des crimes de guerre dans différentes régions du monde. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), des dossiers liés aux conflits en Syrie, au Yémen et en Afrique de l’Est sont en cours d’examen, mais l’impunité reste un obstacle majeur à la justice internationale.
En Asie, la situation des droits humains en Chine continue de susciter des critiques. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), plusieurs organisations internationales dénoncent les conditions de détention des minorités ouïghoures et les restrictions croissantes imposées aux libertés individuelles. Pékin rejette ces accusations et qualifie ces critiques d’ingérences étrangères.
Par ailleurs, la question des exactions commises en Ukraine depuis le début du conflit en 2022 continue de faire l’objet d’enquêtes. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), la communauté internationale appelle à des sanctions renforcées contre les responsables de crimes de guerre, mais la mise en œuvre de ces mesures se heurte à des blocages diplomatiques.
Le cybercrime et les défis de la justice face aux nouvelles technologies
Les cyberattaques se multiplient à l’échelle mondiale, posant de nouveaux défis aux autorités judiciaires. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), plusieurs États renforcent leur arsenal juridique pour lutter contre les attaques informatiques visant les infrastructures critiques et les institutions financières.
Aux États-Unis et en Europe, les forces de l’ordre travaillent à identifier les groupes cybercriminels qui opèrent depuis des territoires où les réglementations sont moins strictes. Selon Al Bina’ (17 février 2025), la coopération internationale en matière de cybersécurité reste insuffisante et nécessite des accords plus contraignants entre les grandes puissances.
La justice tente également de réguler l’intelligence artificielle et les deepfakes, qui sont de plus en plus utilisés pour commettre des fraudes et manipuler l’opinion publique. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs législations sont en cours d’élaboration pour encadrer ces nouvelles technologies et prévenir leur utilisation à des fins criminelles.
Vers un renforcement des institutions judiciaires internationales ?
Face à la montée des défis liés à la corruption, aux violations des droits humains et au cybercrime, plusieurs experts plaident pour un renforcement des institutions judiciaires internationales. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), des discussions sont en cours pour doter la CPI de moyens plus efficaces et pour améliorer la coordination entre les systèmes judiciaires nationaux et internationaux.
Toutefois, selon Nahar (17 février 2025), ces efforts se heurtent à des résistances politiques, certains États refusant de voir leurs dirigeants ou leurs entreprises être poursuivis par des juridictions internationales. Les prochaines années seront cruciales pour déterminer si ces réformes aboutiront ou si l’impunité continuera de prévaloir dans certains dossiers sensibles.
Société : Entre crise économique, tensions sociales et espoirs de réformes
L’impact de la crise économique sur la vie quotidienne des Libanais
La crise économique qui frappe le Liban depuis plusieurs années continue d’affecter gravement la population. Selon Nahar (17 février 2025), la dévaluation de la livre libanaise et l’inflation galopante ont plongé une grande partie des Libanais dans la précarité. Le coût des produits de base a explosé, rendant l’accès à l’alimentation et aux services essentiels de plus en plus difficile.
Les salaires, bien qu’ajustés dans certains secteurs, ne suivent pas l’inflation. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), de nombreux fonctionnaires et enseignants dénoncent la perte de leur pouvoir d’achat et menacent d’intensifier les grèves. Cette situation entraîne des perturbations dans plusieurs services publics, notamment dans l’éducation et la santé.
La crise énergétique reste également une source majeure de frustration. Selon Al Akhbar (17 février 2025), les coupures d’électricité persistent dans plusieurs régions du pays, obligeant les habitants à recourir aux générateurs privés, dont les coûts ont considérablement augmenté en raison de la hausse des prix du carburant.
Le système de santé au bord de l’effondrement
Le secteur de la santé libanais, autrefois considéré comme l’un des meilleurs de la région, est en crise. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), de nombreux hôpitaux sont confrontés à des pénuries de médicaments et de matériel médical. Plusieurs établissements privés ont été contraints de réduire leurs services ou d’augmenter leurs tarifs, rendant les soins inaccessibles pour une grande partie de la population.
Le départ massif des professionnels de santé vers l’étranger aggrave la situation. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), plus de 40 % des médecins formés au Liban ont quitté le pays depuis le début de la crise, cherchant de meilleures opportunités en Europe ou dans les pays du Golfe.
Les ONG et les organisations internationales tentent de pallier ces déficiences, mais selon Al Bina’ (17 février 2025), leur aide reste insuffisante face à l’ampleur des besoins. Le gouvernement a annoncé un plan de soutien au secteur médical, mais les financements manquent et les réformes tardent à se concrétiser.
