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2019-2024 : En route pour l’effondrement financier final du Liban

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De 2019 à 2024, les dépôts nominaux chutent de 170 à 88,39 milliards USD, les réels de 45-65 à 13-43 milliards USD. En 2024, les dépôts réels (15-49 % des nominaux) reflètent un schéma de Ponzi insoutenable. Le refus des banques en 2020 de restructurer, minimisant les pertes à 20 milliards USD contre 73 milliards USD (FMI), aggrave la crise. Les déposants, limités à 400 USD/mois à taux désavantageux, subissent un "haircut" de 75-90 %, contre 25-50 % possible en 2019 avec collaboration.
Crédit photo le journal libanais Al Akhbar : « A Bas Riad le voleur. A bas le règne du Dollar ». Banderole des manifestants libanais Jeudi 24 octobre 2019 houspillant Riad Salameh, gouverneur de la Banque du Liban. «Riad, le voleur». A bas le règne de la Banque centrale libanaise et le Liban renaitra

L’illusion des dépôts bancaires libanais avant 2019, un cas typique de Ponzi de haute volée

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Le système bancaire libanais fonctionnait comme une pyramide de Ponzi à deux niveaux : les banques attiraient les déposants avec des rendements artificiels (10-15 %), financés par des placements à la BDL, qui elle-même dépendait de nouveaux dollars pour honorer ses engagements à 15-20 %. Les dépôts nominaux de 170 milliards USD n’étaient qu’une façade, soutenue par un schéma de Ponzi d’une ampleur exceptionnelle. Avec une parité réelle estimée à 3 000 LBP/USD en 2018 – contre 1 507,5 LBP/USD nominal – les dépôts réels se situaient entre 45 et 65 milliards USD, soit 26-38 % du total. L’écart de 105-125 milliards USD reflétait une richesse fictive, composée d’intérêts excessifs (40-50 milliards USD), de surévaluation monétaire (10-15 milliards USD), et de profits fictifs ou fraudes (~30-45 milliards USD).

Perspective: Comment Les banques libanaises ont-elles coulé l’État ?

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#ECO: Les banques alpha libanaises, insolvables dès novembre 2019, ont précédé le défaut de l’État de mars 2020. Leur schéma de Ponzi, avec 148,77 milliards USD de dépôts fictifs, a précipité la crise. Incapables de diversifier leurs actifs, elles ont misé sur la dette souveraine et la BDL, s’effondrant avant l’État. Leur responsabilité, qu’elles esquivent, doit guider la restructuration bancaire pour éviter un nouveau désastre.