L’instabilité économique persistante pousse de plus en plus d’entreprises internationales à réduire leurs opérations ou à quitter le Liban. Selon Annahar du 18 février 2025, plusieurs multinationales, notamment TotalEnergies, Nestlé Middle East et CMA CGM, ont annoncé une diminution de leurs investissements en raison de l’incapacité des banques libanaises à garantir des transactions sécurisées. Al Joumhouria du 18 février 2025 rapporte que ces entreprises peinent à rapatrier leurs bénéfices à l’étranger en raison des restrictions imposées par les banques locales sur les transferts en devises.
Les difficultés rencontrées par les entreprises ne se limitent pas au secteur financier. Selon Al Akhbar du 18 février 2025, CMA CGM, l’un des principaux acteurs du transport maritime, a réduit ses liaisons vers le port de Beyrouth, invoquant une instabilité logistique et des retards répétés dans les paiements des importateurs libanais. Ad Diyar du 18 février 2025 souligne que la suspension partielle des services de Visa et MasterCard au Liban complique encore davantage les transactions commerciales internationales.
L’instabilité monétaire est également un facteur clé. Selon Al Quds du 18 février 2025, la forte fluctuation du taux de change entre la livre libanaise et le dollar américain entraîne des pertes importantes pour les entreprises étrangères opérant au Liban. Al Bina’ du 18 février 2025 rapporte que Nestlé Middle East a fermé plusieurs points de distribution en raison de la baisse de la consommation et des difficultés à maintenir une tarification stable dans un contexte de dévaluation monétaire.
Les restrictions bancaires ne sont pas les seules à inquiéter les investisseurs. Selon Nida’ Al Watan du 18 février 2025, les incertitudes politiques et l’absence de réformes économiques poussent plusieurs groupes étrangers à reconsidérer leur présence dans le pays. Al Sharq du 18 février 2025 indique que TotalEnergies a gelé ses investissements dans certains projets énergétiques, en raison du manque de garanties financières et de la complexité administrative imposée par le gouvernement libanais.
Face à cette situation, le gouvernement tente de rassurer les entreprises étrangères. Selon Al Arabi Al Jadid du 18 février 2025, des discussions ont été entamées avec des investisseurs internationaux pour maintenir une présence économique stable. Cependant, selon Annahar du 18 février 2025, ces efforts restent insuffisants tant que les blocages politiques empêchent la mise en place des réformes exigées par les institutions financières internationales.
L’exode des entreprises internationales pose un défi majeur pour l’économie libanaise. Selon Al Joumhouria du 18 février 2025, la réduction des investissements étrangers aggrave la crise du chômage et accentue la contraction du marché intérieur. Al Akhbar du 18 février 2025 souligne que les entreprises locales, dépendantes des services et produits des multinationales, voient leur situation se détériorer encore plus rapidement.
La communauté économique libanaise appelle à des mesures urgentes pour stabiliser l’environnement des affaires. Selon Ad Diyar du 18 février 2025, les grandes chambres de commerce et les représentants du secteur privé ont demandé au gouvernement de restaurer la confiance en adoptant des réformes immédiates. Al Quds du 18 février 2025rapporte que certains groupes étrangers, comme CMA CGM, pourraient envisager un retour progressif si les conditions économiques et monétaires s’améliorent.
Toutefois, selon Al Bina’ du 18 février 2025, l’absence d’un accord avec le Fonds monétaire international continue d’éloigner les investisseurs et de compliquer le retour des entreprises ayant suspendu leurs activités au Liban. Nida’ Al Watan du 18 février 2025 conclut que sans réformes économiques et bancaires, le pays continuera à perdre l’intérêt des multinationales, laissant une économie de plus en plus dépendante des initiatives informelles et du marché noir.