L’exode des jeunes et l’aggravation de la crise migratoire
Face à l’absence de perspectives économiques et aux difficultés du quotidien, de nombreux jeunes Libanais cherchent à quitter le pays. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), les demandes de visas pour l’Europe et le Canada ont augmenté de plus de 50 % en un an.
Les départs massifs posent un problème structurel majeur, car ils entraînent une fuite des compétences qui affaiblit encore davantage l’économie. Selon Al Akhbar (17 février 2025), des secteurs clés comme l’ingénierie, l’informatique et la santé souffrent d’un manque de main-d’œuvre qualifiée.
La crise migratoire ne concerne pas uniquement les Libanais. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), le Liban continue d’accueillir un grand nombre de réfugiés syriens et palestiniens, ce qui accentue la pression sur les infrastructures et les ressources disponibles.
Les tensions sociales et les mouvements de contestation
Les manifestations contre la classe politique se multiplient à nouveau. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs syndicats et collectifs citoyens organisent régulièrement des rassemblements pour dénoncer la corruption et l’inaction du gouvernement face à la crise.
Les revendications portent principalement sur l’amélioration des conditions de vie, la transparence dans la gestion des finances publiques et la nécessité de réformes profondes. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), certaines manifestations ont été réprimées par les forces de l’ordre, alimentant un climat de tension et de défiance envers les institutions.
Les fractures sociales s’aggravent également entre les différentes communautés. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), certains quartiers populaires souffrent d’une insécurité croissante, favorisée par l’appauvrissement général et le manque d’encadrement des jeunes.
Les initiatives citoyennes face à l’effondrement des services publics
Malgré ce contexte difficile, de nombreuses initiatives citoyennes émergent pour pallier les déficiences de l’État. Selon Al Bina’ (17 février 2025), des réseaux de solidarité se sont mis en place pour aider les familles en difficulté, distribuer des repas ou fournir des soins médicaux gratuits.
Les initiatives dans le domaine de l’éducation se multiplient également. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), plusieurs associations proposent des cours gratuits pour les enfants dont les familles ne peuvent plus payer les frais de scolarité.
Le secteur privé joue aussi un rôle clé. Selon Al Akhbar (17 février 2025), certaines entreprises locales tentent de maintenir l’emploi en dépit de la crise et investissent dans des projets innovants pour relancer l’économie.
Quelles perspectives pour la société libanaise ?
Alors que le Liban traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire moderne, la société libanaise oscille entre résilience et exaspération. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), la population attend des réformes structurelles pour mettre fin à la corruption et redonner espoir aux jeunes générations.
L’année 2025 pourrait être décisive pour le pays, avec un enjeu majeur : redonner confiance aux citoyens et éviter un nouvel effondrement social.
Culture : Dynamisme artistique et événements culturels au Liban malgré la crise
Le Festival de Beyrouth maintenu malgré les défis logistiques
Le Festival international de Beyrouth, prévu en mars 2025, se tiendra malgré les incertitudes économiques et les difficultés d’organisation. Selon Nahar (17 février 2025), les organisateurs ont confirmé que l’événement aurait bien lieu, mettant en avant la résilience du secteur culturel libanais face aux crises successives.
Ce festival, qui rassemble des artistes locaux et internationaux, inclura cette année des performances musicales, des projections de films libanais et des expositions d’art contemporain. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), une partie des fonds provient de mécènes et d’organisations internationales qui souhaitent soutenir la culture libanaise en cette période difficile.
Les organisateurs ont souligné que l’événement servirait aussi à sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par les artistes libanais et à promouvoir la créativité comme un moyen de résilience face à la crise.
Une scène musicale libanaise qui refuse de s’éteindre
Malgré les difficultés financières et la fermeture de plusieurs salles de concert, la scène musicale libanaise reste active. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs concerts et showcases sont organisés dans des espaces alternatifs et des cafés culturels de Beyrouth.
Le groupe de rock libanais Mashrou’ Leila, en pause depuis plusieurs années, a annoncé un retour sur scène avec un concert prévu en avril. Cette annonce a suscité un engouement immédiat, les billets s’écoulant en quelques heures. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), le groupe prévoit également une tournée dans plusieurs villes arabes, soulignant l’importance de la musique libanaise dans la région.
En parallèle, la musique électronique connaît un regain d’intérêt, avec des DJ locaux qui organisent des soirées clandestines pour pallier l’absence de grands événements. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), ces rassemblements attirent une jeunesse en quête d’évasion et d’énergie positive dans un contexte difficile.
