Le président du Parlement, Nabih Berri, pourrait appeler une nouvelle session électorale suite aux derniers développements en vue d’élire un président de la république dès la nomination par les différents partis des candidatures officielles de l’ancien député Sleiman Franjieh et de l’ancien ministre des finances Jihad Azour. . Pour rappel, la fonction présidentielle est vacante depuis le 1er novembre dernier.

Les manoeuvres politiques se multiplient en effet, notamment avec l’annonce d’un possible accord entre les différents partis chrétiens concernant la nomination de Jihad Azour comme candidat commun.

Si des sources proches du CPL et des Forces Libanaises évoquaient ce possible accord, une rencontre entre l’officier de liaison et de coordination du Hezbollah, Wafiq Saqa, devrait se rendre la semaine prochaine à Sin el-Fil auprès du président du Mouvement patriotique Libre, Gébran Bassil.

Des menaces de sanctions internationales seraient notamment à l’origine du déblocage du processus électoral. L’ambassadeur saoudien au Liban Walid Bukhari aurait ainsi fixé un délai de 2 semaines en vue d’élire le prochain locataire du palais de Baabda lors d’une réunion avec Sleiman Franjigeh la semaine dernière.

Désormais, les Forces Libanaises auraient ainsi accepté la candidature de l’ancien ministre des finances Jihad Azour après avoir été initialement opposés. Quant à la candidature du commandant de l’Armée Libanaise, pour l’heure, elle semblerait être difficile en raison des amendements constitutionnels nécessaires jugés étant difficiles à faire adopter en raison de la composition du parlement.

Un commentaire?