Le premier ministre désigné Saad Hariri s’est rendu en fin d’après-midi au Palais Présidentiel de Baabda avec une nouvelle liste de 18 candidats ministrables alors que le Liban est toujours sans gouvernement depuis le 10 août dernier et que se multiplient les pressions tant internes avec la crise sociale et économique qui continue ses ravages et la fin prochaine des subventions à l’achat des produits de première nécessité en raison de l’épuisement des réserves monétaires de la Banque du Liban qui est finançaient jusqu’à présent mais aussi externes avec, selon certaines sources, une médiation française auprès de la Présidence de la République et de la Maison du Centre-Ville, résidence privée de Saad Hariri.

Le premier ministre Saad Hariri a qualifié l’atmosphère de la réunion avec le Président de la République comme positive.

Ainsi, Saad Hariri aurait présenté pour la première fois, une liste de candidat alors que Paris aurait proposé au Chef de l’Etat de donner les noms de 5 ministres chrétiens dont les candidatures seraient avalisées ou non par Saad Hariri. En effet, le différend entre les 2 hommes porte notamment sur la répartition des ministres chrétiens. Si le parti Amal ou le Hezbollah pourraient choisir les ministres chiites, tout comme le PSPS qui attribuerait à son candidat le ministère revenant à la communauté druze ou encore les ministres sunnites qui seraient choisis par le premier ministre désigné lui-même, ce dernier souhaitait nommer 7 des 9 ministères chrétiens, entamant alors un bras-de-fer avec la Présidence de la République qui craint d’être maginalisée.

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