Les expositions d’art contemporain au cœur de Beyrouth
Le Musée Sursock, après des travaux de restauration suite à l’explosion du port en 2020, rouvre ses portes avec une exposition consacrée aux artistes libanais émergents. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), cette exposition mettra en avant des œuvres explorant la mémoire collective, la résilience et la quête d’identité dans un pays en crise.
Par ailleurs, la Beirut Art Fair, qui se tiendra en mai 2025, accueillera des artistes de tout le Moyen-Orient et mettra en avant des créations engagées. Selon Al Bina’ (17 février 2025), plusieurs galeries européennes et américaines ont exprimé leur intérêt pour cette édition, signe que l’art libanais continue de susciter un intérêt international malgré les défis.
Le cinéma libanais face à la censure et aux défis économiques
L’industrie cinématographique libanaise souffre d’un manque de financements, mais plusieurs réalisateurs indépendants poursuivent leurs projets. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), plusieurs films libanais sont actuellement en compétition dans des festivals internationaux, notamment à Berlin et à Cannes.
L’un des films les plus attendus de l’année est « Sous les décombres », un drame inspiré de l’explosion du port de Beyrouth, réalisé par la cinéaste Nadine Labaki. Selon Nahar (17 février 2025), le film a été sélectionné pour représenter le Liban aux Oscars 2026, ce qui pourrait attirer davantage l’attention sur le cinéma libanais à l’échelle mondiale.
Cependant, certains films continuent d’être victimes de la censure. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs productions traitant de thèmes sensibles, comme la politique ou la religion, ont été interdites ou modifiées avant leur diffusion. Les réalisateurs dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, mais le gouvernement justifie ces décisions par la nécessité d’éviter « les tensions sociales ».
Les traditions culturelles libanaises à l’honneur
Malgré la modernisation croissante du pays, les traditions culturelles restent un élément central de l’identité libanaise. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), plusieurs initiatives visent à préserver et à promouvoir les arts traditionnels, notamment la musique orientale, la poésie arabe et l’artisanat local.
Un projet de grande ampleur, soutenu par l’UNESCO, vise à documenter et restaurer les anciennes maisons beyrouthines menacées par l’urbanisation rapide. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), ce projet ambitionne de sensibiliser les jeunes générations à l’importance du patrimoine architectural du pays.
En parallèle, le festival annuel de Dabké, prévu en juin 2025, attire un nombre croissant de participants. Cette danse folklorique, emblématique du Liban et du Levant, est mise en avant comme un symbole de l’unité nationale à travers la culture.
L’édition et la littérature libanaises en pleine mutation
La crise économique affecte aussi le monde de l’édition, avec des coûts d’impression en hausse et des ventes en baisse. Selon Al Bina’ (17 février 2025), plusieurs maisons d’édition ont dû réduire leur production ou chercher des financements alternatifs.
Cependant, de nouveaux talents émergent, notamment grâce aux plateformes numériques. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), la publication en ligne devient une alternative pour les jeunes écrivains, permettant une plus grande diffusion de leurs œuvres malgré les difficultés du marché.
Le Salon du livre de Beyrouth, prévu en novembre 2025, mettra en avant ces nouveaux formats et explorera les défis de l’édition dans un contexte de crise. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs écrivains libanais établis participeront à des débats sur l’avenir du livre et la place de la littérature dans un pays en transformation.
Un secteur culturel en quête de soutien durable
Le dynamisme de la culture libanaise prouve sa capacité de résilience face aux crises, mais les artistes et les institutions culturelles continuent de réclamer un soutien accru du gouvernement et des mécènes privés. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), plusieurs initiatives de financement participatif émergent pour permettre à des projets indépendants de voir le jour.
Si la scène artistique et culturelle libanaise continue de rayonner malgré les obstacles, son avenir dépendra de la capacité des acteurs locaux et internationaux à investir durablement dans ce secteur vital pour l’identité du pays.
Sport : Actualités du football et des compétitions au Liban
Le championnat libanais de football en pleine compétition
Le championnat libanais de football continue de captiver les amateurs de sport, malgré les difficultés économiques et logistiques rencontrées par les clubs. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), la dernière journée de compétition a été marquée par plusieurs résultats significatifs.
L’équipe d’Al Nejmeh a subi une défaite contre son rival Al Ansar, dans un match très disputé qui s’est terminé sur un score de 2-1. Selon la même source, cette victoire permet à Al Ansar de se rapprocher de la première place du classement, alors que la compétition pour le titre reste ouverte.
