De source médiatique, on annonce que le premier ministre Najib Mikati pourrait annoncer sa démission la semaine prochaine, en raison d’une part de la paralysie de son gouvernement alors que le Liban traverse une grave crise économique et désormais également politique et diplomatique en raison de l’affaire Cordahi.

Cette information intervient alors que les anciens premiers ministres pourraient annoncer la cessation de leur soutien au premier ministre Najib Mikati à la demande de l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, le Hezbollah et le mouvement Amal continuent à poursuivre leur soutien au ministre de l’information et au mouvement Marada de Sleiman Franjieh, estimant que le royaume saoudien ne pourrait pas se satisfaire seulement de la démission de Georges Cordahi.

Cette crise politique pourrait déboucher à un blocage également de l’aide économique accordée au Liban en dépit des assurances des pays occidentaux et des Etats-Unis qui ont appelé l’Arabie Saoudite de soutenir la stabilité du Pays des Cèdres.

Pour rappel, le premier ministre Najib Mikati, soutenu par le président de la république, le Général Michel Aoun, a appelé hier le ministre de l’information à démissioner afin de débloquer la situation de crise avec Riyad, ce que refuse ce dernier.

Georges Cordahi avait, dans une interview diffusée le 5 août dernier, donc avant la constitution d’un nouveau gouvernement auquel il participe, estimé que les opérations menées par l’Arabie Saoudite au Yémen constituaient une aggression contre ce pays. L’Arabie Saoudite avait alors exigé le départ de l’ambassadeur du Liban présent à Riyad et rappelé le sien présent au Liban avant d’être suivi par les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et le Koweit.

Parallèmement aux sanctions politiques, l’Arabie Saoudite a également annoncé la suspension des importations libanaises vers ce pays.

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