Le député Akram Chehayeb, membre du bloc du Rassemblement Démocratique, ancien ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et dont les gardes du corps ont été à l’origine de la Tharwa via l’incident 17 octobre 2019 qui a dégénéré en importantes manifestations jusqu’à la démission du premier ministre Saad Hariri à l’époque, s’est prononcé sur Twitter pour la formation rapide d’un gouvernement et à l’arrêt des subventions accordées au secteur des carburants.
Il s’en est également pris au pouvoir syrien, estimant que « le pays est épuisé et attelé au service du régime Assad » avant de se prononcer en faveur de décisions courageuses et à l’arrêt des subventions pour mettre fin à la contrebande vers la Syrie.
Par ailleurs, il s’agit de mettre en place une politique de rationnement, conclut-il.
Pour rappel, les subventions aux carburants couteraient actuellement près de 300 millions de dollars mensuellement soit un peu moins de la moitié du programme de subvention à l’achat des produits première nécessité financé par la Banque du Liban qui éprouve les plus grandes difficultés à poursuivre cette opération. En effet, la banque centrale ne disposerait actuellement plus des liquidités nécessaires pour accorder les lignes de crédit, par exemple nécessaires à l’achat du fioul à destination des centrales de production d’électricité, voire même aux boulangeries ou encore aux hôpitaux. Pire encore, celle-ci ne disposeraient plus des fonds nécessaires à l’achat des médicaments à destination des personnes souffrant de maladies chroniques ou encore atteintes de cancer.