D’un autre côté, Al Hikmeh a réussi à remonter au classement en battant Shabab Al Ghazieh avec un but décisif du joueur sénégalais Pape Diagne, ce qui lui permet d’occuper la quatrième place du championnat. Selon Nahar (17 février 2025), ce match a été particulièrement suivi par les supporters, qui voient en Al Hikmeh un sérieux prétendant aux places qualificatives pour les compétitions régionales.
Le basket-ball libanais brille en qualifications asiatiques
Le Liban a remporté une victoire importante contre l’équipe du Qatar lors du tournoi de qualification pour la Coupe d’Asie de basket-ball. Selon AL Liwa’ (17 février 2025), les Libanais ont dominé la rencontre avec un score final de 72-69, confirmant leur statut d’équipe compétitive sur la scène régionale.
Le joueur Wael Arakji, déjà MVP de la dernière édition du championnat asiatique, a été l’un des artisans de cette victoire avec 23 points marqués. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), il a été soutenu par ses coéquipiers, notamment Sergio Darwich et Ali Haidar, qui ont assuré une solide performance défensive.
Cette victoire permet au Liban de conserver sa première place dans les qualifications, avec de bonnes chances de participer aux phases finales de la Coupe d’Asie. Le prochain match opposera le Liban à l’Arabie saoudite, un adversaire réputé pour sa rapidité et son jeu collectif.
Les sports mécaniques : Karl Massaad impressionne en Formule 3
Le pilote libanais Karl Massaad continue d’attirer l’attention dans le monde des sports mécaniques. Selon Al Bina’ (17 février 2025), il a décroché une troisième place lors de la dernière course du Championnat d’Europe de Formule 3 à Istanbul.
Massaad, qui rêve d’accéder à la Formule 2, bénéficie du soutien de sponsors privés et de l’engagement de la Fédération libanaise du sport automobile, qui voit en lui un potentiel futur champion. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), il pourrait intégrer une écurie de Formule 2 dès la prochaine saison.
Le football féminin libanais en progression
Le football féminin au Liban continue de se structurer et de progresser, avec une augmentation du nombre de licenciées et de clubs actifs. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), la sélection nationale féminine vise une qualification pour la Coupe d’Asie 2026, un objectif ambitieux qui montre l’évolution du sport féminin dans le pays.
Des investissements sont faits pour améliorer les infrastructures destinées aux équipes féminines, notamment à Beyrouth et dans les grandes villes comme Tripoli et Saïda. Selon Al Akhbar (17 février 2025), de nouveaux entraîneurs internationaux ont été recrutés pour améliorer le niveau technique des joueuses.
Le MMA et les arts martiaux attirent de plus en plus de jeunes Libanais
Le MMA (Mixed Martial Arts) est en pleine expansion au Liban, avec de nombreux jeunes qui s’intéressent à cette discipline en plein essor. Selon Al Sharq Al Awsat (17 février 2025), plusieurs combattants libanais s’illustrent dans les compétitions régionales et internationales.
Le combattant Mohammad Fakhreddine, ancien champion du Brave CF, reste une figure emblématique du MMA au Liban. Il inspire de nombreux jeunes pratiquants qui espèrent percer dans les ligues internationales comme l’UFC.
Un avenir incertain, mais un espoir toujours présent
Malgré les défis financiers et logistiques, les différentes disciplines sportives libanaises continuent d’attirer des talents et de susciter l’enthousiasme du public. Selon Al Akhbar (17 février 2025), les clubs et les fédérations sportives espèrent un soutien accru du gouvernement et des sponsors privés pour maintenir la compétitivité du sport libanais sur la scène internationale.
L’année 2025 s’annonce comme une année clé pour plusieurs disciplines, notamment le basket-ball, le football et les sports de combat, qui tentent de s’imposer face aux défis économiques et structurels du pays.
Technologie : Entre progrès numériques et défis structurels au Liban
L’essor des startups libanaises malgré la crise
Le secteur technologique libanais continue de croître malgré les nombreux défis économiques. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs startups locales ont réussi à lever des fonds auprès d’investisseurs étrangers, notamment dans les domaines de la fintech et de l’intelligence artificielle.
Parmi les réussites notables, la startup “CedarPay”, spécialisée dans les solutions de paiement mobile, a récemment obtenu un financement de 3 millions de dollars pour étendre ses services à l’international. De même, “SmartAgro Lebanon”, qui développe des solutions basées sur l’IA pour l’agriculture, a reçu le soutien d’un fonds européen pour ses innovations en matière d’irrigation intelligente.
Cependant, l’accès au financement reste un obstacle majeur. Selon Al Sharq (17 février 2025), les entrepreneurs se plaignent des lourdeurs administratives et des restrictions bancaires qui compliquent l’accès aux capitaux.
L’intelligence artificielle au service de la santé et de la finance
Le développement de l’intelligence artificielle (IA) au Liban connaît une avancée significative, en particulier dans les secteurs de la santé et de la finance. Selon Nahar (17 février 2025), plusieurs hôpitaux expérimentent désormais des systèmes d’IA pour améliorer le diagnostic médical et optimiser les traitements.
Dans le domaine financier, plusieurs banques intègrent des solutions d’IA pour renforcer la cybersécurité et détecter les fraudes. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), l’usage de l’IA pour analyser les comportements des clients et identifier les transactions suspectes est devenu un enjeu clé pour le secteur bancaire.
Malgré ces avancées, certains experts mettent en garde contre les risques liés à l’absence d’un cadre réglementaire clair sur l’IA. Selon Ad Diyar (17 février 2025), le gouvernement libanais travaille actuellement sur une loi encadrant l’utilisation de l’intelligence artificielle, notamment pour éviter toute dérive en matière de protection des données.
La cybersécurité, un défi majeur pour le Liban
Le Liban est de plus en plus exposé aux cyberattaques, notamment celles visant les infrastructures critiques et les institutions financières. Selon Al Akhbar (17 février 2025), plusieurs attaques de type ransomware ont été détectées ces derniers mois, compromettant des bases de données gouvernementales et des entreprises privées.
Les autorités libanaises tentent de renforcer leurs capacités en cybersécurité. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), un programme de formation en cybersécurité a été lancé en partenariat avec des experts internationaux pour mieux protéger les infrastructures numériques du pays.
Cependant, la pénurie de talents spécialisés reste un problème majeur. De nombreux experts en cybersécurité quittent le Liban pour travailler à l’étranger, attirés par de meilleures opportunités et des salaires plus compétitifs. Selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), ce phénomène de fuite des cerveaux compromet le développement du secteur technologique local.
L’essor de la 5G et la modernisation des télécommunications
Le déploiement de la 5G au Liban se poursuit malgré des retards liés aux crises économiques et politiques. Selon Al Sharq (17 février 2025), les premières phases de test ont été réalisées à Beyrouth et dans certaines grandes villes, mais la généralisation du réseau reste incertaine.
Les opérateurs télécoms cherchent à moderniser leurs infrastructures pour offrir une meilleure connectivité, mais les coûts élevés des équipements et les problèmes de financement ralentissent les progrès. Selon Nahar (17 février 2025), la société de télécommunications “Alfa” a annoncé une série d’améliorations de son réseau après une panne majeure survenue le mois dernier.
Par ailleurs, l’arrivée de la 5G soulève des questions sur la réglementation et l’utilisation des fréquences. Selon Ad Diyar (17 février 2025), le gouvernement étudie plusieurs propositions pour assurer une transition fluide vers la 5G sans perturber les services existants.
Les défis de l’éducation numérique et de la formation en nouvelles technologies
Avec la montée en puissance de la digitalisation, l’éducation numérique devient un enjeu crucial au Liban. Selon Al Joumhouriyat (17 février 2025), plusieurs universités ont lancé des programmes en science des données, en cybersécurité et en intelligence artificielle pour répondre à la demande croissante du marché.
Cependant, le manque de matériel informatique et d’accès à une connexion internet fiable freine la formation des jeunes aux compétences numériques. Selon Al Akhbar (17 février 2025), des initiatives privées tentent de combler ces lacunes en proposant des formations gratuites en ligne et en fournissant des équipements à certaines écoles.
Les entreprises technologiques appellent à une réforme de l’éducation pour mieux préparer les étudiants aux métiers du futur. Selon Al Liwa’ (17 février 2025), le secteur privé pourrait jouer un rôle clé en collaborant avec les institutions éducatives pour proposer des formations adaptées aux besoins du marché.
Un secteur technologique en mutation malgré les défis
Malgré les obstacles économiques et structurels, le secteur technologique libanais montre une résilience remarquable. L’innovation continue dans plusieurs domaines, notamment la fintech, l’intelligence artificielle et les télécommunications.
Toutefois, selon Nida’ Al Watan (17 février 2025), pour assurer un véritable développement numérique, le Liban devra renforcer sa législation sur les nouvelles technologies, attirer davantage d’investissements et stopper la fuite des talents.